Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mercredi 22 octobre 2008

East Capital : la dernière lettre

Encore une lettre très instructive de la maison East Capital :
télécharger la lettre en fichier pdf

Portefeuille : Renforcement

Pour le mois d'octobre j'effectue cette semaine mon renforcement sur le fond First State Asia Pacific Leaders (GB0033874214), toujours dans une optique très long terme et dans le but d'accroître ma position sur les pays émergents.

Mon souhait d'investir sur une nouvelle ligne midcap Russie n'a pas pu se faire, la maison de gestion MEI (Middle Europe Investment) ayant fermé les soucriptions à ces fonds temporairement. La raison invoquée est le manque de liquidité sur les petites et moyennes valeurs ainsi qu'une chute brutale de la bourse russe.
Je garde donc cet investissement pour le mois de novembre j'espère, étant convaincu qu'il y a là une des plus belles affaires depuis longtemps sur un pays émergent comme la Russie.

mercredi 15 octobre 2008

Russie : Ca commence aussi à paniquer !

Devant l'afflux des épargnants inquiets, désireux de retirer leurs dépôts bancaires, les principales banques de la région de Sverdlovsk (Oural) ont établi des limites drastiques sur le retrait d'argent liquide, écrit mercredi le quotidien russe Kommersant.
Bank24.ru a notamment établi depuis le début de la semaine un système de demandes anticipées, le client se voyant attribuer une date de retrait en fonction de la somme demandée. La Banque de Sverdlovsk percevra quant à elle une commission de 20% sur les dépôts à échéance de plus de 50.000 roubles (1.400 euros) retirés avant terme.
Chez Severnaya Kazna, les clients préoccupés pour l'avenir de leurs fonds se voient désormais répondre que les demandes de retrait doivent être annoncées avec plusieurs jours d'avance et que le montant hebdomadaire ne peut excéder 50.000 roubles.
Les banques justifient leurs décisions par l'afflux de déposants nerveux, désireux de retirer leur fonds des banques, dans un pays toujours traumatisé par la crise économique de 1998 et faisant preuve d'une certaine défiance vis-à-vis du secteur bancaire.
Selon le responsable d'une banque locale, environ 2% des clients auraient demandé à résilier leur contrat de dépôt avant terme, même si dans 60% des cas, les employés de banque parviennent à faire revenir les épargnants sur leur décision.
"Avant, les banques bénéficiaient d'un niveau de liquidité exemplaire. Désormais, il n'est qu'optimal. Dès que nous constatons que les retraits de liquide commencent à excéder les entrées, nous nous efforçons de contrebalancer le processus", déclaré Vladimir Frolov, président de Severnaya Kazna.

(RIA Novosti - 15/10/08)

L'intéret de la stratégie d'East Capital

Merci à Lupus pour cet article.

En Europe de l’Est, les sociétés non cotées offrent le potentiel le plus intéressant !

Ce n’est guère en misant sur les «blue chips» que l’investisseur peut faire de bonnes affaires en Europe de l’Est. Seule la prise en compte d’entreprises dont les actions ne sont pas cotées ou peu
liquides permet de miser sur les secteurs actuellement les plus prometteurs. Dans la plupart des
pays de la région, la consommation croît plus rapidement que le PIB, grâce à la hausse des salaires conduisant à une augmentation des revenus disponibles. Mais aux bourses respectives, les sociétés actives dans la vente de détail ou la production alimentaire sont encore rares. Des infrastructures de distribution attrayantes manquent également, raison pour laquelle East Capital a choisi de concentrer une partie de ses investissements immobiliers sur des engagements directs dans des centres commerciaux situés en Russie, Ukraine et au Kazakhstan.

L’agriculture, autre secteur intéressant, ne compte pas beaucoup de sociétés cotées non plus. Et
pour profiter de la consolidation du marché bancaire russe actuellement très fragmenté, où la faible présence d’acteurs nationaux offre la perspective de créer des établissements suprarégionaux par le biais de rachats ciblés, il faut faire son choix parmi 1200 banques non cotées ! Finalement, si les titres faisant partie du secteur de l’électricité représentent une part importante du marché d’actions ukrainien, avec la perspective de renforcer l’exportation d’une partie de leur production, du côté de la Russie, le processus de privatisation en est encore à ses débuts. Des engagements ciblés au cours de son avancement devraient néanmoins permettre
d’en tirer profit. La majorité peut se partager entre quelques actionnaires.

En fait, l’univers d’entreprises esteuropéennes cotées aux bourses locales ou internationales reste petit et souvent focalisé sur les valeurs du secteur de l’énergie et les financières. Au sein de celui-ci, qu’il s’agisse d’anciennes régies étatiques ou d’entreprises privées, la part de l’actionnariat dispersé est assez petite, ce qui rend l’accès plus difficile. Pour certains marchés, les titres négociés de manière régulière constituent l’exception : en Géorgie, ils ne sont que 6, sur un total de 162 entreprises cotées ! Comparée aux PIB, la capitalisation de ces marchés reste faible. Ce facteur déterminant pour la liquidité indique également que la majeure partie de
l’économie de ces pays se tient à l’écart des places financières.
L’investisseur à long terme se doit donc d’aller chercher la valeur et de contribuer lui-même à la réalisation du potentiel des entreprises sélectionnées, de préférence en s’impliquant dans leur gestion. Les engagements financiers purs, auxquels se limitent beaucoup de gérants de fonds, s’abstenant également de participations importantes, sont moins adaptés à cette approche
classique du private equity, qui garde ici sa valeur même pour des sociétés «publiques», donc cotées en Bourse. Le but n’est pas forcément d’imposer des revirements stratégiques importants, mais de valoriser le travail de la direction existante et de faire bénéficier les
sociétés du réseau, par exemple pour accéder à de nouvelles sources de financement. Pour éviter les dérives, il convient de fixer les clauses de sortie déjà à la conclusion du contrat d’engagement.
Les engagements à long terme pris par les fonds exploitant ces idées les empêchent évidemment
d’offrir une liquidité journalière. Certains d’entre eux sont fermés aux nouveaux investisseurs.

La société d’investissement «East Capital Explorer» cotée à Stockholm, qui prend des participations dans ces véhicules, permet néanmoins d’y participer. En 2008, le cours de son action a baissé de 43%, mais la VNI (valeur nette d’inventaire) a limité ses pertes à la moitié.

(Agefi - 15/10/08)

samedi 11 octobre 2008

L'environnement porteur de croissance

« Vive Paulson ! » C'est ce que pourraient s'exclamer les gérants de fonds environnement à la suite de l'adoption du plan du secrétaire américain au Trésor. Ces professionnels interviennent sur trois secteurs, à savoir les énergies renouvelables, le traitement de l'eau et celui des déchets. « Le développement des valeurs de l'environnement est lié à deux facteurs clés : la réglementation et le crédit, explique Nicolas Rochon, gérant de Performance Environnement à la Financière de Champlain. Et une des dispositions du plan Paulson adopté le 3 octobre dernier a permis de prolonger l'ITC pour huit ans. » Il s'agit d'un dispositif d'incitations fiscales américain destiné à favoriser les investissements solaires et les piles à combustibles.

Un marché porté par les intérêts politiques
« Ce plan marque un tournant important. Non seulement le solaire va bénéficier d'incitations fiscales très fortes, mais les subventions vont permettre de financer des projets de grande envergure, de l'ordre de 20 à 50 mégawatts », se réjouit Nicolas Rochon. A la différence de l'Allemagne, du Japon ou de l'Espagne, le marché américain est aujourd'hui faiblement équipé en panneaux solaires et pourrait devenir un relais de croissance pour l'industrie. Une bonne nouvelle alors que l'Italie vient de freiner le développement du photovoltaïque en limitant à 500 mégawatts en 2009 la capacité totale des nouvelles installations.
« Le secteur devrait connaître une crise de surproduction, tempère toutefois Jon Forster, gérant chez Impax Asset Management. Parallèlement, le prix des cellules photovoltaïques devrait baisser de 15 % en 2009. Nous craignons en conséquence une réduction des marges. »
Les entreprises pourraient également être touchées par l'assèchement du crédit. Un argument qui n'effraie pas les gérants. « Qu'il s'agisse du solaire, de l'éolien ou plus généralement de toutes les sources d'énergie alternatives, ces technologies permettent aux nations d'affirmer leur indépendance énergétique, poursuit Nicolas Rochon. Regardez ce qui se passe en Chine. Le gouvernement a décidé d'équiper tout le nord du pays en éolien. Les pouvoirs publics trouveront toujours les moyens de financer ces projets vitaux. »
Aujourd'hui, alors que les sociétés sont prises dans la tempête boursière, les gérants font leur marché à bon compte. Ils retrouvent des valorisations identiques à celles qu'ils avaient connues il y a trois ou quatre ans. « Nous sommes persuadés que dans la conjoncture actuelle les investisseurs se tourneront vers des sociétés non impactées par la consommation et bénéficiant d'une forte visibilité. Je pense par ailleurs que le secteur va connaître une forte concentration, ce qui nous ouvre une fenêtre de cinq ans très intéressante », conclut Nicolas Rochon.



(Frédéric Durand-Bazin / JDF 11/10/08)

vendredi 10 octobre 2008

La Russie selon East Capital...

Se faisant l'écho des sentiments d'Oleg Biryulyov, gestionnaire Russie chez JP Morgan, et d'Allan Conway chez Schroders, le co-fondateur d'East Capital, Peter Elam Håkansson, pense que la Russie est désormais le marché le plus attrayant au monde.

Håkansson, spécialiste de l'Europe de l'Est chez East Capital, déclare que l'Ukraine et d'autres pays d'Europe orientale offrent de manière significative des perspectives de croissance plus élevées que le monde occidental.
Lors d'un sommet à Kiev, le président et co-fondateur Peter Elam Håkansson a été rejoint par Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères. Le duo a pointé l'Ukraine comme un exemple du potentiel de croissance de la région.
Selon eux, l'Ukraine a encore du chemin à parcourir en termes de rattrapage avec l'Occident, mais la coopération et l'association avec l'Union européenne devraient se révéler bénéfique pour une prospérité future.
Håkansson déclare : "En se baladant autour de Kiev, on peut voir que l'Europe de l'Est a en effet progressé dans le cadre des structures et réformes économiques mais il reste encore beaucoup à faire pour rattraper l'Europe occidentale."
Bildt ajoute : "L'Ukraine n'est pas en train de dériver entre l'Est et l'Ouest, la direction que souhaite prendre le pays au cours des années à venir, en terme d'édification d'une nation indépendante, est claire. Même en ces temps troublés, il y a des raisons d'être optimiste à propos de l'Ukraine à moyen et à long terme."
"L'Ukraine est un pays qui est sur la voie d'une association avec l'Union européenne. Il est en train de négocier un très large accord de libre-échange et de coopération en matière de réglementation."

Sur la question de la Russie, Håkansson croit encore que le pays offre une excellente opportunité d'investissement malgré le risque politique.
Selon lui, la prime de risque sur les actions a augmenté, rendant les capitaux plus difficiles à obtenir et plus chers. Mais dans ce contexte les fondamentaux de la Russie sont encore solides. Avec des valorisations de 3,6 fois les revenus pour 2009, le marché russe est le plus attractif des grands marchés dans le monde.

Le fond East Capital Russia, fonds phare de la maison East Capital, que Håkansson co-gère, a fait +147% en couronnes suédoises au cours des cinq dernières années, tandis que l'indice russe RTS a lui augmenté de 93%.

(Citywire - 07/10/08)

mardi 7 octobre 2008

Info fonds : East Capital Explorer

Petit récapitulatif des valeurs liquidatives et du cours de l'action ECEX (SE0002158568) :



Aujourd'hui le cours a un peu baissé et l'action vaut 57 SEK ce qui donne, si l'on conserve la VL du 30 septembre, une décote d'environ 33,6%.
Le fonds est toujours investi à hauteur de 47,3% (pas de nouveaux investissements depuis le 30 juin 2008). A noter que 6 membres de la société ont effectué au mois de septembre des achats de parts d'ECEX, Peter Elam Håkansson étant le plus gros détenteur total avec 1 427 350 parts... il détient donc ce soir environ 8,4 millions d'euros sur East Capital Explorer !!

Roumanie : construction / investissements

La Roumanie a fait, au mois de mai, la plus grande croissance annuelle des travaux de construction de l’Union Européenne, à 31,5%, suivie par la Bulgarie et la Pologne, avec une avance annuelle de 16,3%, selon les données publiées hier par l’Office statistique européen, Eurostat.
La Roumanie continue à dominer le secteur de la construction dans l’Union européenne, après les mois d’avril et mars où elle a été à la première place dans ce classement, avec des taux annuels de croissance de 30% et de 32,5%.
La plus grande baisse annuelle dans le secteur de la construction a eu lieu en Espagne, au Portugal et en République Tchèque, avec des réductions de 10,8%, 6,8% et 2,1%.
Les données d’Eurostat, couvrant 13 des 27 États membres montrent que le secteur de la construction a augmenté au niveau de l’UE de 0,7% en mai 2008 par rapport à mai 2007, tandis que dans la zone euro il a enregistré une baisse de 1,1% dans la même période.
En mai, par rapport au même mois un an plus tôt, le secteur de la construction a augmenté dans huit états membres et baissé dans cinq, selon les données publiées par Eurostat.

Dans l’automobile, la production de denrées alimentaires et les matériaux de construction, les investisseurs étrangers ont pris des engagements dans des projets de deux milliards d'euros jusqu’en 2012 et dans le recrutement de 16.000 personnes, selon une analyse ZF qui ne tient compte que des projets de plus de 20 millions d’euros.
Le niveau des investissements directs étrangers inscrits dans les cinq premiers mois de l’année a été de 4,11 milliards d’euros, le double de la même période l’an dernier, là où d’autres pays de la région, y compris la Bulgarie, ont attiré un plus faible volume d’investissements depuis l’année passée.
Le plus important investissement annoncé par une seule entreprise en Roumanie est dans le domaine de l’automobile, où Renault et Ford annoncent chacun des investissements de près de 700 millions d’euros dans les usines de Pitesti et Titu, respectivement Craiova.

(site investir en Roumanie - 06/10/08)

lundi 6 octobre 2008

Portefeuille : Renforcement

J'initie en ce début de semaine l'investissement correspondant au mois de septembre : il s'agit de renforcer le fonds East Capital Balkan, l'achat se fera certainement avec la VL de mardi ou mercredi.

Je profite de cette journée "mémorable" pour faire un petit point sur la situation actuelle :
il est évident que tout ce qui se passe en ce moment sur les marchés boursiers est complètement déconnecté des fondamentaux, je dirai même que l'on assiste à une panique irrationnelle, un massacre sans distinction de toutes les sociétés composant les indices !

Prenons un exemple : l'indice sectoriel russe "oil & gas" chute aujourd'hui de 22,29% ! Je reconnais que le pétrole a pris une petite claque de quelques dollars mais qui a dit que des sociétés comme Gazprom, Lukoil, Rosneft ou Surgutneftegas, qui représentent une grande partie de cet indice, avaient des difficultés ou annoncaient de très mauvaises nouvelles ? Personne !

Il en va de même pour beaucoup de sociétés, que ce soit dans les pays développés ou plus particulièrement chez les émergents, là où le problème du "subprime" et du crédit plus généralement est presque inexistant.
La panique qui s'est répandue dans le monde de la finance depuis quelques temps fait que beaucoup de gros fonds d'investissement ont retiré leurs billes de marchés émergents comme l'Europe de l'Est ou l'Asie. Les sociétés de ces pays ne sont-elles plus intéressantes et plus prometteuses ? Beaucoup de ces gérants pensent que non apparemment !
La croissance des bénéfices de ces sociétés va baisser me direz-vous, du fait du ralentissement économique mondial ! je crois que l'on oublie trop souvent que tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne et qu'il existe chez bon nombre d'entre eux une économie locale performante...

Bien sûr il ne s'agit pas de minimiser les problèmes financiers mondiaux mais il m'apparait juste en ce moment de penser à toutes les sociétés de qualité présentes dans les fonds sur lesquels nous investissons. Fermons les yeux sur cette panique irréfléchie et profitons de cette occasion unique d'investissement à bas prix !