Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

lundi 17 octobre 2011

Plus rien ne rapporte, vraiment ? Des pistes pour les petits épargnants

Les bourses n’ont rien produit en dix ans. Les rendements des obligations sont au plus bas. Tour d’horizon des solutions proposées par les experts

En cette période de troubles sur les marchés, placer son argent est devenu un vrai casse-tête. Les bourses n’ont pratiquement rien rapporté sur dix ans, les rendements des obligations d’Etats réputés sûrs atteignent des niveaux extrêmement bas et les matières premières sortent d’un été noir. Même les comptes d’épargne – suivant les conditions obtenues – ne garantissent pas des taux d’intérêt suffisants pour couvrir les frais de gestion. Sans oublier que l’inflation, même à un niveau faible de 0,5%, rogne encore les rendements. Pour Thomas Härter, responsable de la stratégie de placement chez Swisscanto, «garder son argent en liquide n’est donc pas une bonne solution».

Malgré les craintes d’une nouvelle récession et la politique de taux bas des banques centrales qui rend la situation plus complexe, des solutions existent, assurent les experts. Tour d’horizon.

■ Les conseils de départ

Bien regarder les offres en matière de compte d’épargne et faire jouer la concurrence est déjà une première étape, explique Fabrizio Quirighetti, chef économiste chez Syz & Co. Des écarts importants peuvent exister. Par ailleurs, l’expert ajoute que l’on n’insiste jamais assez sur la diversification des classes d’actifs dans les portefeuilles.

■ Les actions, trop risquées?

Contrairement aux apparences, les actions n’ont pas été éliminées des recommandations de la plupart des experts. C’est même la contre-performance depuis janvier – -10,3% pour l’indice de référence suisse, -15,1% pour l’eurostoxx 50 et -3,7% pour le S & P 500 – qui incite nombre de stratèges à suggérer d’en profiter pour regonfler progressivement son portefeuille d’actions.

Bien sûr, ils préviennent qu’il faudra savoir garder ses nerfs et fermer les yeux dans les montagnes russes du court terme. «Un petit porteur ne doit pas essayer de jouer avec les rebonds du marché en cette période de forte volatilité», met en garde Fabrizio Quirighetti. Ce dernier recommande de privilégier des titres dits «défensifs», qui offrent une bonne visibilité sur la marche de leurs affaires et distribuent des dividendes intéressants (Nestlé, Roche), pour les conserver trois à cinq ans. Cela vaut pour les plus prudents: «Si je ne suis pas pressé, je préfère avoir l’action Swisscom, qui paie 4% ou 5% de dividende par an, plutôt que l’obligation Swisscom qui ne rapporte que 1% par an», ajoute-t-il.

Sébastien Gyger, responsable de la gestion de portefeuille pour la clientèle privée chez Lombard Odier, suggère de se concentrer sur les entreprises qui disposent d’une grande «flexibilité financière»: maîtrise des flux de trésorerie, peu de dette, faible dépendance aux dépenses gouvernementales et ayant des avantages compétitifs majeurs.

Malgré la crise qui sévit, c’est vers l’Europe que de nombreux regards se tournent, où les cours sont particulièrement bas puisqu’ils sont retournés au niveau de 1997. Ceux qui ont encore en travers de la gorge la chute vertigineuse d’UBS depuis 2007 seront peut-être échaudés par l’idée d’investir dans les actions bancaires. Mais ce sont aussi les titres les meilleur marché, soutient Thomas Härter.

■ Fuir les obligations?

Avec la politique des taux bas des banques centrales, «le coussin protecteur des obligations d’Etat n’est plus là», constate Sébastien Gyger. Le spécialiste a récemment réduit la part des obligations d’Etat, qui soit rapportent peu lorsqu’elles sont considérées comme sûres, soit portent le risque d’un endettement excessif du pays.

«Acheter un emprunt italien avec une maturité de moins de quatre ans (libellé en francs) rapporte 5,5% par an, contre 0,3% pour un emprunt de la confédération. Ce alors qu’il y a objectivement très peu de chances de voir l’Italie faire défaut dans ce laps de temps. C’est d’autant plus intéressant qu’on peut y entrer par petite tranche de 5000 francs», avance Fabrizio Quirighetti.

Les emprunts des entreprises attirent davantage: «Elles disposent des liquidités nécessaires à leur bon fonctionnement. Les marchés voient un risque de défaut élevé, que nous considérons comme exagéré», explique Frédéric Lamotte, responsable des investissements au Crédit Agricole Suisse. Il conseille d’en acheter et de les garder jusqu’à maturité, donc sans tenir compte de la valorisation quotidienne, pour profiter du versement d’un coupon ainsi que de rendements élevés. Nobel Biocare, par exemple, offre un coupon de 4% par année.

■ La solution de la pierre

Malgré les craintes d’une bulle immobilière en Suisse, la pierre reste très prisée, assure Sébastien Gyger. Mais il est peut-être trop tard: «Les taux de rendement actuels sont en dessous des moyennes historiques et l’on court le risque d’être touché en cas de retournement de marché», prévient-il.

■ L’or en question

Le métal jaune reste pour beaucoup un actif central. C’est d’ailleurs là que la progression a été fulgurante ces dernières années. Trop tard, trop cher pour y songer? «A moyen terme, l’inflation va ressurgir. L’injection de liquidité dans le système pour lutter contre la crise va nécessairement y conduire. Les lingots pourront donc constituer une protection», affirme François Savary, responsable des investissements de la banque Reyl.

D’autres sont plus nuancés. «L’or représente un investissement risqué: son prix peut rapidement fluctuer», prévient Thomas Härter. Pour lui, «inclure des matières premières – entre 5% et 15% – dans une stratégie d’investissement est toujours sensé». Mais à choisir, il conseille plutôt d’investir dans des entreprises qui produisent du pétrole ou de l’or plutôt que dans les matières premières directement.

■ S’éloigner du franc?

Il est difficile pour les petits investisseurs de spéculer sur les devises, prévient Fabrizio Quirighetti. Mais avoir une part d’euros et de dollars dans son portefeuille est toujours intéressant et l’exposition à ces monnaies peut se faire par le biais des actions. «Le dollar, surtout, car il est complètement sous-évalué et a tendance, à l’inverse de l’euro, à bien se comporter en période de crise», rappelle-t-il.

Thomas Härter suggère de s’intéresser à la couronne norvégienne. «Elle reste très bon marché, surtout par rapport au franc, alors que la situation financière du pays est au moins aussi bonne que celle de la Suisse. Mais contrairement à la nôtre, la taille de l’économie norvégienne est considérable par rapport à celle de son système financier. En cas d’aggravation de la crise de la dette en Europe, Oslo pourrait donc très bien sauver ses banques sans que l’économie du pays en soit trop affectée», argumente-t-il.

■ Les choix plus audacieux

Dans le contexte actuel, «il faut savoir modifier sa vision de l’investissement, notamment en tenant compte d’actifs encore inexistants il y a peu et qui se développent», explique François Savary. Pour lui, la dette émergente – aussi bien pour les emprunts d’Etats que de sociétés, notamment d’Asie – rentre dans cette catégorie même pour des petits investisseurs. Outre des finances publiques saines alors que les pays développés rivalisent de déficits astronomiques, l’exposition à cette région permettra de profiter de l’appréciation inévitable des monnaies de ces pays, assure-t-il.

Les fonds indiciels (ETF) peuvent aussi constituer une solution, mais l’expert met en garde: si l’offre est de plus en plus diversifiée et qu’elle permet d’investir dans des marchés plus difficiles d’accès, encore faut-il être sûr de la façon dont le produit est constitué.

(Mathilde Farine et Sebastien Dubas - LeTemps.ch - 17/10/2011)

dimanche 16 octobre 2011

Pourquoi des fonds actions françaises ?

Encore un article intéressant du site Morningstar...
avec un focus sur 4 fonds actions françaises : Moneta Multi Caps, Centifolia, Uni-Hoche et Elan Sélection France

Ces fonds gardent une légitimité pour les investisseurs hexagonaux.

Les fonds de grandes capitalisations françaises constituent le cœur du portefeuille actions de beaucoup d’investisseurs hexagonaux. L’avènement de l’euro leur a pourtant ouvert les portes d’un marché beaucoup plus vaste, permettant une plus grande diversification géographique et sectorielle. Le nombre de fonds à la disposition des investisseurs est en outre accru : les sociétés de gestion étrangères ne s’aventurent pas sur le marché des actions françaises mais offrent en revanche des produits investis en zone euro.

la suite de l'article : ici

(Mathieu Caquineau - Morningstar - 13/10/11)

"L'or reste l'unique valeur refuge"

La violente chute de l'or ne ternit pas son statut de valeur refuge, assure Jean-Bernard Guyon, Vice-Président de la société de gestion d'actifs Commodities AM. Ce spécialiste des métaux précieux anticipe une nouvelle phase de hausse, qui pourrait porter l'once à 2.300 dollars. Pour en profiter, il conseille de panacher ses investissements entre lingots et produits financiers.

Capital.fr : Considérée il y a peu comme La valeur refuge, l'or a récemment dégringolé… comment s'explique cette chute ?
Jean-Bernard Guyon : La hausse de ces derniers mois était excessive. Elle était dopée par la spéculation des hedge funds et d'autres investisseurs. Courant septembre, lorsque les autorités ont décidé d'augmenter les dépôts de garantie demandés pour couvrir les transactions sur l'or, certains ont débouclé leurs positions. La chute des cours des autres métaux, comme le cuivre, n'a rien arrangé. L'or est en effet compris dans des paniers de matières premières, dont les investisseurs se sont empressés de se dégager. Pour autant il n'y a pas de raison de s'affoler. La chute est certes brutale mais l'once progresse encore de plus de 16% depuis le début de l'année. Une superbe performance comparée à celle des actions.

Capital.fr : Le plongeon ne risque-t-il pas de se poursuivre si les spéculateurs continuent de vendre ?
Jean-Bernard Guyon : L'or ne devrait pas tomber plus bas que 1.500-1.600 dollars, car les banques centrales et les ménages, notamment en Inde et en Chine, continuent d'alimenter la demande. Autre élément positif : les taux d'intérêts réels, c'est-à-dire corrigés de l'inflation, sont très faibles, voire même négatifs en zone euro, aux Etats-Unis et en Chine. Historiquement, ce phénomène a toujours incité les investisseurs à acheter de l'or car le placement monétaire ne rapporte rien. Enfin, le métal jaune reste l'unique véritable valeur refuge. Le franc suisse, qui jouait aussi jusqu'à peu ce rôle, se heurte désormais à la réaction de la Banque centrale locale, qui a fixé un taux plancher. Quant aux obligations d'Etat américaines, elles n'affichent que de faibles rendements. Le dollar, enfin, risque d'être malmené lorsque les investisseurs prendront conscience de la situation financière – dégradée - des Etats-Unis.

Capital.fr : Jusqu'où l'once d'or peut-elle aller ?
Jean-Bernard Guyon : En 1980, l'or avait atteint 850 dollars l'once, soit environ 2.300 dollars actuels, ajusté pour l'inflation. Nous pouvons donc espérer approcher ce niveau, ce qui représente un potentiel de plus de 30%. Difficile d'imaginer pour le moment que le métal jaune aille beaucoup plus loin. Les analystes et gérants qui prédisent une once à 3.000 voire 4.000 dollars dans les prochaines années sont excessifs.

Capital.fr : Face à cette volatilité, peut on encore considérer l'or comme un bon moyen de se protéger de la chute des marchés ?
Jean-Bernard Guyon : L'or est souvent recherché en période de turbulences, mais n'a jamais été un moyen sûr à 100% de se couvrir d'une chute des marchés actions. En 2008, déjà, les cours avaient plongé en milieu d'année. L'or reste un actif financier comme un autre, sujet à de vives fluctuations. Il est donc conseillé d'allouer seulement 5 à 10% de son épargne à de l'or.

Capital.fr : Lingots, certificats, mines d'or… quels produits faut-il privilégier actuellement ?
Jean-Bernard Guyon : Le mieux est de panacher ses investissements entre ces différents supports. Je conseille actuellement de placer les trois quarts dans les actions de mines aurifères. Certes, elles souffriront en cas de baisse des Bourses. Mais elles possèdent de sérieux atouts. Elles sont hyper-rentables et leur décote face au métal jaune atteint des records. Le solde doit être investi soit dans de l'or physique, soit, pour plus de commodité, dans des trackers indexés sur les cours de l'once.

(Thomas Le Bars - Capital.fr - 05/10/11)

mardi 4 octobre 2011

Portefeuille : Achat

Pour le mois d'octobre, j'ai renforcé la semaine passée le fonds Skagen Kon-Tiki ; l'achat s'est fait vendredi 30 septembre à la VL de 57,5463 euros, directement auprès de la maison de gestion Skagen, basée en Norvège.

samedi 1 octobre 2011

Skagen exclusive : face-to-face with Kristoffer Stensrud

In this rare and exclusive interview, Skagen Funds founder and Citywire AAA rated manager Kristoffer Stensrud, takes us on a voyage of discovery across the emerging markets and, more unusually, his hometown of Stavanger.
Revealing why history never repeats but it rhymes and why 'fancy ideas' are best avoided, the Kon-Tiki fund manager explains why macro risks are no longer a concern going forward and tells us which sectors and countries he's backing for the year ahead.

lire la vidéo : ici

(Amy Williams - Citywire - 22/09/11)

"Quand le couple "manageur-entreprise" fonctionne, les performances sont au rendez-vous."

Stéphane FURET, gérant du fonds Dorval Manageurs C de Dorval Finance.

Pourquoi le thème de la compétence managériale ?

"Il n’est de richesse que d’hommes", Jean Bodin (économiste).

Nous sommes partis de l’observation suivante : quand le couple "manageur-entreprise" fonctionne, les performances sont au rendez-vous. Notre travail consiste à identifier les secteurs les plus porteurs et, au sein de ces derniers, les entreprises dont les dirigeants sont les plus performants.


Quel est le secret de ce fonds actions France, peu connu du grand public ?

Depuis sa création, nous travaillons sur l’analyse du meilleur tandem "manageur-entreprise". Cette sélection de titres repose sur une méthodologie développée par Dorval Finance : la notation qualitative des dirigeants qui cherche à isoler les qualités de "développeur" et de "gestionnaire" des manageurs. Les dirigeants sont ainsi classés en 4 catégories : "bâtisseurs", "parachutés", "héritiers" et "dauphins".

Depuis 5 ans, les meilleurs contributeurs à la performance se sont essentiellement concentrés sur les sociétés dont les dirigeants ont un profil "bâtisseurs" et "dauphins". Elles sont majoritaires dans le portefeuille.

Comment appréhendez-vous la compétence managériale ?

Pour détecter les qualités des dirigeants, nous nous intéressons notamment à leur expérience, leur équipe, leur historique en matière de croissance externe… Au-delà d’une simple analyse théorique, la sélection des valeurs passe donc par des rencontres systématiques et régulières avec les dirigeants de ces sociétés.

Comment réalisez-vous votre sélection de valeur ?

Parallèlement à l’analyse "qualitative" des dirigeants, la sélection de valeurs s’effectue au sein de titres offrant les meilleures perspectives de croissance et de valorisation. Le portefeuille est ainsi concentré sur une quarantaine de lignes. Éligible au PEA, le fonds investit dans de grandes entreprises (50 % minimum du portefeuille) mais aussi des petites et moyennes capitalisations.

Dorval Manageurs a su traverser les différentes phases de marché depuis plus de 5 ans. Comment êtes-vous investis actuellement ?

Le processus d’investissement innovant de Dorval Manageurs a démontré sa pertinence et le fonds a réussi à traverser les différentes phases de marché rencontrées depuis 5 ans. Nous n’avons pas hésité à utiliser la poche cash de 25 % (autorisé dans le cadre du PEA) pendant la crise financière de 2008, et celle plus récente de l’été 2011.

Depuis fin août, le fonds est 100 % investi avec un retour sur les valeurs "émergentes" à croissance visible et élevée (luxe, biens de consommations, industrie, etc.), malgré la révision en baisse de la croissance mondiale.

Quelle notation a reçu Dorval Manageurs ?

Noté 5 étoiles par Morningstar, le fonds est classé 24ème sur 5 ans dans la catégorie "Actions France" par EuroPerformance au 15/07/2011

(lien de l'article - Fortuneo.fr - 16/09/11)