Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mardi 29 juillet 2008

Portefeuille : Renforcement

De retour récent de vacances, mon investissement pour le mois de juillet s'effectue cette semaine : je renforce le fonds Odin Finland, ce fond ayant beaucoup baissé au mois de juillet, après une bonne tenue depuis le début de l'année. L'objectif est d'abaisser un peu mon prix moyen d'achat et de rééquilibrer ma répartition par zone géographique au sein du portefeuille.
Mes investissements sur l'Europe de l'Est se font, compte tenu des frais d'achat, avec des sommes plus importantes donc il me fallait rééquilibrer ; d'autant plus que pour le prochain investissement au mois d'août je surveille de près les VL des fonds East Capital Explorer et MEI...

Par ailleurs je vous livre quelques mots sur la Roumanie où j'ai passé mes vacances : le pays est en plein boom c'est évident... cela construit de partout, surtout les routes qui avaient jusque là un état déplorable et qui commençent tout doucement à s'améliorer ! Une chose qui m'a frappée également, la présence bien (voire très) affichée des banques dans les petites et moyennes villes, avec leur publicité sur les crédits à la consommation, très nouveau semble t-il en Roumanie.
Beaucoup de publicité également pour les automobiles, et pas des petits modèles !
Bref les roumains se mettent à consommer et vont consommer encore longtemps...
Le secteur immobilier et de la construction m'a l'air aussi en forte croissance ; petit à petit les anciens blocks de l'époque soviétique sont ou vont être remplacés par des résidences plus modernes, en périphérie des villes... à cela s'ajoutent évidemment la construction de centres commerciaux, de magasins pour le bricolage, la déco... etc
Tout ceci n'est évidemment que mon avis, sur quelques semaines de visites (je ne peux pas tout voir ni tout comprendre), et il y a encore beaucoup à faire pour le gouvernement (certainement un peu de "corruption", une gentille "mafia" pour les routes et le littoral de la Mer Noire)...

Sylvain

PS : Merci à Pierre de m'avoir "guidé" et éclairé sur la Roumanie et les roumains


Monts Pârang (Carpates) - J'y étais ! ;)

lundi 28 juillet 2008

Info fonds : JPM Global Natural Ressources

Merci à Lupus pour cet article sur ce fonds matières premières, le JPMorgan Global Natural Ressources, que je détiens en portefeuille :
(interview de Jennifer Nille - L'Echo - 28/07/08)

Pour Ian Henderson, gestionnaire du fonds Global Natural Resources de JPMorgan Asset Management, la baisse actuelle des cours du pétrole n'est que temporaire. Malheureusement pour nous les consommateurs. Heureusement pour l'investisseur.

- La spirale baissière des prix pétroliers est-elle annonciatrice d'une vraie tendance de fond, ou simplement passagère ?

A court terme, les prix du pétrole vont rester très volatils. Toutefois, le montant des contrats ouverts a chuté à son plus bas niveau depuis 17 mois. Il est donc désormais plus que possible que les traders reconstruisent leurs positions longues (à l'achat) après avoir pris leurs bénéfices.
A court terme, les questions géopolitiques demeurent également bien présentes. Je reste très nerveux quant à la situation au Moyen Orient, en Iran et au Nigeria. A ceci, il faut ajouter la période des cyclones qui commence au Golfe du Mexique. Toutes ces raisons laissent à penser que l'offre pourrait être interrompue. De plus, le niveau de marge entre l'offre et la demande de pétrole reste très mince. La région capable d'augmenter sa production demeure le Moyen Orient. Or, la demande reste très forte dans la région. Dans les pays émergents, celle-ci continue d'être soutenue.
Certes, en Chine, elle a un peu diminué. A cause de marges de raffinage très minces, les importations de pétrole ont baissé au premier semestre de cette année. Ceci a causé quelques interruptions d'approvisionnement de carburant dans les stations d'essence du pays. Nous nous attendons à ce que les importations chinoises de pétrole rebondissent au cours de ces six prochains mois. En conclusion, le marché reste très serré. Prendre des positions courtes (à la baisse) sur les prix du brut s'avère une stratégie à court terme. Mais à moyen terme, celle-ci n'est plus payante.

- A combien voyez-vous le baril de pétrole d'ici la fin de l'année ?

Les prix du brut peuvent encore descendre pour plusieurs semaines. Mais la tendance est à la hausse. On pourrait dépasser les 150 dollars le baril cette année, même si le PNB des pays développés s'avère moins bon que prévu.

- Ceci signifie qu'investir dans le secteur de l'énergie reste toujours d'actualité ?

Tout à fait. D'autant que les ratios cours bénéfices du secteur ne sont pas élevés. Je préfère rester en amont de la tendance. Toutefois, pour investir en Europe, le choix n'est pas si grand que ça.
On retrouve surtout des grandes compagnies pétrolières intégrées, comme Total ou BP. Celles-ci sont actives dans une variété de divisions, dont la pétrochimie et le raffinage.
Investir dans celles-ci ne permet pas de jouer pleinement sur les prix du pétrole. Cependant, ces titres restent intéressants partant du point de vue de leur valorisation qui n'excèdent pas 8 fois les bénéfices 2008.

- Que faut-il dès lors privilégier au sein de ce secteur ? Les compagnies d'exploration ?

Nous regardons principalement les sociétés de taille moyenne. Parmi celles que nous aimons beaucoup, on retrouve Addax Petroleum, une société canadienne disposant d'une production offshore au Nigéria, au Gabon et au Kurdistan. Celle-ci dispose d'une capacité d'autofinancement par action supérieure à trois, et d'une croissance assez visible pour l'avenir.
Nous détenons également en portefeuille Oilexco, une entreprise britannique. Celle-ci a multiplié les découvertes aux cours de ces dernières années et connaît une croisssance exponentielle de production. Son ratio cours bénéfice s'affiche à 11 actuellement, mais il pourrait baisser. Ceci en fait une valeur très intéressante. Nous privilégions par ailleurs les sociétés actives dans la production de gaz naturel. Southwestern Energy et Chesapeake figurent parmi nos valeurs préférées. Toutes ces sociétés de taille moyenne disposent d'une possibilité de croissance de production. Les grands titres du secteur de l'énergie rencontrent par contre un problème de croissance. Il n'empêche qu'ils demeurent bon marché.

samedi 26 juillet 2008

Info fonds : MEI Roemeneï en Bulgarije Fonds

Le commentaire des gérants du MEI RBF (22/07/08) sur la situation actuelle :

Global credit crunch, heavily depreciating Dollar and record prices for oil and other commodities : 2008 has been an extra-ordinary year for investors so far. The Dutch AEX index reached its lowest level since three years and also the US Dow Jones Index closed below the level of 11,000 points for the first time since July 2006. Investors are particularly concerned about the consequences of the credit crunch and a slowdown of the world economy. MEI-Roemenie en Bulgarije Fonds (RBF) was also hit by the negative sentiment on stock exchanges. While the fund showed very strong yields in the first two years after its introduction (2006 : 28,8% and 2007 : 52,8%), RBF lost considerable ground in 2008. What are the primary reasons for this high volatility?

Liquidity is causing high volatility
The stock exchanges in both Romania and Bulgaria are still in their early stages of development. Daily liquidity is low, which can impact the prices heavily. Large buy and sell orders distort the balance between demand and supply. When sentiment is good, large buy orders cause strong increases of share prices, that only partly anticipate future fundamental development of a company. Additionally, when investors are massively selling their shares the rule applies too. This causes steep declines of the share prices.

Romania and Bulgaria
Negative sentiment on stock exchanges in USA and Western Europe increasingly affects the exchanges in Romania and Bulgaria. Driven by a range of negative news investors become more risk averse. Therefore a number of large (foreign) investors decided to sell their positions in both countries in an aggressive way. Given the low liquidity of both exchanges, this selling pressure causes steep declines of share prices. The share prices are not longer (fully) driven by fundamental factors, but primarily by current turmoil on the markets. Currently the Romanian BET Index moves around the level of July 2005, which is 25% below the level at the introduction of RBF.

Prospects
The fund management is of the opinion that the fundamentals for both countries remain strong. Economic growth for both companies during Q1 surprised on the positive side, with 8.2% for Romania and 8% for Bulgaria. Both countries benefit from the strong growth in the construction sector and are still lagging the average EU level of GDP per capita.

The valuations of the companies are very attractive, with price-earnings ratios between 5 and 10 and a strong growth of profitability. The financial institutions in both countries show a very strong growth, benefiting from the current low bank penetration. Therefore investors should look beyond the current turmoil.

Info fonds : East Capital Baltic

Voilà encore la preuve que sur le long terme les gérants peuvent faire mieux que le marché...

Le East Capital Baltic Fund fête son 10ème anniversaire cette année (juillet 2008). Depuis son lancement le 30 juin 1998, le fonds affiche une performance de 494% (EUR) alors que son indice de référence affiche une progression de 211% sur la même période.

La région des pays baltes a connu une période de croissance soutenue durant ces dix années et l’adhésion à l’UE a été bénéfique à la fois pour la région dans son ensemble et pour les sociétés. La stratégie d’East Capital fondée sur une gestion active accompagnée d’une forte présence sur le terrain a été payante, le East Capital Baltic Fund affichant une performance deux fois plus élevée que son indice de référence.

East Capital est un investisseur très actif sur la région des pays baltes depuis 10 ans et reste très confiant sur les perspectives de croissance de cette région sur le long terme. Selon Marcus Svedberg, Chief Economist chez East Capital, le ralentissement économique actuel est nécessaire pour réduire les déséquilibres économiques dûs à des niveaux de croissance très élevés. Selon lui, la croissance devrait reprendre et sera équilibrée et durable.

Le fonds est investi majoritairement dans les secteurs liés à la croissance domestique tels que les biens de consommation, le secteur bancaire et la vente au détail. Le fonds cherche également à réduire les risques de sociétés et de secteurs en diversifiant ses investissements. La répartition géographique du fonds est actuellement : 58% Lituanie, 25% Estonie et 16% Lettonie. Le fonds gère environ 100 MEUR.

Info fonds : quelques rapports de gestion semestriels

Voici quelques rapports de gestion pour le 1er semestre 2008, concernant des fonds détenus en portefeuille :

- le rapport d'Odin (p.7 pour Odin Finland et p.10 pour Odin Offshore, le tout en anglais)

- le rapport de Comgest (fonds Magellan)

- le commentaire de Ludovic Vauthier et Bruno Vanier (gérants de Saint Honoré Inde, chez Edmond de Rothschild Asset Management) sur le 1er semestre 2008 :

Sur le semestre, le marché indien perd 45,86% en euros contre 46,93% pour Saint-Honoré Inde. Cette correction est principalement due à :
1. la forte hausse de l'inflation passant de 3,8% à 11,4%, dont l'accélération s'explique par la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires. Pour contenir l'inflation, la Reserve Bank of India a augmenté le taux de financement de 7,75 à 8,5% et le taux de réserves obligatoires de 7,5 à 8,75%.
2. l'accentuation du déficit commercial (10,8 Mds$ en mai), consécutive à la hausse des prix du brut, conduisant à une dépréciation de la Roupie de 8,8% contre Dollar.
Au sein du portefeuille, face à cette forte dépréciation de la monnaie, nous nous sommes significativement renforcés dans les SSII (Infosys, Satyam) en réduisant notre surexposition dans l'engineering (Larsen, BHEL). Afin de se couvrir contre la montée du brut, nous nous sommes renforcés dans le secteur pétrolier (Cairn). Pour protéger le portefeuille et faire face à d'importants rachats, nous avons gardé un niveau de liquidités important (environ 10% du fonds en moyenne) sur le second trimestre. Le marché indien se traite à un PE moyen de 13x (contre un PE moyen de 15x sur les 10 dernières années) pour une croissance bénéficiaire qui devrait être comprise entre 16 et 18%.
Après cette forte baisse des valorisations et un effet de base favorable sur l'inflation à partir d'octobre, nous recommandons aux porteurs de revenir progressivement sur ce marché.