Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mardi 16 septembre 2008

Portefeuille : Vente et arbitrage

La semaine dernière j'ai vendu mon certificat up sur l'or, la barrière désactivante étant beaucoup trop proche ; elle a finalement été franchie à la baisse ce qui a désactivé le certificat (il n'existe désormais plus).
Ce mardi je procède également à la vente de mon certificat or (FR0010371062/1156N quanto) pour le redistribuer (pour l'instant environ la moitié) sur un certificat up sur l'or (FR0010436782/1188N, certificat à levier x4 environ qui suit le cours de l'or en dollars, barrière désactivante à 606$ l'once d'or).
les infos sur le certificat de chez Abn Amro

vendredi 12 septembre 2008

Forte croissance pour l'éolien


Ferme d'éoliennes - Guerinda (Espagne)

L'année 2007 a vu la capacité installée des éoliennes dans le monde croître de 27%, à 93 825 MW. C'est ce qu'indique une étude de la banque allemande HSH Nordbank.

La croissance mondiale de l'éolien est tirée vers le haut par les Etats-Unis, avec 5 244 MW installés en 2007. Un rythme de croissance double de celui de l'année précédente. Une croissance importante a également été observée en Espagne, avec 3 522 MW de capacité nouvellement installée. 3 304 MW de nouvelles capacités ont été relevées en Chine , 1167 MW en Allemagne et 1575 MW en Inde.
Alors que l'Allemagne est toujours en tête du classement en terme de capacité installée, elle devrait voir les Etats-Unis la dépasser dans les deux ans.

"La sécurité d'approvisionnement est peut-être le facteur le plus important qui explique le succès de l'énergie éolienne" analyse Peter Rieck, vice-président du directoire de HSH Nordbank. Une conséquence directe de la croissance des besoins de la Chine et de l'Inde ainsi que de l'insécurité des importations énergétiques en provenance de certains pays du Moyen-Orient et du Nigéria.

"De nombreux pays comptent sur l'éolien comme précaution contre d'éventuels goulots d'étranglement" commente Peter Rieck.

Le secteur est toutefois confronté à certains obstacles, et notamment à un deficit de production des machines, notamment des pales et des rotors. L'étude relève également l'insuffisance des capacités de réseaux électriques, et de zones de couverture.
Malgré ces handicaps, la montée en puissance de l'éolien devrait se poursuivre, notamment aux Etats-Unis et en Espagne, ainsi qu'en Chine et en Inde. L'étude prévoit également que la France gagnera en importance au sein de l'Europe dans les prochaines années.

"En supposant que le monde ajoute un total de 25 GW à ses capacités en 2008, nous prévoyons que la capacité installée va croître d'une moyenne de 22% par an de 2007 à 2012." conclut Peter Rieck.

(HSH Nordbank - 10/09/08)

Le marché russe est très peu cher


Joël Antoine du Journal des Finances reçoit Liesbeth Rubinstein, gérante du fonds Invesco Taïga. Elle souligne la faible valorisation des actions russes et estime que l’intervention en Géorgie et la crise au sein de TNK-BP auront peu de conséquences pour l’économie russe.

On sent que Joël est un peu intimidé, mais on l'excusera... ;)

(JDF - 10/09/08)

mercredi 10 septembre 2008

Russie : mais jusqu'où va t-on ?

Au vu de ces deux graphiques, cela commence à ressembler à un joli krach !
Pourtant tout va "presque pour le mieux" pour les sociétés russes...
Je réfléchis sérieusement à initier une nouvelle ligne sur la Russie, pour le très long terme, en plus de ma ligne East Capital Explorer ; peut-être un fonds sur les midcaps... à étudier !



samedi 6 septembre 2008

Info fonds : East Capital Explorer

Au 31 août 2008, la valeur liquidative du fonds ECEX était de 9,72 euros soit avec le taux de change du jour 91,85 SEK (ce qui représente une performance de -10,5% en YTD).
Le cours de l'action ECEX, lui, était au 29 août de 71 SEK soit une décote d'environ 22,7% !
Aujourd'hui le cours a un peu baissé et l'action vaut 67 SEK ce qui donne, si l'on conserve la VL du 31 août, une décote d'environ 27%.

Voici le précédent message pour fin juillet 2008 :
Au 31 juillet 2008, la valeur liquidative du fonds ECEX était de 9,81 euros soit avec le taux de change du jour 92,80 SEK (-9,8% en YTD)
Le cours de l'action ECEX, lui, était au 31 juillet de 70,75 SEK soit une décote d'environ 23,8% !
Cela me paraît important comme information.
Aujourd'hui le cours a un peu remonté et l'action vaut 72,5 SEK ce qui donne, si l'on conserve la VL du 31 juillet, une décote toujours supérieure à 20%, d'environ 21,9%.


On constate tout de même que le fonds ECEX affiche une performance tout à fait honorable au vu de ce qui se passe en Europe de l'Est et plus particulièrement en Russie.
A noter que le fonds n'est pas encore totalement investi (à hauteur de 47,3% au 30 juin 2008), ce qui explique sans doute une partie des choses.

Investissement programmé

En plaçant de manière régulière une somme identique sur les actions, l'investisseur lisse les fluctuations de cours.

Comment être millionnaire en dollars à 40 ans ? « En investissant 100 dollars par mois en Bourse durant ses quarante premières années ! », répondent les investisseurs anglo-saxons, très coutumiers du Dollar Cost Averaging, ou Constant Dollar Plan. De quoi s'agit-il ? Derrière cette appellation barbare qui pourrait effrayer plus d'un investisseur individuel français se cache une méthode d'investissement particulièrement simple et efficace dans le climat financier actuel. Cette méthode pleine de bon sens part du constat selon lequel un investisseur individuel a tendance à investir en Bourse en période de hausse, et à s'abstenir ou à sortir de la Bourse quand les choses tournent au vinaigre.
Sans entrer dans les théories de la finance comportementale, il est évident que nos réflexes d'investisseurs nous poussent à prendre peur quand les marchés chutent (ce qui est le cas depuis un an) et à céder à l'euphorie ambiante quand les records s'enchaînent. L'adage « acheter au plus bas pour vendre au plus haut » est extrêmement difficile à mettre en pratique. Nombreux seront les investisseurs, lorsque le rebond se concrétisera, qui se mordront les doigts de ne pas avoir pu ou su saisir les opportunités d'achat inhérentes à chaque déroute financière...

Les vertus de l'achat régulier

Forts de leurs moyens de recherche, de nombreux investisseurs et universitaires américains se sont interrogés sur les stratégies permettant de lutter contre ces réflexes pavloviens qui finissent par nous coûter cher. La conclusion des différents travaux est évidente : sur le long terme (vingt à trente ans), dans le cadre par exemple de la constitution d'un patrimoine pour sa retraite, il est recommandé d'investir de manière régulière en Bourse, et ce quel que soit le niveau des indices. L'objectif du Dollar Cost Averaging, appelé plus couramment « investissement programmé » en France, est de réduire l'exposition au risque en achetant de manière régulière. Une approche qui fait donc ses preuves sur le long terme et qui, à court terme, permet de profiter de cours particulièrement bon marché sans se préoccuper de la question du timing optimal. L'intérêt est évident. L'investisseur ne subit plus les sautes d'humeur des marchés. Il achète et profite ainsi de prix particulièrement faibles en période de krach !
Pour que la méthode fonctionne dans la durée, il est important de se fixer au départ une feuille de route et de s'y tenir quoi qu'il se passe. La première étape consiste donc à déterminer la somme allouée à l'achat d'actions et la fréquence de l'investissement. En fonction de la taille du portefeuille à bâtir, on peut consacrer 100 euros par mois, 500 euros ou plus. Cette somme peut être investie tous les mois, tous les trimestres ou tous les six mois. En consacrant un budget fixe à l'achat d'actions, via un fonds ou en direct, l'investisseur achète plus de titres en période de basses eaux, et moins en période faste. Au final, les études réalisées démontrent que le prix de revient par action est inférieur à la moyenne des prix constatés lors des achats successifs.

L'exemple Alcatel-Lucent
Prenons l'exemple d'une personne qui aurait décidé d'investir 7.200 euros dans l'action Alcatel en septembre 2007. Prudent, notre investisseur décide de procéder en deux fois. Il investit 3.600 euros le 28 septembre au cours de clôture de 7,20 euros. A la suite de la chute du titre, en mars 2008, il décide de réaliser la deuxième tranche d'investissement au prix de 3,62 euros le 30 mars. Lors du premier achat, notre homme a pu acheter 500 actions à 7,20 euros l'unité. Lors du deuxième achat, il acquiert 994 actions à 3,62 euros. Au total, il détient 1.494 actions Alcatel au prix de revient de 4,81 euros en ayant eu « le nez » de renforcer sa position à l'un des cours les plus bas de l'année...
Regardons maintenant quel aurait été le résultat avec un investissement régulier de 600 euros par mois sur les douze mois. Le tableau ci-contre récapitule les douze interventions. Nous avons arbitrairement retenu le prix de clôture du dernier jour du mois.
Au 29 août 2008, en ayant consacré 600 euros par mois à l'achat de titres Alcatel pendant les douze derniers mois, notre investisseur détiendrait aujourd'hui 1.581 actions (soit 87 de plus) au prix unitaire de 4,55 euros !
L'intérêt de cette méthode d'investissement est de bénéficier des conditions de marché les plus extrêmes et, au final, de bénéficier d'un prix de revient unitaire satisfaisant sans se laisser influencer par le climat ambiant. Néanmoins, l'investissement programmé présente un bémol : il augmente sensiblement les frais de transaction. Il convient donc de sélectionner un courtier très agressif sur les tarifs de courtage avant d'appliquer cette stratégie d'investissement.



(Yannick Roudaut - JDF - 06/09/2008)

Pour plus de renseignements sur l'investissement programmé je vous conseille l'excellent site de Richard
J'effectue moi-même un investissement mensuel depuis septembre 2007 : chaque somme investie comprend mes économies venant du salaire ainsi qu'une partie de mon capital initial.
Je n'ai à ce jour toujours pas fini d'investir totalement ce capital (provenant d'une vente immobilière), ayant commencé en juin 2006.

jeudi 4 septembre 2008

Développement propre : un potentiel "énorme" en Afrique Subsaharienne

Un rapport de la Banque mondiale met en évidence un potentiel "énorme" de développement de projets dans le cadre du Mécanisme de Développement propre (MDP) en Afrique. L'étude a été rendue publique lors du premier forum Pan Africain du Carbone à Dakar au Sénégal.

A ce jour, la part de l'Afrique Subsaharienne représente une fraction minime des projets développés dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (CCNUCC), de l’ordre de 1,4% sur un total de 3.700 projets soumis. Le rapport (« Projets énergétiques propres pour le développement de l’Afrique Subsaharienne : Révéler le potentiel, Eliminer les barrières ») montre qu'il ne doit plus en être ainsi et qu’il existe un potentiel MDP énorme, pas encore révélé, dans ces pays.

Ce rapport constitue une première tentative du genre à inventorier le potentiel des projets d'énergie propre en Afrique subsaharienne qui pourraient bénéficier de l'appui du MDP/Financement Carbone et probablement des nouveaux Fonds d’Investissement Climat, visant à établir la provision d’une alimentation en énergie suffisante, fiable et à coût raisonnable.

«Ce rapport montre le potentiel technique énorme pour des projets d'énergie propre en Afrique subsaharienne», affirme l'auteur principal du rapport Christophe de Gouvello, Spécialiste principal en énergie à la Banque mondiale. «Si correctement intégrés à l'aide sectorielle conventionnelle déjà fournie par les partenaires au développement, les instruments internationaux de financement en corrélation avec les changements climatiques peuvent relancer le développement de l'énergie en Afrique.» rajoute M. Gouvello.

Pour les 44 pays et les 22 technologies traitées dans cette étude, l'équipe a évalué un potentiel technique de plus de 3.200 projets d'énergie à basse émission de carbone, y compris 361 grands programmes (aussi appelés programmes d’activités dans le jargon MDP), constitués chacun de centaines, voire de milliers d'activités individuelles. Si ces projets MDP potentiels étaient entièrement réalisés, ils fourniraient plus de 170 GW de capacité de production d'électricité supplémentaire, soit plus de double de la capacité actuellement installée dans la région. L'énergie supplémentaire fournie, à la fois électrique et thermique, serait environ égale à quatre fois le volume de la production actuelle d’énergie commerciale de la région.

"Mais ceci est à prendre avec précaution", tempère Massamba Thioye, consultant international co-auteur du rapport. "Même si l’analyse technique a été réalisée, l’analyse économique reste à faire pour chaque projet. Des projets similaires réalisés dans d’autres régions montrent que souvent la prise en compte des revenus carbone dans le montage financier améliore la rentabilité économique de ces projets".

La réalisation de ces projets correspondrait à l’évitement dans le future des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre 740 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, ce qui est d’ailleurs supérieur à la quantité actuelle des émissions de gaz à effet de serre de la région estimée à 680 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. Deux courbes de coûts d'investissement unitaires ont été créées, l’une pour les coûts d’investissement requis pour réaliser les réductions de GES et l’autre pour les coûts d’investissement requis pour l’augmentation des capacités de production. Une estimation prudente du total des investissements nécessaires pour le potentiel est de l’ordre de 157 milliards de dollars (Si le coût d’investissement des grands projets de récupération des gaz torchés pouvait être calculés, ce chiffre excéderait probablement les 200 milliards de dollars).

Le mot clé ici est "le potentiel". Les auteurs révèlent en effet les barrières majeures qui ont limité jusqu'à présent l’implantation de projets MDP en Afrique Sub-saharienne. Parmi ces barrières, il est essentiel de combler les lacunes réglementaires et logistiques qui empêchent les projets d’énergie propre d’accéder au marche énergétique ; l’accès au marché de l’énergie requiert une planification des infrastructures et des politiques pour venir à bout des goulots d’étranglement logistiques ; les informations techniques sur les technologies d’énergie propre confirmées doivent être plus amplement diffusées ; les qualifications locales nécessaires pour utiliser les technologies propres déjà disponibles commercialement doivent être développées ; néanmoins les financements carbone seuls ne pourront combler le fossé existant en matière de financement d’investissement. Les fonds d’investissement climat sont essentiels.
"Par ailleurs, le déficit énergétique en Afrique Subsaharienne est énorme" dit Dana Rysankova, Spécialiste principale en énergie au Département Région Afrique de la Banque Mondiale. «La capacité totale de production d’énergie en Afrique Subsaharienne est inférieure de celle de l’Espagne. 500 millions de personnes n’ont pas accès a l’électricité. Il est estimé que les pays africains auront besoin de dépenser au moins 6% du produit intérieur brut dans le secteur de l’énergie, durant les 10 prochaines années pour pouvoir rattraper leur développement économique.

Le rapport a été rendu public au Forum PanAfricain du carbone, une première sur le continent, qui combine une foire commerciale du carbone, une conférence et un forum de discussion sur les politiques à mener, y compris au sujet du renforcement de capacité des points focaux changement climatique basés au niveau des administrations et des acteurs du marché du carbone en Afrique.
Il regroupe des analyses exhaustives réalisées dans 44 pays d'Afrique subsaharienne (anglophones, francophones et lusophones) et répertorie les opportunités de projets d’énergie renouvelable à travers divers secteurs au niveau de la production, transport et consommation, et d’efficacité énergétique par rapport à la demande dans ces pays.
C’est ainsi que l'équipe d'étude a utilisé le cadre des méthodologies MDP, associé au protocole de Kyoto (plus de 100 méthodologies approuvées), dont plusieurs ont déjà été appliquées avec succès dans des projets dans d'autres pays en voie de développement. Le rapport a été financé par le Fond Fiduciaire Norvégien pour l’Infrastructure et le Secteur Privé (FTN-ISP) et par le Programme Carbone Finance Assist de la Banque mondiale.

(Carbonfinance - 04/09/08)

Solaire vs Eolien

(Merci à Lupus pour cet article)
Le solaire est en passe de détrôner l'éolien.
La hausse des coûts de fabrication des éoliennes rend moins intéressante financièrement l'électricité qu'elles produisent. Théoriquement plus rentable, la technologie du photovoltaïque s'annonce plus prometteuse.

Les capacités annuelles et cumulées dans l'énergie solaire comparées à l'énergie éolienne 9 ans plus tôt.

Total est prêt à tirer un trait sur l'éolien pour concentrer ses ressources dans les énergies renouvelables sur le solaire photovoltaïque. "Nous sommes ouverts à une transaction", reconnaît le groupe pétrolier. Si ses 12MW de capacité ­éolienne ne représentent rien au regard de la taille de la "major", la décision est symbolique. Car, après avoir connu cinq années folles en France, avec une multiplication par dix de la capacité de production d'électricité, et une frénésie d'acquisitions - Suez a par exemple déboursé 321 millions d'euros l'an dernier pour mettre la main sur la Compagnie du Vent -, le secteur éolien s'essouffle.

Les incitations gouvernementales ne sont pas en question. Pour accélérer son développement, et atteindre l'objectif de 20% d'électricité verte dans la consommation nationale en 2020, le prix de rachat par EDF de l'électricité produite par les éoliennes a été arrêté en 2006 à 8,2 centimes le kWh pour au moins dix ans. Mais les conditions économiques ont un peu déplumé la poule aux oeufs d'or. Premier responsable : la flambée du prix des matières premières, notamment de l'acier. À puissance équivalente, une turbine d'éolienne se vend 50% plus cher qu'il y a cinq ans. Les fabricants ont aussi largement profité de l'explosion de la demande pour relever leurs tarifs.

Conséquence, pour être vraiment rentable, l'éolienne doit être installée dans une région qui offre d'excellentes conditions de vent. Mais ces zones se font de plus en rares, ce qui alimente la compétition entre producteurs et fait flamber les prix d'installation. Sans compter l'opposition grandissante des élus et de la population. Selon, les analystes d'Exane BNP Paribas, le taux de rendement d'un investissement dans l'éolien pourrait, selon les pays, ne plus atteindre que 6% à 9% contre 8% à 13% l'an dernier.

C'est pourquoi, depuis quelques mois, les plus grands opérateurs français, comme EDF Énergies Nouvelles, filiale d'EDF, ou Séchilienne-Sidec, une émanation des anciens Charbonnages de France, concentrent leurs investissements sur le solaire photovoltaïque. Cette technologie, qui permet de transformer les rayons du soleil en électricité, est environ trois fois plus chère que l'éolien. Mais, avec des tarifs de rachat plus élevés (30 centimes par kWh), et pendant vingt ans assurés, elle offre des marges supérieures. Un euro de chiffre d'affaires rapporte 85% à 90% de résultat brut opérationnel dans le solaire, contre 80% dans l'éolien.

Autres avantages avancés par les opérateurs : les prévisions d'ensoleillement sont plus fiables que celles du vent ; dans les pays chauds, le soleil est à son zénith lors du pic de consommation d'électricité, entre midi et deux, lorsque les climatiseurs tournent à plein régime ; et, à la différence des éoliennes, les panneaux photovoltaïques peuvent être installés sur le toit des immeubles, là où l'électricité est consommée, ce qui réduit les coûts de transport du courant. Enfin, les évolutions technologiques et la hausse des volumes devraient se traduire par une baisse des coûts de production des panneaux photovoltaïques.

Besoin de fonds propres

Le solaire a tout pour séduire. Mais ce qui est beau est cher. Un MW de solaire coûte plus de 4 millions d'euros, dont environ le quart doit être apporté en fonds propres. Il y a quelques mois, la Bourse était prête à apporter l'argent nécessaire. La crise a changé la donne. EDF EN a besoin de 500 millions d'euros pour mener ses projets dans le solaire. Sans l'appui d'EDF, la société aurait certainement dû freiner ses ambitions.

(Olivier Pinaud - La tribune - 04/09/08)

mardi 2 septembre 2008

Petit bilan sur l'Or

Après la correction violente sur l'or cet été, Léonard Sartoni nous fait un petit bilan sur son métal préféré ; environ -20% en 4 semaines, il y a effectivement de quoi se poser quelques questions !
Un article très intéressant à lire à tête reposée et des avis toujours très pertinents :
article pdf