Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

lundi 23 février 2009

Portefeuille : Arbitrage

La semaine passée j'ai procédé à la vente du fonds Performance Environnement International pour arbitrer sur les fonds Sextant PEA et JPM Global Natural Ressources. Je n'étais pas complètement mécontent de la gestion de ce fonds sur l'environnement, un secteur pourtant porteur, mais je cherche dans la mesure du possible des gérants "hors normes", ainsi qu'une concentration plus importante du portefeuille.
Sur la totalité de mes fonds, je pense que Performance Environnement International n'était pas assez hors normes justement...
j'espère donc gagner en qualité !

Note : les répartitions "fonds actions" et "actifs" sont provisoires, en attendant le réinvestissement dans le certificat or, ainsi que dans East Capital Explorer (transfert de titres - à savoir vente/achat - chez un autre courtier)

L'offensive mondiale de la Chine pour "sécuriser" ses matières premières

En visite en Australie, Lou Jiwei, le patron de CIC (China Investment Corporation), le fonds souverain chinois doté à sa création en 2007 de 200 milliards de dollars de réserves, (159 milliards d'euros) a été accueilli avec les honneurs, Il s'est aussi fait poliment expliquer les nouvelles règles que Camberra instaure pour encadrer les investissements étrangers. Le CIC est en lice, au côté d'un gros sidérurgiste d'Hunan et du groupe britannique Anglo American, pour investir dans Fortescue Metals, le troisième exportateur de minerai de fer australien.
Dans le même temps, Rio Tinto, lourdement endetté, a accepté l'offre du géant chinois de l'aluminium, Chinalco de faire monter sa participation de 9 % à 18 % pour 19,5 milliards de dollars, soit le plus gros investissement chinois jamais réalisé à l'étranger.

Minmetals, un autre groupe chinois, propose 1,7 milliard de dollars pour reprendre OZ Minerals et éponger l'intégralité de ses dettes. Quant aux liquidateurs de Windimurra, une mine de vanadium en faillite dans l'ouest australien, ils affirment être en discussion avec un repreneur chinois.

Ces acquisitions, dont plusieurs attendent l'approbation du Trésor australien, font des remous à Camberra où l'on craint que les firmes chargées d'exploiter les ressources du pays passent aux mains de ceux qui en sont leurs principaux clients, c'est-à-dire les Chinois. Elles illustrent la position de force de Pékin depuis que les cours mondiaux, en se retournant, ont fragilisé les vendeurs au profit des acheteurs. Malgré le ralentissement de son économie, la Chine a des besoins dévorants en énergie et en matières premières : son plan de relance, l'équivalent de 13 % du produit intérieur brut chinois de 2008, promet un déluge d'investissements en infrastructures, notamment en chemins de fer, gros consommateurs d'acier.

Echaudés par leurs pertes dans les institutions financières américaines, les gestionnaires des réserves de change pourraient consacrer une partie des 1 950 milliards de dollars accumulés en 2008, pour des placements bien plus tangibles et nécessaires. La frénésie d'achats chinoise donne le tournis : après des années de discussion, Chine et Russie viennent de s'entendre sur l'exploitation du pétrole de Sibérie occidentale, la Chine accordant ainsi 25 milliards de dollars de prêt à Transneft et Rosneft pour la construction d'un pipeline et la fourniture de 15 millions de tonnes de pétrole par an.

Au Brésil aussi

Au Brésil, où Xi Jinping, le dauphin pressenti d'Hu Jintao, a signé jeudi avec le président Ignacio Lula da Silva des accords de coopération sur l'énergie et les minéraux, Petroleo Brasileiro négocie l'obtention de 10 milliards de dollars de financement de la China Development Bank, pour exploiter des réserves offshore récemment découvertes. Le remboursement de ces prêts se fera en nature. Petrobras s'est aussi engagé à fournir 5 % de sa production actuelle, aux deux pétroliers chinois Sinopec et CNPC.

Le 12 février, le directeur général de Total, Christophe de Margerie, déclarait que le fonds chinois entré au capital du groupe pétrolier français en 2008 a "légèrement augmenté sa participation" et est "plus que bienvenu" pour l'accroître. Celle-ci reste "faible en termes de pourcentage, inférieure à l'objectif de 3 % à 4 % que nous nous étions fixé" a ajouté M. Margerie. Le fonds en question n'est pas le CIC, mais la SAFE (State Administration of Foreign Exchange), l'administration rattachée au ministère des finances chinois qui gère directement les réserves en devises chinoises et procède à ses propres investissements à l'étranger, notamment en bons du Trésor américain.

Elle avait acquis 1,6 % de Total pour 1,8 milliard d'euros en avril 2008. Or, mercredi, son directeur adjoint, Fang Shangpu, donnait en Chine une rare conférence de presse pour faire le point sur l'état des placements chinois, notamment aux Etats-Unis. Il déclarait que les réserves de change doivent "apporter un soutien financier, et faciliter les investissements étrangers des firmes (chinoises) pour construire l'économie nationale". En début de semaine, des médias locaux indiquaient qu'un fonds doté de réserves de change, spécialisé dans l'énergie et les matières premières était à l'étude.

Les principaux acteurs chinois :

China Minmetals C'est le premier groupe de minerais chinois.

Jiangsu Shagang Le premier sidérurgiste privé du pays a investi en Australie fin 2008.

Groupe Shougang Le quatrième sidérurgiste chinois, basé à Pékin, a repris l'australien Mount Gibson Iron en novembre 2008.

Chinalco Le groupe public est un géant de l'aluminium.

Baosteel Le sixième producteur mondial d'acier, lui aussi public, est également en expansion.

Hunan Valin Steel Ce gros sidérurgiste du Hunan est intéressé par l'australien Fortescue Metals.

(Brice Pedroletti - Le Monde - 21/02/09)

vendredi 20 février 2009

La pologne devrait bien se sortir de la crise

Jean-Marie Laporte dirige le bureau parisien de la société de gestion East Capital, qui investit essentiellement dans les pays de l'est et en Russie. Il détaille la situation économique de ces pays, après l'alerte lancée par l'agence Moody's sur leurs banques.

Lefigaro.fr / jdf.com : Comment expliquez-vous la violence de la chute des marchés financiers d'Europe de l'Est ?

Jean-Marie Laporte : Les pays d'Europe de l'Est ont connu la crise après les marchés occidentaux. Alors que les indices aux Etats-Unis ont commencé à plonger dès 2007, le marché russe a atteint son plus haut niveau en mai 2008. D'abord épargnée par la crise, la Russie a été rattrapée par le marasme économique, et a dû affronter en même temps le brutal repli des cours du pétrole, à partir de juillet dernier. En seulement six mois, entre mai et octobre dernier, le marché russe a perdu 75% de sa valeur. Il y a donc eu un effet de rattrapage très violent.

Pourquoi un revirement aussi violent n'était-il pas attendu ?

Le secteur bancaire occupe une place modeste par rapport au PIB des pays d'Europe de l'Est. Ils se contentent de développer les réseaux de collecte et de prêts sur leurs marchés domestiques. Le total des actifs bancaires en Russie représente un montant égal à 60% du PIB du pays, alors que les actifs de la seule Royal Bank of Scotland atteignent 100% du PIB britannique.Il semblait donc crédible que les pays d'Europe de l'Est soient moins touchés par l'explosion de la bulle des subprimes. Par ailleurs, les principaux pays représentants de cette zone paraissaient à l'abri de par leur faible participation au commerce mondial. La Russie affiche en effet un niveau d'exportation de 26%, la Turquie de 16% et la Pologne de 33%. Mais cette faible ouverture à l'international n'a pas permis d'éviter la contagion de la crise.

Quel facteur a déclenché la crise en Europe de l'Est ?

Les pays d'Europe de l'Est ont malgré tout été entraînés dans la crise du fait de l'endettement en devises étrangères. Ainsi, en Russie, les investisseurs étrangers ont commencé à retirer leurs capitaux investis dans le pays, les entreprises locales ont éprouvé des difficultés à se refinancer, et une partie des agents économiques ont converti leurs actifs en rouble en dollars. La monnaie russe a donc soudain été massivement vendue sur les marchés des changes, ce qui a entraîné une chute de sa valeur. Un tiers des réserves en devises de la Russie ont été employée pour tenter d'arrêter la baisse du rouble. Aujourd'hui, la monnaie russe semble avoir atteint son taux d'équilibre. La crise en Russie devrait donc se régler rapidement.

Quel est le pays le plus vulnérable actuellement ?

La situation la plus critique s'observe en Ukraine, qui a déjà bénéficié d'une aide par la Fonds monétaire international de 16,5 milliards de dollars. Le pays souffre d'un fort déficit commercial, qui atteint environ 25% du PIB. Par ailleurs, les prix en Ukraine progressent à un rythme très rapide. Sa monnaie s'effondre : elle a perdu la moitié de sa valeur au cours du second semestre 2008. L'industrie locale, exportatrice d'acier et de matières premières agricoles et alimentaires, perd des débouchés. Ce pays a donc du mal à faire face à ses dettes. A cette situation économique difficile s'ajoute une crise entre le président ukrainien et son premier ministre. Ce bras de fer politique devrait perdurer jusqu'à la prochaine élection présidentielle de janvier 2010. En attendant, les mesures nécessaires au redémarrage de la croissance risquent de ne pas être prises.

Quels risques présentent les autres pays d'Europe de l'Est ?

La Bulgarie, les Pays Baltes, la Roumanie et la Hongrie doivent faire face à des difficultés. La Slovaquie et la Slovénie sont touchées par les turbulences, mais leur participation à la zone euro leur offre une protection. La République Tchèque semble également à l'abri. La Pologne surtout apparaît comme un pays bien géré, soutenu par son commerce extérieur. Elle devrait faire partie des pays qui sortiront le mieux de la crise. Cependant, tous restent concernés par le manque de liquidités à l'international, du fait de l'endettement des agents économiques en dollars.

La Pologne estime désormais ne plus être en mesure de remplir les conditions préalables à l'adoption de l'euro. Quand ce dossier pourra-t-il être ouvert à nouveau ?

L'équilibre de son budget et la bonne tenue de son commerce extérieur constituent les atouts de la Pologne pour prétendre à l'entrée dans la zone euro. Le tourbillon monétaire actuel ne permet pas de poursuivre ce projet d'adhésion. Mais quand la situation sera stabilisée, après la reprise du dollar et une intervention suffisante des autorités internationales, la reprise de ce dossier peut s'avérer rapide, c'est-à-dire à un horizon de six mois à un an.

Votre maison de gestion investit essentiellement dans les pays d'Europe de l'Est. Comment construisez-vous votre portefeuille dans cette zone actuellement ?

Nous avons renforcé l'allocation sur la Russie, qui concentre 50% dans nos fonds investis en Europe de l'Est. Le marché russe est peu cher, et il offre notamment des opportunités sur les sociétés pétrolières : Lukhoil, Rosneft et Gazprom. Réunies, ces trois groupes russes affichent une valorisation identique à celle de la seule société brésilienne Petrobras. Or, la Russie produit 9 millions de barils de pétrole par jour, soit quatre fois plus que le Brésil. Les pétroliers russes sont donc sous-valorisés en bourse. Après la Russie, nous investissons en Turquie et en Pologne.Ces trois pays représentent ensemble les deux tiers de notre portefeuille. Nous avons sorti les valeurs bancaires turques et autrichiennes de notre sélection. Nous sommes convaincus que la croissance renaîtra grâce à la reprise en Chine et aux Etats-Unis. Mais c'est la consommation interne qui portera la relance. Nous misons donc sur les valeurs défensives, avec beaucoup de trésorerie disponible et peu de dette. Des titres de la distribution sont intéressants.Nous favorisons par ailleurs les sociétés qui bénéficient de rentrées fixes, grâce à l'abonnement de leurs clients, comme dans le secteur de la téléphonie mobile. Les valeurs à haut rendement, qui versent des dividendes élevés, constituent une autre priorité d'investissement, depuis octobre dernier.

(Propos recueillis par Perrine Créquy - Lefigaro.fr et jdf.com - 19/02/09)

jeudi 19 février 2009

Pétrole : profiter de la baisse des cours pour investir

Philippe Chalmin, directeur du cercle CyclOpe et professeur à l'Université Paris Dauphine, estime que la baisse des cours du pétrole crée les bases d'une hausse future.

Quels niveaux de cours prévoyez-vous pour le pétrole dans les prochains mois ?

Nous, économistes, nous sommes tellement trompés par le passé que je ne me risquerais pas à une prévision, mais seulement à un pronostic. Le baril pourrait valoir entre 30 et 50 dollars jusqu'à l'été prochain. La forte volatilité devrait persister. Ensuite, et si la croissance économique repart dans les prochains mois, alors le prix du pétrole pourrait se redresser vers la fin de l'année. Le prix du pétrole en 2009 devrait donc s'établir en moyenne à 50 dollars le baril, soit une baisse de 50% par rapport à 2008. Je suis un peu plus optimiste que certains de mes collègues, qui tablent sur une moyenne annuelle de 35 dollars le baril. Il convient de rester prudent, car l'incertitude règne tant sur la sortie de crise que sur les événements géopolitiques.

Faut-il définitivement abandonner l'idée d'un baril à 150 dollars ?

Il n'y aura pas de reprise du marché pétrolier avant fin 2011 ou 2012. Les prix vont demeurer bas car le marché est très bien approvisionné : les producteurs ne sont pas prêts à réduire leurs capacités. Ils ont besoin d'argent, car ils ont lancé des projets pharaoniques grâce à la manne générée par la flambée des cours l'an dernier. Avec l'effondrement des cours et la crise économique, ils voient leurs revenus chuter, tout comme leur pouvoir géopolitique.

Comment les producteurs investissent-ils avec de tels niveaux de cours ?

A 40 dollars le baril, l'exploration devient trop coûteuse. Produire du pétrole avec un forage offshore devient rentable à partir du moment où le baril se vend pour 75 ou 80 dollars. De nombreux groupes pétroliers vont donc suspendre leurs projets d'investissement. Les recherches de nouveaux gisements, destinés à remplacer les existants qui s'épuisent, vont donc être suspendues. Sachant qu'il faut compter dix ou quinze ans entre le premier forage et la pleine production d'un champ pétrolifère, la situation actuelle va engendrer une pénurie dans le futur. Les investisseurs devraient donc profiter dès maintenant de la baisse des cours pour investir dans le secteur, avec un horizon de long terme.

(Propos recueillis par Perrine Créquy - Lefigaro.fr et jdf.com - 12/02/09)

Portefeuille : Renforcement

Pour le mois de février je renforce cette semaine les fonds Odin Finland et Odin Offshore : à la VL de lundi soit 2677,65 NOK pour Odin Finland, et à la VL de mardi soit 133,72 NOK pour Odin Offshore.

lundi 16 février 2009

Portefeuille : Vente-Achat

Souhaitant changer de courtier en ligne pour la détention de mon certificat Power Up sur l'or, j'ai vendu ce lundi toutes mes parts au cours de 26,11 euros, soit +98% depuis l'achat en septembre 2008.
Je n'ai pas opté pour un transfert de titres et profite donc pour vendre du cours élevé de l'once d'or en ce moment... avant le rachat dans les prochains jours ou semaines.

dimanche 15 février 2009

Info fonds : East Capital Explorer

Petit récapitulatif des valeurs liquidatives du fonds et du cours de l'action ECEX (SE0002158568), suite à la parution de la dernière VL mensuelle :


(cliquer sur le tableau pour l'agrandir)

Russie : production de pétrole en baisse d'ici 2013 ?

Manière détournée d'attirer les investisseurs ?

Alors que le cours de pétrole n'en finit pas de dégringoler..., le ministre russe de l'Energie, Sergueï Chmatko a déclaré en fin de semaine que la production de pétrole en Russie pourrait baisser de manière relativement importante d'ici à 2013.

Tout en affirmant parallèlement que le manque d'investissements dans le secteur pétrolier russe sera supérieur à 200 milliards de roubles (4,5 milliards d'euros) cette année...

Lors d'une réunion consacrée au développement de la branche, le ministre russe de l'Energie a ainsi affirmé que d'ici 2013 le volume de production pourrait n'atteindre que 450 millions de tonnes, contre 488 millions de tonnes en 2008.
Ce pronostic se fonde sur les données présentées par les compagnies pétrolières au ministère russe de l'Energie. Et les choses ne s'avèrent guère réjouissantes pour les entreprises, Sergueï Chmatko estimant même que la “branche stagne”.

Connaissant les fins stratèges russes, cette annonce pourrait être un ardent appel du pied pour signifier aux pays consommateurs que la flambée du brut pourrait reprendre à cette date, voire même plus tôt, si l'exploration de nouveaux gisements n'est pas réalisée d'ici là.
Car la problématique est bien la suivante : la baisse actuelle du prix de baril réduit tant la manne pétrolière des pays producteurs - et donc leur capacité de financement – que la rentabilité d'éventuels projets d'exploration. Entraînant à terme une baisse de l'offre qui pourrait rapidement faire monter les cours.

Lors d'une réunion présidée par le désormais Premier ministre, Vladimir Poutine, Sergueï Chmatko a également déclaré que le manque d'investissements dans le secteur pétrolier russe ne permettrait pas d'atteindre les objectifs stratégiques. S'il devrait s'établir à 200 milliards de roubles cette année, il pourrait - selon lui - être encore plus élevé en 2010, les estimations tablant sur une fourchette comprise entre 500 et 600 milliards de roubles.
Car les groupes pétroliers opérant en Russie ont fortement réduit leurs programmes d'investissements pour 2009. Raisons officielles : la crise économique et financière internationale assortie d'un régime fiscal jugé trop pesant.

Certes, si l'on écoute Poutine, l'Etat a déjà accordé des baisses d'impôts de 500 milliards de roubles (11,2 milliards d'euros) au secteur de l'industrie pétrolière. D'autres allègements fiscaux pour certains types de champs pétroliers sont également à l'étude.
Mais selon le chef du gouvernement, les groupes pétroliers devaient utiliser cette aide pour investir et non pour verser des bonus à ses dirigeants. "Nous sommes en droit d'attendre" que ces aides soient destinés à "financer des investissements dans la prospection géologique et l'extraction, et non dépensées pour le paiement de bonus et autres choses non importantes", a affirmé M. Poutine au cours de cette conférence.

Cqfd ?

(leblogfinance - 15/02/09)