Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
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En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mercredi 15 février 2012

Ne ratons pas les opportunités offertes par la dette émergente

Souvent ignorés dans les portefeuilles obligataires, les emprunts des pays en forte croissance représentent une solution complémentaire intéressante pour les investisseurs grâce aux fondamentaux solides et à une situation budgétaire plus saine.

Les investisseurs en obligations se sentent menacés par un risque peu réjouissant: devoir endosser une partie de la dette publique. Face à cette situation, les investisseurs seraient donc inspirés de se concentrer sur des choix susceptibles de présenter des fondamentaux positifs durables. Les placements qui répondent à ces critères ne sont pas faciles à trouver dans le contexte actuel. Ils existent néanmoins, notamment dans les pays émergents.

Au cours des dix dernières années, la plupart des pays émergents ont régulièrement amélioré leurs fondamentaux économiques. Ce qui leur permet de présenter aujourd’hui des budgets publics relativement équilibrés et une dette publique tolérable. Cette évolution s’explique principalement par trois facteurs: une démographie plus favorable, une productivité supérieure et la course-poursuite économique face aux pays industrialisés. Ces facteurs devraient aussi assurer une croissance économique vigoureuse et durable. Il serait toutefois naïf de croire que les pays en développement puissent se dissocier totalement de l’évolution économique des pays industrialisés. Ils sont simplement en meilleure santé et plus résistants.

Outre les données macroéconomiques, les valorisations jouent un rôle essentiel. En principe, il existe deux grands marchés pour les emprunts d’Etat de pays émergents: le premier en monnaie forte (EUR et USD), le second en monnaie locale. Nous considérons les emprunts en monnaie forte comme une variante appropriée par rapport aux emprunts d’Etat de pays industrialisés dans leur propre monnaie, car les emprunts peuvent être couverts à volonté dans la monnaie désirée. Les investisseurs ne courent donc aucun risque monétaire supplémentaire et peuvent en même temps bénéficier d’une meilleure qualité de crédit. D’après les fondamentaux et les valorisations, nous prévoyons que la volatilité future des emprunts en monnaie forte se situera aux alentours de 5%, comme durant les dernières années.

Dette en monnaie locale

Le second marché important réside dans les emprunts en monnaie locale, qui remplacent parfaitement les emprunts mondiaux assortis d’un risque monétaire. Cependant, l’investisseur devra tenir compte d’un risque de fluctuation non négligeable et d’une volatilité estimée à 10%. Les taux d’intérêt locaux constituent une source de rendement supplémentaire. Comme les taux à court terme sont aussi relativement bas du côté des emprunts locaux des pays émergents, il est possible d’obtenir des intérêts supérieurs notamment sur les longues durées de vie. Il en résulte un certain risque, car l’inflation à venir pourrait réduire une partie des revenus. Pour cette raison, il est recommandé de privilégier des emprunts indexés à l’inflation, afin de se positionner sur le marché local. Les avantages de ces emprunts résident dans les taux réels élevés et la possibilité de tirer profit du grand différentiel entre les taux courts et les taux longs (courbe de taux raide), sans être exposé au risque d’une hausse inattendue de l’inflation.

La combinaison de données économiques fondamentales saines et de taux d’intérêt réels élevés ne se trouve aujourd’hui pratiquement que dans les pays émergents. Même s’ils ne parviendront pas à se soustraire totalement au reste du monde, la relance devrait être plus rapide et plus durable que dans de nombreux pays industrialisés. Ignorer l’évolution positive des pays émergents implique de renoncer à des opportunités de rendement. Pourtant, la plupart des portefeuilles restent sous-investis dans ces régions.

(Enzo Puntillo Responsable obligataire Swiss & Global Asset Management - LeTemps.ch - 01/02/12)

Comment investir dans les émergents

Les économies en forte croissance sont souvent recommandées. Pourtant, les investisseurs privés sont confrontés à des barrières. Pistes pour les contourner.

Depuis début janvier, l’Inde a ouvert son marché actions aux investisseurs étrangers. Ces derniers ne sont plus obligés d’investir à la bourse de Bombay via des fonds de placement, même si certaines restrictions demeurent. Peu de temps après, l’Arabie saoudite a fait un pas en direction d’une plus grande ouverture. Les particuliers non domiciliés dans la région ne pourront toutefois pas encore investir directement.

Malgré une chute de 20% en 2011, les marchés des pays émergents sont souvent présentés comme un nouvel eldorado. Forte croissance, solidité budgétaire, démographie favorable, ils se trouvent à mille lieux des problèmes des pays développés. En observant l’évolution des dix dernières années, ils ont de quoi allécher l’investisseur: le S&P 500 a gagné 41,4%, l’Eurostoxx 50 a perdu 5,3%, tandis que les actions des pays émergents, mesurées par l’indice MSCI, se sont envolées de 293%.

■ Les restrictions

Les marchés émergents posent pourtant souvent un problème: l’accès. Acheter des fonds de placements est possible. S’y aventurer seul est en revanche nettement plus compliqué, voire impossible. La Chine en est le parfait exemple. Il est possible d’investir dans des titres chinois via la bourse de Hongkong, mais pour jouer directement dans la bourse de Shanghai, l’investisseur privé devra encore ronger son frein.

La plupart des bourses mettent des obstacles pour l’investisseur étranger. «Les gouvernements peuvent le faire pour deux raisons. Soit via des taxes, pour contrôler les flux financiers et éviter la spéculation à court terme et les mouvements brusques des monnaies. Soit, en introduisant des limites de propriété pour les investisseurs étrangers, pour des raisons stratégiques», explique Ines Chaieb, professeure assistante à l’Institut de recherche en finance (GFRI) de l’Université de Genève et au Swiss Finance Institute. Certains pays développés, comme le Canada ou l’Australie, ont aussi introduit de telles limites de propriété.

■ Degré d’ouverture

Standard & Poor’s calcule un indice mesurant le degré d’ouverture d’un marché, qui tient compte entre autres des limites de propriété, des contrôles de changes et des facilités de rapatriement de capitaux. «Le Chili, par exemple, impose peu de limites, mais les retraits de capitaux peuvent prendre jusqu’à deux semaines», poursuit la professeure. Selon l’indice, dont il n’a pas été possible de trouver des données plus récentes que 2008, le Mexique, la République tchèque, l’Indonésie, Israël et la Hongrie figurent parmi les marchés les plus ouverts. A contrario, la Chine, l’Inde, les Philippines et la Thaïlande font partie des places les plus fermées.

L’ouverture signifie-t-elle que les investisseurs en profitent pour diversifier leur portefeuille? «Dans beaucoup de cas, on observe qu’il existe des barrières ­implicites: les investisseurs craignent encore pour la gouvernance, la transparence et le fait qu’ils peuvent manquer d’informations», explique Ines Chaieb. La professeure donne l’exemple du Brésil, qui demande que l’investisseur s’inscrive et fournisse de la documentation en portugais seulement.

■ L’Asie

Si les investissements en Chine sont très limités, «il est possible d’acquérir à Hongkong un «tracker» sur l’indice composite de Shanghai», explique Raymond Hêche, responsable des fonds de placement à la Banque Morval. Autre moyen d’investir indirectement, négocier avec certains courtiers des certificats représentant des titres A (cotés en Chine) ou acheter les titres H (cotés à Hongkong) de nombreuses entreprises chinoises, poursuit-il.

Pour les autres pays, la situation varie. «En Inde, il s’agit d’une modification très modérée, car il faut toujours ouvrir un compte dans le pays et on n’échappe pas à l’impôt sur le capital si l’on garde les titres moins de 12 mois», relativise Raymond Hêche.

En Indonésie, en Thaïlande ou aux Philippines, le client peut passer un ordre à sa banque comme pour un pays développé sans problème. Mais, pour ces bourses, «reste à voir le montant des commissions de transactions», prévient l’expert. Certains autres marchés ne sont pas forcément fermés. Mais comme la Corée ou Taïwan, ils demandent un numéro d’investisseur. En revanche, un peu plus d’une vingtaine de pays, dont la Malaisie qui est un bon exemple, demande à la banque de se montrer prête à fournir le nom de l’ayant droit économique. «Plusieurs pays ont instauré cette règle suite à la crise asiatique pour traquer les manipulations de cours, explique le spécialiste. Hongkong l’a aussi décidé, mais n’en a jamais fait usage. Le risque est perçu comme nettement plus grand en Malaisie.»

■ L’Amérique latine

L’Amérique latine a elle aussi ses séries de restrictions pour des raisons différentes. «Le Brésil a instauré une taxe pour éviter l’appréciation excessive du real et le Chili pour éviter des entrées et sorties intempestives de fonds», poursuit Raymond Hêche.

Surtout, une fois dépassé les principaux marchés brésiliens et mexicains, les autres bourses sont relativement petites et illiquides. Pour y investir, les experts recommandent donc plutôt de passer par les ADR (certificats qui permettent aux entreprises étrangères d’intégrer la bourse américaine). Wall Street compte une cinquantaine de titres de sociétés sud-américaines qui se traitent avec un plus grand volume que dans leur pays d’origine et avec des frais moins élevés.

■ L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient

Dans les pays du Golfe, il n’y a pas de taxe spécifique pour les investisseurs étrangers. Par contre, il existe une limite en ce qui concerne leur prise de participation dans les sociétés. Celle-ci varie en fonction de chaque entreprise. «Une fois cette limite atteinte, il faut attendre qu’un investisseur étranger vende ses parts pour pouvoir les racheter», explique Habib Oueijan, responsable de la gestion d’actifs pour les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord à l’Union Bancaire Privée. Mais selon lui, cela n’arrive que très rarement

A l’exception de l’Arabie saoudite, les investisseurs étrangers peuvent toutefois traiter directement sur les marchés financiers de la région, dont le Qatar et les Emirats arabes unis. Pour ce faire, ils doivent s’inscrire auprès de la bourse en question. Ensuite, les étrangers doivent passer par un intermédiaire pour chaque transaction qu’ils souhaitent réaliser.

■ Les moyens détournés

Pour les investisseurs frileux, de nombreux experts conseillent un moyen indirect pour profiter de la croissance des pays émergents: acheter des titres de sociétés occidentales dont une grande partie de l’activité est réalisée dans les pays en croissance.

(Mathilde Farine et Sebastien Dubas - LeTemps.ch - 06/02/12)

Portefeuille : Ré-investissement sur Sextant Grand Large

Le ré-investissement de la vente du fonds Odin Offshore a été finalisé le lundi 06 février 2012, sur le fonds Sextant Grand Large, au cours de 233,33 euros.
La composition du portefeuille est donc légèrement modifiée, voici la répartition à ce jour :

Moneta Micro-Entreprises 5,19%
Bestinfond 11,75%
Sextant Grand Large 7,79%
Odin Finland 6,82%
East Capital Explorer 9,64%
East Capital Baltic 8,84%
MEI Roemenië en Bulgarije 4,55%
First State Asia Pacific Leaders 10,20%
Skagen Kon-Tiki 4,22%
Aberdeen Global Emerging Markets Smaller Companies 7,55%
JPM Global Natural Ressources 9,72%
Or physique 13,49%
Liquidités 0,21%

La dernière étape de la ré-organisation de mon portefeuille sera d'arbitrer le fonds MEI Roemenië en Bulgarije sur le fonds Skagen Kon-Tiki.
Viendra ensuite le grossissement des lignes émergentes "Skagen Kon-Tiki" et "Aberdeen Global Emerging Markets Smaller Companies".

dimanche 5 février 2012

Portefeuille : Vente

La semaine passée, j'ai procédé à la vente du fonds Odin Offshore, afin d'arbitrer vers le fonds Sextant Grand Large. La vente s'est faite jeudi 19 janvier, au cours de 25,8708 euros.
Pour l'instant le ré-investissement n'a pas encore été finalisé sur mon contrat d'assurance-vie Mes-Placements-Vie, d'où la part plus importante des liquidités au sein du portefeuille.