Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

dimanche 28 février 2010

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (février 2010)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

Entretien avec Karine Hirn (East Capital)

"La Russie est notre première conviction"

Boursier.com : La Grèce est au coeur de l'actualité avec le problème de ses finances publiques. Peut-on craindre qu'une telle situation se produise en Europe de l'Est ?

Karine Hirn : Absolument pas. L'Europe de l'Est en général, comme tous les pays émergents n'ont pas de problèmes d'endettement. Au contraire ce sont des pays qui ont été assez prudents par rapport à la dette, ce qui leur permet d'avoir des perspectives de croissance durable supérieures à celles des pays développés.

Justement, êtes-vous confiants sur la reprise économique de cette zone ?

Les signaux sont là. Ils sont tangibles. La plupart des pays d'Europe de l'Est auront une croissance positive en 2010. Beaucoup de gouvernements sont en train de revoir à la hausse leur perspective de croissance pour l'année en cours.

Du point de vue boursier, les marchés ont déjà beaucoup remonté l'année dernière. Quelle est votre vision pour l'année 2010 ?

La forte remontée de 2009 était déjà liée au fort déclin de l'année précédente. Mais nous sommes très positifs pour l'année en cours avec des valorisations qui restent très attractives. D'autant que les investisseurs reviennent sur une zone qu'ils avaient complètement délaissée en 2009.

Y-a-t-il des pays que vous privilégiez en Europe de l'Est ?

La Russie est notre première conviction pour un certains nombres de raisons. La croissance économique est présente, le taux d'inflation est faible et stable (selon les prévisions la hausse des prix sera pour la première fois en-dessous de la barre des 10% en 2010), les valorisations sont encore faibles malgré la remontée des derniers mois, et en générale un sentiment beaucoup plus positif sur le risque pays.

Comme de nombreux gérants, privilégiez-vous le secteur énergétique et notamment l'industrie du pétrole ?

Nous sommes spécialistes de la Russie depuis 1997 et depuis cette date nous sommes au contraire tournés vers les secteurs en dehors du gaz et du pétrole. Nous avons toujours favorisé des thèmes d'investissement plutôt liés à la consommation intérieure russe et non dépendants des exportations comme peut l'être le secteur de l'énergie.

Quelques pistes que vous suivez...?

Nous favorisons aujourd'hui le secteur bancaire avec la grande banque Sberbank. Mais nous nous intéressons aussi aux secteurs de la métallurgie, des télécoms et de la grande consommation, qui après ce phénomène de crise en 2009 sont en plein expansion.

Justement sur le secteur bancaire, il n'y a plus de craintes à avoir ?

A priori non. Les banques russes sont très bien capitalisées. A la limite, on peut même dire qu'elles sont trop capitalisées au regard de la diminution des provisions qu'elles avaient faites et d'un contexte de taux inflation plutôt stables. C'est donc un environnement très favorable au secteur bancaire.

(Jean-Baptiste André - Boursier.com - 24/02/10)

mardi 16 février 2010

Portefeuille : modification de la colonne de droite du blog

Suite à l'achat du fonds Skagen Kon-Tiki, qui est un fonds global émergents, mais qui investit également sur certains pays d'Europe, j'ai modifié la répartition géographique "fonds actions" :

J'ai supprimé les parts "Europe de l'Est" et "Asie hors Japon" pour n'indiquer qu'une seule part "Emergents", qui comprend ainsi les fonds suivants :

East Capital Explorer
East Capital Baltic
East Capital Balkan
MEI Roemeneï en Bulgarije
MEI Rusland Midcap
Skagen Kon-Tiki
First State Asia Pacific Leaders

Malgré le fait que le fonds Skagen investit "seulement" au moins 50% dans des sociétés de pays émergents, je le laisse dans la part "Emergents"

Cette répartition sur la colonne de droite est donc une estimation, simplement pour se faire une idée globale !

samedi 13 février 2010

Portefeuille : Achat


Barrage au Brésil

Pour le mois de février, mes économies mensuelles provenant du salaire sont de nouveau investies, en ajoutant un peu des liquidités du portefeuille.
J'ai donc initié une nouvelle ligne, en achetant des parts du fonds Skagen Kon-Tiki, un fonds actions global sur les marchés émergents géré par J. Kristoffer C. Stensrud.
L'achat s'est fait directement auprès de Skagen (société de gestion basée en Norvège), à la VL de mardi, soit 56,1989 euros (aucun frais de souscription chez cette maison de gestion).

Pour de plus amples renseignements sur le fonds et la maison de gestion :
le site de Skagen AS
le prospectus du fonds
le dernier rapport de gestion
(extrêmement détaillé, avec l'intégralité du portefeuille... etc)

code ISIN : NO0010140502

Je rappelle que ce genre de post n'est pas une incitation à l'achat mais simplement une information sur un fonds que je possède ; il vous appartient de prendre vos décisions vous-même concernant vos investissements boursiers !
Cela dit, les commentaires ou suggestions sont les bienvenus ;)

vendredi 12 février 2010

"Géorgie, Kazakhstan... nous misons sur des pays où peu d'investisseurs s'aventurent"

Après avoir bondi de 77% en 2009, les actions des pays d'Europe de l'Est possèdent toujours du potentiel, estime François Théret, gérant de Natixis Emerging Europe Fund. Pour accroitre son avance sur ses concurrents, il sort des sentiers battus en investissant en Géorgie, au Kazakhstan ou dans des secteurs en plein boom comme la pharmacie.

Capital.fr : Les marchés d'Europe de l'Est affichent des hausses de près de 100% en un an... une bulle n'est-elle pas en train de gonfler ?

François Théret : Même après leur rebond, les valorisations des actions des pays émergents d'Europe restent attractives : elles s'échangent à environ 8 fois les résultats attendus en 2010, soit une décote de plus de 20% par rapport à leurs multiples historiques. Cette zone pourrait bénéficier d'un effet de rattrapage par rapport aux autres pays émergents, qui se paient beaucoup plus cher : 12 fois en Asie et même 15 fois en Amérique Latine. Une aubaine, alors que la croissance sera très dynamique : les résultats des entreprises de cette zone devraient bondir de 28% cette année.

Capital.fr : Les problèmes de la Grèce ne risquent-ils pas de doucher votre optimisme ?

François Théret : Les déboires financiers de la Grèce sont certes préoccupants, mais l'aide de l'Union européenne devrait calmer les craintes d'un éventuel défaut. Et le risque de contagion aux pays européens en voie de développement est limité : la majorité d'entre eux ne sont pas aussi endettés (à hauteur de 75% du PIB en Hongrie par exemple, contre 120% pour la Grèce). Pour autant, après une année 2009 où le rebond des marchés émergents a été généralisé, il va falloir être plus sélectif et éviter les économies fortement endettées comme les pays Baltes ou l'Ukraine.

Capital.fr : Comment organisez-vous votre portefeuille pour tenir compte de ce risque ?

François Théret : Nous restons particulièrement positifs sur la Turquie et la Russie. En Russie, la progression de l'activité devrait dépasser les prévisions des économistes grâce notamment à la vigueur des prix de l'énergie. Les cours de l'or noir ont un impact marqué sur l'économie russe : une hausse de 20 dollars du baril, c'est 4 points de croissance du PIB en plus. Nous privilégions aussi la Pologne, dont les exportations, principalement orientées vers les pays d'Europe Occidentale, devraient profiter du redressement rapide de l'Allemagne. Nous réalisons aussi des paris plus risqués, notamment sur les valeurs bancaires kazakhes qui sont largement sous valorisées. En adoptant cette stratégie, nous pensons pouvoir faire mieux que notre indice de référence en 2010. Nous nous sommes en effet différenciés des autres fonds en misant sur des marchés au potentiel peu connu tels que le Kazakhstan, la Géorgie, la Roumanie et nous sommes démarqués des secteurs traditionnels que sont les matériaux de base, l'énergie et les banques en investissant par exemple dans des groupes pharmaceutiques comme le russe Pharmstandard ou le turc Eczacibasi Ilak.

Capital.fr : Cette stratégie n'est elle pas dangereuse ?

François Théret : Miser sur les pays émergents est évidemment risqué. Mais notre stratégie de diversification en multipliant le nombre de pays, de secteurs et de titres nous permet de limiter le danger. Au vu des perspectives de croissance et des faibles valorisations des actions, ce serait une erreur de ne pas investir dans les marchés d'Europe émergente.

(Thomas Le Bars - Capital - 12/02/10)

China: six fund managers share their views

With Chinese New Year approaching on February 14, press teams around Europe are taking the opportunity to fill journalists' inboxes with fund manager comments on Chinese equities. Inundated with these quotes, I thought I would share some of the best ones below.

Louisa Lo, manager of the Schroder ISF Greater China fund :

'We believe that a tug of war between tightening and liquidity will be key to the direction of Chinese equities in 2010, with the markets very sensitive to any policy talk or any indication of tightening. Given our less sanguine view about the global economy, we continue to take a more defensive stance, focusing on good quality domestic names, which offer better valuations and visible and solid earnings growth.'

Hiroshi Yoh, CIO of Tokio Marine Asset Management's Asia ex Japan strategy :

'We believe the foremost issue for China in 2010 will be the execution of the “exit policies” as regional governments wean their economies off the stimulus programmes. China took the lead in regional Asian economies to raise its Reserve Requirement Ratios for banks in January 2010 to rein in the excess liquidity that could result in asset bubbles if left unsupervised.

'Nonetheless, we expect this to be gradual on the back of the uncertainty in H210 in the developed economies owing to the weak recovery of private demand and consumption, particularly from the West.
'The Chinese government is cognisant of the fragile recovery in its exports to the developed world and has implemented several measures to stimulate domestic demand, especially consumption... We believe the Chinese steps towards gradually “normalising” the economy are a move in the right direction and view the recent consolidation as healthy.'

Victoria Mio, manager of the Robeco Chinese Equities fund :

'We see any market weakness as a buying opportunity to gain more exposure to China’s unabatedly strong growth story.'

'It should be a rewarding year for fundamental stock-pickers. We believe that stocks offering alpha in 2010 will be either those with industry-specific catalysts, such as industry reform, consolidation, government stimulus or the economic cycle, or those with company-specific catalysts, such as group asset restructuring, expansions, new product launches, mergers & acquisitions or divestitures.'

Anthony Bolton, Fidelity International :

'There are three fundamental reasons for my excitement about China: I think its ongoing growth will be increasingly attractive in a generally slower-growth world in the wake of the financial crisis; China's stock market is also under-represented in global terms compared to its significant economic influence; most of all, I am attracted by the potential trajectory of China's economic development, which is similar to that experienced by countries like Taiwan, Korea and Japan 20 or 30 years ago - but on a much larger scale.
'My enthusiasm for China is long-term and I believe fears over the inflationary outlook and a potential asset price bubble are overstated.'

Charlie Awdry, manager of the Gartmore China Opportunities Fund :

“There are risks. China’s move in early January to raise its reserve requirement for domestic banks represents an attempt to control the amount of money flowing into the market. This is the first official monetary tightening we have seen and we expect to see more this year. However, the Hang Seng China Enterprises Index is not expensive, either by historical measures or compared to other major world markets today. We continue to find areas of value and scope for unexpected earnings growth that help to underscore the case for Chinese equities this year.'

Philip Ehrmann, Jupiter China manager :

'We expect the Chinese economy to remain strong, with GDP growth once again in the 8% to 9% range this year. The economy's progress, however, is unlikely to be smooth but rather interspersed with inflation scares and worries over quarterly growth comparisons. This should provide investors with opportunities to increase exposure to China's strong growth story.'

(Philip Haddon - Citywire - 12/02/10)