Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
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jeudi 29 août 2013

Selon Marc Faber, les investisseurs ont été trop optimistes envers l’Asie

Les turbulences dans les marchés vont continuer, selon le gourou de l’investissement. L’Inde devrait prendre des mesures douloureuses pour soutenir sa monnaie.

Après plusieurs jours de turbulences, certaines places asiatiques étaient encore dans le rouge mercredi. Si l’Indonésie, parmi les plus affectées lors de ces dernières séances, a gagné 1% hier, la Thaïlande et l’Inde perdaient respectivement 1,2% et 1,8%.

«Les investisseurs ont été beaucoup trop optimistes, notamment à propos de la Thaïlande, des Philippines et de l’Indonésie, affirme Marc Faber. Ils se rendent désormais compte que la croissance ralentit.» D’où les ventes d’actions ces derniers jours et les pressions sur les devises de ces pays.

«Un changement fondamental s’est produit dans ces pays au cours des deux dernières années: ils ont commencé à afficher des déficits des comptes courants», explique le gourou de l’investis­sement, connu pour sa lettre ­financière mensuelle intitulée The Gloom, Boom & Doom Report. Il estime que ces économies ont été stimulées de manière artificielle par la croissance du crédit. «Il y a eu des excès, mais ce n’est pas comparable avec la crise de 1997», poursuit-il. Plusieurs monnaies, dont le baht thaïlandais, avaient alors perdu la moitié de leur valeur. «Aujourd’hui, la chute d’une devise n’est pas un problème en soi. C’est le symptôme d’un problème de déséquilibre des comptes courants et d’une consommation excessive, qui crée de l’inflation, qui, elle, provoque ensuite la dépréciation de la monnaie», explique Marc Faber. En outre, elles dépendent beaucoup de la santé de la Chine pour leurs exportations de matières premières. Or, celle-ci ralentit dans des proportions bien plus importantes que ne le révèlent les chiffres officiels, juge ce Suisse établi en Thaïlande. Il doute également des prévisions des grandes banques étrangères présentes dans le pays, «car elles recherchent des contrats avec le gouvernement et n’ont donc aucun intérêt à dire la vérité sur l’état de l’économie chinoise». C’est visible, selon lui, dans l’évolution du commerce extérieur avec les principaux partenaires de Pékin. Les statistiques d’exportations divergent par rapport à ce que certains pays, comme la Corée du Sud, affirment importer de Chine. «A qui faites-vous le plus confiance pour révéler des chiffres fiables? A la Corée du Sud ou à la Chine?» demande Marc Faber.

Egalement prise dans la tourmente des marchés, l’Inde a vu hier sa monnaie se stabiliser ­quelques heures avant de poursuivre sa chute et de marquer un nouveau record de faiblesse à 64,55 roupies pour un dollar. La banque centrale a annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, vouloir racheter pour 80 milliards de roupies (environ 1,15 milliard de francs) d’obligations d’Etat. «Ce type de soutien est généralement voué à l’échec, considère Marc Faber. Si l’Inde veut vraiment défendre sa monnaie, elle devra relever fortement ses taux d’intérêt, aux alentour de 12 ou 13%, mais cela risque d’être douloureux et de freiner davantage la croissance.»

Dans le contexte actuel, il ne conseille pas d’investir dans les marchés d’actions asiatiques. La bourse des Philippines est à un niveau trois à quatre fois plus élevé que son point bas de 2009, précise-t-il. «Il faut donc s’attendre à une poursuite de la baisse de ces marchés.» Même s’il souligne qu’à moyen terme, les perspectives de croissance sont meilleures qu’en Europe ou aux Etats-Unis. «Si on me pointe un pistolet sur la tempe et qu’on me demande de choisir entre investir en Inde ou aux Etats-Unis, je choisirai le premier pays, dont la bourse a déjà beaucoup perdu de terrain, alors que Wall Street a affiché une performance de 50% plus élevée que dans la plupart des marchés émergents.»

(Mathilde Farine - LeTemps.ch - 22/08/13)

Nouveau paradigme dans les marchés émergents

Nous assistons dans les pays émergents à une transition générale d’un modèle de croissance basé sur les exportations vers un modèle durablement stable orienté vers la consommation domestique

Depuis le début de l’année, on observe la forte montée des indices boursiers des pays développés (+17% pour le S&P 500, et +7,6% pour l’Euro Stoxx 50), au détriment de ceux des pays émergents (–8,3% pour l’index MSCI EM, –6,5% au Brésil, –2,5% en Russie, –8,3% en Chine).

S’agit-il d’une tendance lourde par rapport à des attentes trop fortes envers ces pays, ou d’un mouvement de balancier qui se corrigera de lui-même?

A y regarder de plus près, l’enthousiasme moutonnier qui règne sur les bourses développées est largement entretenu par un «quantitative easing» (QE ou assouplissement quantitatif), nécessairement conjoncturel, tant aux Etats-Unis qu’au Japon (troisième économie mondiale, ne l’oublions pas), conduisant aujourd’hui à valoriser le S&P 500 à 13,5 fois les bénéfices attendus en 2013, alors que la bourse de Shanghai est valorisée à 8 fois et celle de Moscou à 5,5 fois.

Certes, les BRICS, prématurément considérés comme des miracles économiques (900 millions d’emplois y ont été créés en dix ans, contre 160 millions dans les pays développés), sont maintenant remisés au rang de systèmes capitalistes autoritaires ou de démocraties gérées, dans lesquelles la recherche de la maximisation des profits pour l’actionnaire peut passer après une politique gouvernementale de plein-emploi (en Chine) ou de subvention des prix de biens de consommation (Brésil, Russie et Inde).

Cela étant, les fondamentaux économiques sont là avec une croissance significativement plus importante que celle des pays développés, une main-d’œuvre abondante, qualifiée et toujours compétitive malgré les ajustements salariaux des dernières années.

En fait, nous assistons dans les pays émergents à une transition générale d’un modèle de croissance basé sur les exportations, donc cyclique puisque soumis aux aléas économiques et financiers des pays développés, destinataires ultimes desdites exportations, vers un modèle durablement stable orienté vers la consommation domestique, du fait de l’émergence grandissante d’une classe moyenne.

Sur le plan financier, les pays émergents possèdent des leviers d’action autrement plus importants puisque leur dette souveraine représente 32% de leur PIB, leurs entreprises y sont en moyenne peu endettées, et leurs banques moins exposées à un risque systémique.

En definitive, à 7,5%, la croissance chinoise reste tout à fait enviable, de même que la Russie, avec 2,5% de croissance et seulement 9% de dette souveraine par rapport au PIB, à comparer respectivement à 2% aux Etats-Unis et 110% de dette souveraine.

Sur ces bases, nous entrons clairement dans un nouveau paradigme, celui de valorisation des bourses émergentes basée sur une croissance avant tout domestique, plus qualitative que quantitative.

(Agnes Arlandis / Responsable des marchés émergents, HSBC - LeTemps.ch - 19/08/13)

Le palladium, le plus performant des métaux précieux

Les métaux précieux ont subi quelques soubresauts cette année, l’or perdant 25%, sans que cela soit justifié par l’environnement économique. Le palladium tire son épingle du jeu et devrait continuer de le faire, surtout si les indicateurs s’améliorent.

Le marché des métaux précieux a connu de fortes secousses au cours des deux premiers trimestres de l’année 2013. L’évolution majoritairement négative des cours a surpris de nombreux investisseurs, et pour cause: en analysant le contexte ayant éventuellement provoqué de fortes fluctuations, on constate un écart considérable entre l’économie réelle et l’évolution des marchés financiers.

En effet, la crise mondiale de la dette et de la croissance n’est pas résolue et les conditions élémentaires d’une reprise durable aux Etats-Unis, au Japon et en Europe ne sont pas encore réunies. Or, le cours de l’or a subi une correction de plus de 25%. Dans le cas spécifique du métal jaune, les causes et les effets sont entrés dans un cercle vicieux. Les ventes des investisseurs institutionnels, qui touchaient ainsi leurs bénéfices après douze années consécutives de hausse, ont été dans un premier temps sous-estimées. Puis une vague d’autres paris baissiers sur l’or s’est ensuite rapidement répandue, provoquant une correction de 17% sur une semaine en avril. Finalement, le cours est passé de 1700 dollars, au début de l’année, à 1200 dollars fin juin. Depuis, on assiste à une reprise au-dessus du seuil de 1320 dollars.

En raison de son importance, l’or représente un exemple significatif de l’impact possible d’opportunités de marché à court terme sur l’évolution des cours, alors déconnectée de la réalité. En effet, nous n’avons constaté ni croissance économique durable, ni reprise significative sur le marché du travail. Si cela avait été le cas, le prix de l’or aurait été corrigé à juste titre, en raison de la disparition des primes de risque. Dans le même temps, les métaux précieux comme le platine et le palladium, principalement utilisés dans l’industrie, auraient dû nettement progresser. Or, cela ne s’est pas produit non plus. Tous les métaux précieux ont été touchés en avril par de fortes corrections, indépendamment de certains résultats encourageants dans la vente d’automobiles qui, dans des conditions normales, auraient été favorables au palladium.

Mais, contrairement aux cas de l’argent et de l’or, les investisseurs se sont engagés de façon plus positive vis-à-vis du palladium, profitant des corrections de prix pour faire leurs achats. On le constate avec la croissance des stocks de couverture des ETF sur le palladium. Certes, le palladium n’a pu se soustraire à la tendance du marché de l’or, référence pour les métaux précieux, mais il a montré des signes clairement positifs, contrairement au métal jaune. Après les corrections marquées sur les métaux précieux, le palladium a pu récupérer autour de 18% en avril et 11% en juillet. Cette solidité s’explique par deux évolutions.

D’un côté, les ventes mondiales d’automobiles, malgré des craintes de récession, ont été meilleures que prévu, et le renforcement des règles en matière d’émissions, en Chine avec la China-V-Norm et en Europe avec les normes EURO V et VI, a commencé à produire ses effets. Les normes d’émission apportent l’impulsion nécessaire au passage à des processus de combustion plus efficaces pour les véhicules particuliers et les poids lourds au diesel. D’un autre côté, les extractions minières limitées provoquent un déséquilibre entre l’offre et la demande, avec un marché du palladium en légère pénurie. Combinés, ces deux facteurs sont susceptibles d’éveiller l’intérêt des investisseurs. Pour l’or et l’argent, ces derniers ont misé sur une chute des cours et, en raison de la mauvaise opinion du marché, seul un petit nombre a vu dans ces corrections une opportunité d’entrée intéressante. Dans le cas du palladium, beaucoup semblent au contraire estimer que les phases de correction ne sont pas le signe d’une tendance négative mais qu’elles offrent un point d’entrée bienvenu. Dans ce contexte, le palladium a pu se soustraire aux tendances défavorables des autres métaux précieux, évoluant depuis le début de l’année dans une marge de fluctuation comprise entre +/–10%.

La progression depuis le début de l’année atteint +5%. Au premier semestre, le palladium a donc été le plus performant de tous les métaux précieux, et ses qualités laissent présager un bon deuxième semestre. En effet, les perspectives de nouvelles hausses des cours en cas de statistiques positives dans l’industrie automobile restent absolument intactes.

(Stephan Müller / Product Management & Development, Swiss & Global Asset Management - LeTemps.ch - 19/08/13)

Portefeuille : Achat

Pour le mois de juillet et août (simultanément), j'ai procédé au renforcement du fonds Skagen Kon-Tiki.
L'achat du fonds s'est fait le 27 août à la VL de 67,3058 euros (économies mensuelles provenant du salaire).

Suite à un évènement familial important, le portefeuille Yayofonds ne sera désormais plus alimenté par les économies mensuelles, qui vont être investies sur un nouveau portefeuille à part, toujours un portefeuille d'OPCVM.
Je pourrais bien sûr être amené à arbitrer certains fonds du portefeuille Yayofonds s'il y a besoin et la mise à jour sur la colonne de droite sera toujours effectuée.

Concernant le nouveau portefeuille, il sera pour l'instant composé de deux fonds : les fonds First State Global Emerging Markets Leaders Fund Class A et M&G Global Dividend EUR A, tous deux logés au sein d'une assurance-vie en ligne.