Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mardi 28 décembre 2010

Investisseurs : un sentiment "bull" qui frôle les extrêmes !

Les contrariants vont aimer...

This week’s surveys of bullish sentiment from Investors Intelligence (II) and the American Association of Individual Investors (AAII) showed the ninth highest combined reading since 1987, and it was the sixth period ever where the combined reading was above 120%. One place where the holiday spirit is not in short supply is the equity market.



(bespokeinvest - 23/12/10)

East Capital : Questions-Réponses en direct, du 09 décembre 2010 (sous-titrages en français)

Voici une vidéo de 20mn, sous-titrée en français (merci !), provenant du site d'East Capital, la maison de gestion que l'on ne présente plus, spécialisée sur les marchés d'Europe de l'Est.
Le sommaire de l'interview :

1 - Intro et agenda
2 - Crise de la dette souveraine dans la zone Euro
3 - La zone Euro et son impact sur la perception des marchés d'Europe de l'Est
4 - La Turquie est-elle à son point haut ?
5 - Contrôle de l'inflation en Turquie
6 - Russie : investissement de Pepsico dans Wimm Bill Dann
7 - Politique fiscale russe
8 - Prévisions sur les prix du pétrole
9 - Consommation domestique en Russie
10 - Inflation en Russie
11 - Perspectives pour la Hongrie
12 - Pays Baltes : appétit pour les réformes
13 - Résoluation de la crise bancaire balte, secteurs et entreprises attractifs en 2011
14 - Convergence à plusieurs vitesses en 2011
15 - Effets de la liquidité mondiale sur l'Europe de l'Est

pour lire cette vidéo, rendez-vous ici (en bas à droite de la page)

lundi 20 décembre 2010

Surpondérer la consommation des «émergents»


Eric Le Coz, Membre du comité d’investissement de Carmignac Gestion

- Le Temps : Quelles sont les perspectives des marchés d’actions en 2011 ? Lesquels préférer ?
Eric Le Coz : Pour 2011, les marchés actions devraient enregistrer de meilleures performances que les actifs obligataires. En effet, au cours des prochains mois, les actions bénéficieront sans doute de mouvements de réallocation de la part des investisseurs qui se sont massivement tournés vers les obligations depuis la crise. De plus, elles profiteront également d’un contexte rendu attrayant par l’afflux de liquidités lié aux politiques monétaires accommodantes.

En Europe, face à la persistance de la crise, en dépit de niveaux de valorisation relativement bas, les perspectives demeurent relativement moroses. Outre-Atlantique, si la confirmation du redémarrage de l’économie se fait attendre, nous restons confiants quant au potentiel d’appréciation des actions américaines au regard d’une valorisation toujours attractive.

La crise de solvabilité des Etats périphériques de la zone euro, d’une part, et le «quantitative easing» américain, de l’autre, maintiendront une forte volatilité sur la parité euro contre dollar. A contrario, au sein des pays émergents, si l’apparition de tensions inflationnistes pourrait limiter la surperformance qu’ils ont enregistrée par rapport aux pays développés en 2010, ils seront sans aucun doute les premiers bénéficiaires de flux de capitaux encore plus importants qu’aujourd’hui sous l’effet d’une liquidité globale surabondante.

– Quels actifs surpondérer et quels actifs sous-pondérer ?
– Les pays neufs devraient sortir grands vainqueurs de ce nouveau contexte économique. Il convient donc de surpondérer les actifs émergents pouvant bénéficier de la croissance de la consommation domestique. L’amélioration du niveau de vie dans ces pays crée un potentiel considérable pour les entreprises domestiques positionnées dans les domaines de la santé, de la distribution alimentaire, de la banque de détail, mais également de l’électronique et des biens de consommation. Corollaire de la croissance de cette zone géographique, les ressources naturelles devraient également bénéficier de cette dynamique.

Si nous restons prudents sur les actifs européens dans leur ensemble, tant que la zone euro restera dans une situation délicate, certaines entreprises aux modèles d’affaires solides et aux marques fortes capables de tirer parti de l’élévation du niveau de vie des consommateurs des pays émergents pourront vraisemblablement tirer leur épingle du jeu.

Du côté des obligations, sur fond de crise souveraine européenne, il semble plus prudent de rester à l’écart des dettes périphériques.

A contrario, les emprunts privés et les obligations émergentes devraient bénéficier des conditions de liquidités favorables liées à la politique accommodante de la Fed. Quant au segment haut rendement, il conserve son potentiel dans un contexte où les entreprises ont bénéficié du mouvement de restauration de leurs bilans en 2010.

– Quelles monnaies faut-il privilégier ?
– Du fait du différentiel de croissance, les devises émergentes devraient poursuivre leur revalorisation tendancielle face aux monnaies des économies développées. En effet, la monnaie unique devrait continuer à pâtir de la fragilité de la zone euro. Dans le même temps, la poursuite des politiques monétaires accommodantes aux Etats-Unis exerce également des pressions baissières sur le dollar.

Dans ce contexte de forte volatilité sur le marché des changes, la thématique aurifère conserve toute sa pertinence.

– Quels sont les principaux risques et comment s’en protéger ?
– A partir du moment où les marchés deviennent de plus en plus dépendants d’initiatives d’ordre politique, pas toujours aisément prévisibles et dont les modalités de mise en place suscitent des incertitudes additionnelles, il convient d’adopter une gestion réactive capable de modifier son profil en fonction des phases d’aversion ou d’appétit pour les risques des marchés et de jouer différentes zones géographiques sur un univers d’investissement le plus large possible.

(Emmanuel Garessus - le Temps - 13/12/10)

Angus Tulloch: les actions des pays développés pourraient surperformer celles des pays émergents en 2011

Le fonds First State Asia Pacific Leaders fait parti du portefeuille.

After dominating investment flows and returns in 2010 the tide may now be turning on emerging market equities says Angus Tulloch, manager of First State’s Asia Pacific Leaders fund.

‘There is a case for arguing that developed market equities will outperform, especially given the extent to which the converse has been true for a very extended period,’ the renowned Asia specialist told Citywire.
He continued: ‘We are currently finding the most attractive investment opportunities often to be listed in developed markets, but with much of their economic exposure being in the developing world.’
By adopting an absolute return mindset the team avoid the risk of being carried away by what they describe as ‘indiscriminate market euphoria’ and therefore focus on owning sensibly priced quality businesses with a sustainable long-term growth outlook at all times.

This approach has thrown up a diverse range of opportunities the most exciting of which Tulloch believes can be found in Africa.
‘Insofar as one can generalise, we consider Africa the most interesting emerging area for investment at present. North Asia also presents some attractive opportunities. South Korea (but currently high risk) and Taiwan may well outperform, especially if the technology outlook continues to improve,' said Tulloch.
He added: ‘South Korean companies have identified certain branded niches (cosmetics as well as consumer electronics) and valuations are still reasonable. Taiwan should continue to benefit from a rapid improvement in its relationship with China, while it boasts some of the best managements in the region.’

In regards to specific stocks in these regions, Tulloch highlighted what he describes as an ‘ethical’ South Korean pharmaceutical company.
‘We like Yuhan, a South Korean pharmaceutical company with a Kimberly Clark joint venture in manufacturing personal care products, diaper and paper tissues. The Korean drug industry has been beset with problems of dubious sales commission arrangements for the last couple of years, but these now seem to have been sorted out. As the most ethical participant in the sector, we expect the new environment to favour Yuhan which has a strong pipeline of new products to be launched shortly. The outlook for Kimberley Clark in Korea and China also looks very promising,’ he concluded.

(Amy Williams - Citywire - 16/12/10)

mardi 7 décembre 2010

Les matières premières profiteront du rebond de l’activité économique mondiale

(Entretien avec Evy Hambro, gérant du fonds BlackRock World Mining)

À la traîne en 2010, le pétrole pourrait progresser grâce à la reprise de la demande. Le potentiel de hausse de l’or demeure important. Surtout, il faut miser sur les ressources dont l’offre est limitée par des contraintes structurelles

Force est de constater que la croissance vigoureuse des économies émergentes sera un facteur essentiel de l’évolution de la demande en matières premières. La part des économies chinoises et indiennes (proche de 20%) devrait encore grossir à long terme. Les tendances de fond, notamment démographiques, vont stimuler la demande en «commodities». Il sera donc crucial de savoir identifier les matières premières qui seront nécessaires à ces économies et de connaître les volumes qu’elles possèdent et exportent. La Chine est le premier consommateur mondial de matières premières, à l’exception du pétrole. Selon le consensus des prévisionnistes, la croissance du pays devrait s’établir entre 8 et 10% en 2011. A court terme, le prochain Plan quinquennal des autorités chinoises va avoir une influence importante sur les marchés des matières premières. A plus long terme, son incidence sera considérable. Dans un contexte de poursuite du rebond de l’économie mondiale, nous tablons pour 2011 sur une demande accrue en matières premières.

Si les médias se sont surtout intéressés à l’or cette année, d’autres métaux ont évolué de manière intéressante. Le rebond marqué de l’activité industrielle s’est traduit par une hausse sensible des cours de l’argent et du cuivre, avec des progressions de 41% et 12% respectivement, selon Datastream. Depuis la crise financière, l’offre de certains métaux est repartie à la hausse grâce au rebond de la demande. Pour d’autres, en particulier le cuivre, l’augmentation de la production a été plus difficile. Plusieurs facteurs structurels pèsent sur l’offre: l’augmentation des exploitations minières en sous-sol, l’extraction accrue dans des gisements de minerai dont la teneur en cuivre est plus faible et l’instabilité politique dans certains pays comme la République démocratique du Congo. Les perspectives de l’offre sont donc limitées, alors que la demande industrielle a entamé un rebond (le cuivre est un composant essentiel des infrastructures électriques et des biens de consommation durables) et qu’apparaissent un déficit et un assèchement des stocks. Le cours du métal rouge va donc probablement s’inscrire en hausse.

L es dynamiques du marché du charbon à coke ont également beaucoup évolué. Gros exportateur jusqu’en 2009, la Chine est aussi devenue aujourd’hui l’un des principaux importateurs. En 2004/2005, la tonne de charbon à coke coûtait environ 50 dollars; aujourd’hui, elle est proche de 200 dollars. Alimentée par l’embellie de la croissance mondiale et de la production industrielle, la production d’acier sera probablement l’un des catalyseurs de la demande en charbon à coke en 2011.

A la traîne du rebond des matières premières en 2010, le pétrole continue, quant à lui, à évoluer entre 60 et 80 dollars le baril. La demande en pétrole a chuté pendant la crise, et le redressement progressif qui a suivi a été absorbé par les stocks abondants et les capacités inutilisées de l’OPEP. Et, à quelques reprises, le prix du baril est sorti du canal susmentionné, en raison de l’accès de faiblesse du billet vert. La demande mondiale a augmenté de 2,7% au premier semestre 2010, selon l’Agence internationale de l’énergie. Cette dernière estime que la croissance de la demande sera supérieure à celle de l’offre (hors OPEP) de 1,4 million de barils par jour en 2010, ce qui réduira les stocks et les capacités de production inutilisées de l’OPEP. Les marchés émergents jouent un rôle majeur dans cette croissance de la demande. Les économies développées ne sont pas en reste. Il est peu probable que la production nouvelle puisse absorber ces besoins accrus, qui devraient propulser le prix du pétrole à la hausse au cours des 12 à 24 mois à venir. Les analystes les plus optimistes prévoient un baril à plus de 100 dollars. Confrontés à cette tendance haussière des prix de l’énergie, les Etats ont un besoin impératif de sécuriser leurs sources d’approvisionnement. Les investisseurs vont probablement se recentrer sur le marché des nouvelles énergies.

L’ or n’a eu de cesse de battre des records. Lors du Forum sur l’or de Denver, où se sont réunis les représentants du secteur aurifère en septembre, l’idée la plus répandue était celle d’un important potentiel haussier. Gardons à l’esprit qu’une appréciation du dollar, une hausse des taux d’intérêt ou un rebond de l’économie mondiale plus marqué que prévu pourrait remettre en question ces prévisions. Après une analyse approfondie, on ne peut que constater que les facteurs à l’origine du rebond des cours de l’or sont loin de disparaître. Si les grandes devises se sont affaiblies et que l’incertitude demeure au sujet de la pérennité du rebond de l’économie mondiale, les investisseurs continuent à considérer l’or comme un «actif refuge».

Traditionnellement, les Etats sont d’importants fournisseurs du métal précieux ; mais cette année, ils pourraient devenir des acheteurs nets. Certains pays émergents ont annoncé une augmentation de leurs avoirs en or dans leurs réserves de change en 2010. Les ETF sur l’or et la demande en bijouterie, en particulier des classes moyennes chinoises, apportent également un soutien non négligeable. Si l’on ajoute à cela l’incapacité du secteur minier à augmenter la production d’or (le pic de production des mines est intervenu en 2001) et l’offre très faible des banques centrales, tout porte à croire que le prix du métal jaune est dans une tendance haussière à long terme.

La poursuite et le rythme du rebond économique dans les pays développés et émergents seront essentiels pour déterminer les catalyseurs des marchés des matières premières en 2011. Bien que les fondamentaux de la demande de nombre d’entre elles restent incertains, nous restons optimistes à l’égard de celles dont l’offre est limitée par des contraintes structurelles. Ce contexte devrait créer des opportunités intéressantes pour les investisseurs en 2011.

(le Temps - 06/12/10)

dimanche 5 décembre 2010

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (novembre 2010)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf