Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

jeudi 29 août 2013

Selon Marc Faber, les investisseurs ont été trop optimistes envers l’Asie

Les turbulences dans les marchés vont continuer, selon le gourou de l’investissement. L’Inde devrait prendre des mesures douloureuses pour soutenir sa monnaie.

Après plusieurs jours de turbulences, certaines places asiatiques étaient encore dans le rouge mercredi. Si l’Indonésie, parmi les plus affectées lors de ces dernières séances, a gagné 1% hier, la Thaïlande et l’Inde perdaient respectivement 1,2% et 1,8%.

«Les investisseurs ont été beaucoup trop optimistes, notamment à propos de la Thaïlande, des Philippines et de l’Indonésie, affirme Marc Faber. Ils se rendent désormais compte que la croissance ralentit.» D’où les ventes d’actions ces derniers jours et les pressions sur les devises de ces pays.

«Un changement fondamental s’est produit dans ces pays au cours des deux dernières années: ils ont commencé à afficher des déficits des comptes courants», explique le gourou de l’investis­sement, connu pour sa lettre ­financière mensuelle intitulée The Gloom, Boom & Doom Report. Il estime que ces économies ont été stimulées de manière artificielle par la croissance du crédit. «Il y a eu des excès, mais ce n’est pas comparable avec la crise de 1997», poursuit-il. Plusieurs monnaies, dont le baht thaïlandais, avaient alors perdu la moitié de leur valeur. «Aujourd’hui, la chute d’une devise n’est pas un problème en soi. C’est le symptôme d’un problème de déséquilibre des comptes courants et d’une consommation excessive, qui crée de l’inflation, qui, elle, provoque ensuite la dépréciation de la monnaie», explique Marc Faber. En outre, elles dépendent beaucoup de la santé de la Chine pour leurs exportations de matières premières. Or, celle-ci ralentit dans des proportions bien plus importantes que ne le révèlent les chiffres officiels, juge ce Suisse établi en Thaïlande. Il doute également des prévisions des grandes banques étrangères présentes dans le pays, «car elles recherchent des contrats avec le gouvernement et n’ont donc aucun intérêt à dire la vérité sur l’état de l’économie chinoise». C’est visible, selon lui, dans l’évolution du commerce extérieur avec les principaux partenaires de Pékin. Les statistiques d’exportations divergent par rapport à ce que certains pays, comme la Corée du Sud, affirment importer de Chine. «A qui faites-vous le plus confiance pour révéler des chiffres fiables? A la Corée du Sud ou à la Chine?» demande Marc Faber.

Egalement prise dans la tourmente des marchés, l’Inde a vu hier sa monnaie se stabiliser ­quelques heures avant de poursuivre sa chute et de marquer un nouveau record de faiblesse à 64,55 roupies pour un dollar. La banque centrale a annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, vouloir racheter pour 80 milliards de roupies (environ 1,15 milliard de francs) d’obligations d’Etat. «Ce type de soutien est généralement voué à l’échec, considère Marc Faber. Si l’Inde veut vraiment défendre sa monnaie, elle devra relever fortement ses taux d’intérêt, aux alentour de 12 ou 13%, mais cela risque d’être douloureux et de freiner davantage la croissance.»

Dans le contexte actuel, il ne conseille pas d’investir dans les marchés d’actions asiatiques. La bourse des Philippines est à un niveau trois à quatre fois plus élevé que son point bas de 2009, précise-t-il. «Il faut donc s’attendre à une poursuite de la baisse de ces marchés.» Même s’il souligne qu’à moyen terme, les perspectives de croissance sont meilleures qu’en Europe ou aux Etats-Unis. «Si on me pointe un pistolet sur la tempe et qu’on me demande de choisir entre investir en Inde ou aux Etats-Unis, je choisirai le premier pays, dont la bourse a déjà beaucoup perdu de terrain, alors que Wall Street a affiché une performance de 50% plus élevée que dans la plupart des marchés émergents.»

(Mathilde Farine - LeTemps.ch - 22/08/13)

Nouveau paradigme dans les marchés émergents

Nous assistons dans les pays émergents à une transition générale d’un modèle de croissance basé sur les exportations vers un modèle durablement stable orienté vers la consommation domestique

Depuis le début de l’année, on observe la forte montée des indices boursiers des pays développés (+17% pour le S&P 500, et +7,6% pour l’Euro Stoxx 50), au détriment de ceux des pays émergents (–8,3% pour l’index MSCI EM, –6,5% au Brésil, –2,5% en Russie, –8,3% en Chine).

S’agit-il d’une tendance lourde par rapport à des attentes trop fortes envers ces pays, ou d’un mouvement de balancier qui se corrigera de lui-même?

A y regarder de plus près, l’enthousiasme moutonnier qui règne sur les bourses développées est largement entretenu par un «quantitative easing» (QE ou assouplissement quantitatif), nécessairement conjoncturel, tant aux Etats-Unis qu’au Japon (troisième économie mondiale, ne l’oublions pas), conduisant aujourd’hui à valoriser le S&P 500 à 13,5 fois les bénéfices attendus en 2013, alors que la bourse de Shanghai est valorisée à 8 fois et celle de Moscou à 5,5 fois.

Certes, les BRICS, prématurément considérés comme des miracles économiques (900 millions d’emplois y ont été créés en dix ans, contre 160 millions dans les pays développés), sont maintenant remisés au rang de systèmes capitalistes autoritaires ou de démocraties gérées, dans lesquelles la recherche de la maximisation des profits pour l’actionnaire peut passer après une politique gouvernementale de plein-emploi (en Chine) ou de subvention des prix de biens de consommation (Brésil, Russie et Inde).

Cela étant, les fondamentaux économiques sont là avec une croissance significativement plus importante que celle des pays développés, une main-d’œuvre abondante, qualifiée et toujours compétitive malgré les ajustements salariaux des dernières années.

En fait, nous assistons dans les pays émergents à une transition générale d’un modèle de croissance basé sur les exportations, donc cyclique puisque soumis aux aléas économiques et financiers des pays développés, destinataires ultimes desdites exportations, vers un modèle durablement stable orienté vers la consommation domestique, du fait de l’émergence grandissante d’une classe moyenne.

Sur le plan financier, les pays émergents possèdent des leviers d’action autrement plus importants puisque leur dette souveraine représente 32% de leur PIB, leurs entreprises y sont en moyenne peu endettées, et leurs banques moins exposées à un risque systémique.

En definitive, à 7,5%, la croissance chinoise reste tout à fait enviable, de même que la Russie, avec 2,5% de croissance et seulement 9% de dette souveraine par rapport au PIB, à comparer respectivement à 2% aux Etats-Unis et 110% de dette souveraine.

Sur ces bases, nous entrons clairement dans un nouveau paradigme, celui de valorisation des bourses émergentes basée sur une croissance avant tout domestique, plus qualitative que quantitative.

(Agnes Arlandis / Responsable des marchés émergents, HSBC - LeTemps.ch - 19/08/13)

Le palladium, le plus performant des métaux précieux

Les métaux précieux ont subi quelques soubresauts cette année, l’or perdant 25%, sans que cela soit justifié par l’environnement économique. Le palladium tire son épingle du jeu et devrait continuer de le faire, surtout si les indicateurs s’améliorent.

Le marché des métaux précieux a connu de fortes secousses au cours des deux premiers trimestres de l’année 2013. L’évolution majoritairement négative des cours a surpris de nombreux investisseurs, et pour cause: en analysant le contexte ayant éventuellement provoqué de fortes fluctuations, on constate un écart considérable entre l’économie réelle et l’évolution des marchés financiers.

En effet, la crise mondiale de la dette et de la croissance n’est pas résolue et les conditions élémentaires d’une reprise durable aux Etats-Unis, au Japon et en Europe ne sont pas encore réunies. Or, le cours de l’or a subi une correction de plus de 25%. Dans le cas spécifique du métal jaune, les causes et les effets sont entrés dans un cercle vicieux. Les ventes des investisseurs institutionnels, qui touchaient ainsi leurs bénéfices après douze années consécutives de hausse, ont été dans un premier temps sous-estimées. Puis une vague d’autres paris baissiers sur l’or s’est ensuite rapidement répandue, provoquant une correction de 17% sur une semaine en avril. Finalement, le cours est passé de 1700 dollars, au début de l’année, à 1200 dollars fin juin. Depuis, on assiste à une reprise au-dessus du seuil de 1320 dollars.

En raison de son importance, l’or représente un exemple significatif de l’impact possible d’opportunités de marché à court terme sur l’évolution des cours, alors déconnectée de la réalité. En effet, nous n’avons constaté ni croissance économique durable, ni reprise significative sur le marché du travail. Si cela avait été le cas, le prix de l’or aurait été corrigé à juste titre, en raison de la disparition des primes de risque. Dans le même temps, les métaux précieux comme le platine et le palladium, principalement utilisés dans l’industrie, auraient dû nettement progresser. Or, cela ne s’est pas produit non plus. Tous les métaux précieux ont été touchés en avril par de fortes corrections, indépendamment de certains résultats encourageants dans la vente d’automobiles qui, dans des conditions normales, auraient été favorables au palladium.

Mais, contrairement aux cas de l’argent et de l’or, les investisseurs se sont engagés de façon plus positive vis-à-vis du palladium, profitant des corrections de prix pour faire leurs achats. On le constate avec la croissance des stocks de couverture des ETF sur le palladium. Certes, le palladium n’a pu se soustraire à la tendance du marché de l’or, référence pour les métaux précieux, mais il a montré des signes clairement positifs, contrairement au métal jaune. Après les corrections marquées sur les métaux précieux, le palladium a pu récupérer autour de 18% en avril et 11% en juillet. Cette solidité s’explique par deux évolutions.

D’un côté, les ventes mondiales d’automobiles, malgré des craintes de récession, ont été meilleures que prévu, et le renforcement des règles en matière d’émissions, en Chine avec la China-V-Norm et en Europe avec les normes EURO V et VI, a commencé à produire ses effets. Les normes d’émission apportent l’impulsion nécessaire au passage à des processus de combustion plus efficaces pour les véhicules particuliers et les poids lourds au diesel. D’un autre côté, les extractions minières limitées provoquent un déséquilibre entre l’offre et la demande, avec un marché du palladium en légère pénurie. Combinés, ces deux facteurs sont susceptibles d’éveiller l’intérêt des investisseurs. Pour l’or et l’argent, ces derniers ont misé sur une chute des cours et, en raison de la mauvaise opinion du marché, seul un petit nombre a vu dans ces corrections une opportunité d’entrée intéressante. Dans le cas du palladium, beaucoup semblent au contraire estimer que les phases de correction ne sont pas le signe d’une tendance négative mais qu’elles offrent un point d’entrée bienvenu. Dans ce contexte, le palladium a pu se soustraire aux tendances défavorables des autres métaux précieux, évoluant depuis le début de l’année dans une marge de fluctuation comprise entre +/–10%.

La progression depuis le début de l’année atteint +5%. Au premier semestre, le palladium a donc été le plus performant de tous les métaux précieux, et ses qualités laissent présager un bon deuxième semestre. En effet, les perspectives de nouvelles hausses des cours en cas de statistiques positives dans l’industrie automobile restent absolument intactes.

(Stephan Müller / Product Management & Development, Swiss & Global Asset Management - LeTemps.ch - 19/08/13)

Portefeuille : Achat

Pour le mois de juillet et août (simultanément), j'ai procédé au renforcement du fonds Skagen Kon-Tiki.
L'achat du fonds s'est fait le 27 août à la VL de 67,3058 euros (économies mensuelles provenant du salaire).

Suite à un évènement familial important, le portefeuille Yayofonds ne sera désormais plus alimenté par les économies mensuelles, qui vont être investies sur un nouveau portefeuille à part, toujours un portefeuille d'OPCVM.
Je pourrais bien sûr être amené à arbitrer certains fonds du portefeuille Yayofonds s'il y a besoin et la mise à jour sur la colonne de droite sera toujours effectuée.

Concernant le nouveau portefeuille, il sera pour l'instant composé de deux fonds : les fonds First State Global Emerging Markets Leaders Fund Class A et M&G Global Dividend EUR A, tous deux logés au sein d'une assurance-vie en ligne.

lundi 1 juillet 2013

Oliver Bell : "Nestlé Nigeria est l’une des sociétés en forte croissance"

Oliver Bell a été responsable des marchés émergents jusqu’en 2011 pour Pictet et il gère le fonds Middle East & Africa Fund de T. Rowe Price depuis 2011.

Oliver Bell a été responsable des marchés émergents jusqu’en 2011 pour Pictet et il gère le fonds Middle East & Africa Fund de T. Rowe Price depuis 2011. La moitié des placements est investie au Moyen-Orient et l’autre en Afrique, au sein d’une région dite MENA. Depuis son arrivée, la performance du fonds atteint 19%, contre 11% à l’indice de référence. (avril 2013).

Le Temps : Comment les actions africaines sont-elles touchées par le changement de politique de la Fed ?

Oliver Bell : L’impact sera différent dans chacun des 65 pays étudiés. Au total, l’effet sera assez neutre. Les pays ayant une balance courante déficitaire souffriront davantage que les autres. C’est le cas de l’Afrique du Sud. Le rand a d’ailleurs sensiblement baissé depuis un an. Par contre, l’impact pourrait être positif pour les pays du Golfe (dits GCC), avec une monnaie liée au dollar américain.

– La région est très hétérogène. Quels marchés d’actions préférez-vous pour l’instant ?

– Nous aimons beaucoup les pays du Golfe comme l’Arabie, les EAU, le Qatar, Oman et, en Afrique, nos préférences vont au Nigeria, au Kenya, et à la Zambie. En Afrique du Sud, nous sommes prudents pour le pays, mais très intéressés par diverses entreprises bien gérées offrant une exposition au reste de l’Afrique.

– Comment résoudre le problème de liquidité de la plupart de ces marchés ?

– Nous combinons deux pôles de liquidité, l’Afrique du Sud et l’Arabie saoudite, qui représentent environ 60% du fonds, que nous considérons comme des coussins de liquidité et investissons ensuite au sein des autres pays. Dans le GCC, la liquidité s’est fortement accrue ces derniers mois, par exemple dans les Emirats arabes et au Nigeria. Je pense que la liquidité va s’accroître sous l’effet des investisseurs locaux. Ceux-ci sont intéressés à passer des obligations vers les actions.

– La performance des actions n’est pas nécessairement corrélée au PIB. Comment éviter ce problème ?

– Nous ne sommes plus dans le contexte d’avant la crise où les placements se faisaient sans grand discernement dans ces régions. Aujourd’hui, l’évaluation est sans doute meilleur marché que dans les autres marchés émergents et probablement que le reste du monde. Le rendement des fonds propres et du dividende est supérieur aux autres marchés.

– Comment l’industrie des fonds de placement s’est-elle comportée dans cette région durant la crise ?

– Avant la crise, beaucoup de fonds sur la région MENA, ne dépassaient pas 20 millions de dollars et ont dû fermer. L’assèchement de la liquidité a également incité les fonds en actions internationales à se retirer de cette région. Nous assistons actuellement à un regain d’intérêt, ainsi qu’en témoignent nos 350 millions de dollars sous gestion. Avec notre taille, nous sommes en mesure d’accueillir les fonds institutionnels.

– Est-ce que le ralentissement des grands pays émergents (BRIC) va durablement profiter aux marchés dits frontières ?

– Le changement est structurel. L’écart de croissance est manifeste. Dans un contexte de stagnation en Europe, beaucoup de talents retournent dans leur pays d’origine. Le dynamisme est immédiatement perceptible sur place. Il s’accompagne d’une plus grande stabilité économique et politique. C’est une plateforme idéale au développement des entreprises.

– T. Rowe Price est réputé pour sa sélection de titres. Quels sont les Nestlé de la région MENA, associant solidité et croissance ?

– A l’image de Nestlé Nigeria, les filiales de multinationales occidentales offrent ces caractéristiques. Nestlé Nigeria est une société en forte croissance au sein du groupe de Vevey. Nous sommes assurés de la gouvernance d’entreprise de Nestlé et d’une forte croissance. En outre Nestlé Nigeria n’offre qu’une seule des huit catégories de produits du groupe au Nigeria. Une autre piste est offerte par le leader de la téléphonie mobile au Kenya (Lebara). C’est la technologie préférée des épargnants. Il y a davantage d’argent dans le «mobile banking» que dans les succursales de banques. Sa popularité traduit la confiance de l’épargnant à l’égard de sa sécurité. Le système bancaire est très solide dans le MENA, par exemple dans le Golfe.

– Les marchés sont en phase de correction. Faut-il acheter maintenant ?

– Il y a un double écart qui doit être pris en compte par ces marchés. Leur croissance est plus forte et leur évaluation meilleur marché. Le soutien à ces marchés est pluriannuel. Le rendement du dividende de la région est de 4,5%, contre 3% pour l’ensemble des émergents. Le multiple des bénéfices est de 10,5 fois, contre 18 fois pour l’Amérique latine et l’Asie 14 fois.

(Emmanuel Garessus - LeTemps.ch - 01/07/13)

mercredi 19 juin 2013

Bonjour,
N'hésitez pas à apporter votre soutien à de la fabrication française... je les soutiens également ;)
Sylvain



dimanche 2 juin 2013

Portefeuille : Pas d'investissement

Pour les mois d'avril mai et juin, je n'ai pas investi mes économies mensuelles provenant du salaire, ceci de manière exceptionnelle. Pas de changement donc dans la composition du portefeuille, liquidités comprises.
Le réinvestissement devrait reprendre pour le mois de juillet.

mardi 9 avril 2013

Portefeuille : Achat

Pour le mois de mars, j'ai procédé au renforcement des fonds M&G Optimal Income et East Capital Baltic.
L'achat du fonds M&G s'est fait le 27 mars à la VL de 16,908 euros (économies mensuelles provenant du salaire).
L'achat du fonds East Capital s'est fait le 28 mars à la VL de 47,72 SEK (dividendes de l'action East Capital Explorer réinvestis tout de suite).

mercredi 13 mars 2013

Portefeuille : Achat

L'achat du fonds M&G Optimal Income s'est finalement fait le mardi 26 février 2013 à la VL de 16,713.

La colonne de droite du blog a été réarrangée pour tenir compte de la composition en actifs des différents fonds du portefeuille. J'ai ainsi rajouté les catégories "fonds diversifiés" et "fonds obligations" en plus de la catégorie "fonds actions".
En espérant que cela sera plus parlant pour tous.

Pour revoir la composition précise du portefeuille : ici

samedi 23 février 2013

L’immense potentiel de croissance de l’Afrique subsaharienne reste méconnu

Les places boursières de la région subsaharienne en sont encore à leurs balbutiements et même les plus grandes, comme la bourse du Nigeria ou celle du Kenya, ne sont pas très liquides. Mais elles sont en pleine évolution.

Gérant du fonds African Dawn, Hyposwiss Private Bank

Alors que les taux de croissance des pays du G7 sont en repli et que certains marchés émergents bien établis s’essoufflent, l’Afrique commence à apparaître sur l’écran radar des investisseurs internationaux. En témoigne la prolifération des conférences africaines à New York par exemple, ou encore l’Africa CEO Forum organisé à Genève en novembre dernier. Toutefois, l’Afrique se compose de 54 pays qu’il convient de distinguer. En termes de croissance, la région la plus attrayante se trouve au sud du Sahara et comprend des pays comme le Nigeria, le Kenya, le Botswana, le Ghana et la Zambie (réunis ci-après sous le nom d’Afrique subsaharienne).

L’Afrique du Sud elle-même, la plus grande économie africaine, a déjà acquis un statut d’économie semi-développée. Avec des taux de croissance d’environ 3%, elle se classe même parmi les nations dites BRICS (Brésil, Inde, Chine, Russie, Afrique du Sud). Sa bourse a connu une forte hausse et les cotations ont déjà nettement dépassé les niveaux affichés avant la crise financière. Les placements intéressants sont, pour la plupart, axés sur des entreprises qui investissent dans les pays subsahariens faiblement développés.

En Afrique subsaharienne, les taux de croissance du PIB réel de la plupart des pays se situent autour de 5 à 6% depuis 10 ans et devraient se maintenir à 6% dans les années à venir. Pour 2013, les estimations du FMI s’échelonnent de 5,5% au Kenya à 7,4% au Nigeria. Les taux d’inflation ont chuté (moins de 4% au Kenya) et le pourcentage de la dette publique dans le PIB est faible (moins de 20% au Nigeria). La plupart des pays subsahariens connaissent une profonde transition sociale, économique et politique. L’évolution démographique favorable et la présence d’une nouvelle génération mieux informée et mieux formée figurent parmi les principaux facteurs de changement. 60% de la population possède au moins une carte SIM et la propagation rapide des téléphones portables permet à chacun d’accéder aux données et aux méthodes commerciales les plus efficaces. Par exemple, le Kenya fait figure de pionnier à l’échelle mondiale en matière de services bancaires sur appareils mobiles.

L’amélioration progressive de la gouvernance politique et d’entreprise est un ingrédient supplémentaire confirmant la mise en place de ce changement. De nombreux pays subsahariens ont organisé des élections démocratiques l’an passé et le nombre de conflits accompagnés de flambées de violence a considérablement diminué au cours des dix dernières années. On observe également une amélioration de la transparence et de la fiabilité des relations commerciales. La plupart des pays subsahariens sont riches en ressources naturelles et l’exploitation de ces ressources continue d’alimenter leur croissance. L’accroissement du revenu par habitant et la progression de l’urbanisation ont entraîné l’émergence d’une classe moyenne. Associé à la création de zones économiques et au développement des échanges commerciaux intra-africains, le marché en plein essor de la consommation constitue néanmoins le réel moteur d’une croissance durable et autonome à l’avenir. Les afflux de capitaux étrangers ont jusqu’à présent constitué, et continueront de constituer, l’un des principaux moteurs de croissance. La Chine a été l’un des premiers gros investisseurs en Afrique subsaharienne, principalement dans le secteur minier. Aujourd’hui, de nombreux autres pays et un nombre croissant d’entreprises multinationales investissent dans la région. Les flux d’investissements directs étrangers s’orientent également vers l’agriculture et les infrastructures. Ces dernières sont l’un des points faibles de l’Afrique subsaharienne. Les voies de circulation et les réseaux de distribution d’électricité sont dans un état déplorable. Un nombre croissant de gouvernements subsahariens prennent conscience à présent de l’importance des infrastructures et accentuent les investissements dans ce pilier essentiel du développement. Le Nigeria s’efforce aujourd’hui d’inverser les effets que de nombreuses années de négligence ont eus sur les infrastructures et s’est engagé à consacrer plus de 3 milliards de dollars à la construction de lignes ferroviaires.

Les places boursières de la région subsaharienne en sont encore à leurs balbutiements et même les plus grandes, comme la bourse du Nigeria ou celle du Kenya, ne sont pas très liquides. Mais elles sont en pleine évolution : la bourse nigérienne a progressé de 30% en 2012 mais elle est quand même inférieure de 60% aux sommets affichés avant la crise financière. Bien entendu, des risques considérables existent également, principalement sur le plan politique. Mais, en général, ces risques sont fortement surestimés et l’immense potentiel de croissance de l’Afrique subsaharienne reste méconnu. Pour les investisseurs disposés à prendre des risques, les marchés boursiers subsahariens présentent un potentiel de rendement attrayant au cours des trois à cinq prochaines années.

(Anton Schaad - leTemps.ch - 18/02/13)

Vaqar Zuberi : «Le Mexique est un sérieux concurrent pour la Chine»

Le responsable du fonds Mirabaud Opportunities – Emerging Markets explique pourquoi il est toujours intéressant d’investir dans les marchés émergents.

Le fonds Mirabaud Opportunities – Emerging Markets, fonds de fonds lancé en décembre 2011, est investi dans 33 sous-jacents. Son gérant explique pourquoi il reste intéressant d’investir aujourd’hui dans les marchés émergents.

Le Temps: Quelle est la stratégie de votre fonds ?

Vaqar Zuberi : La stratégie est simple: permettre à nos investisseurs de bénéficier de la croissance des marchés émergents tout en essayant de réduire la volatilité propre à ces marchés. Nous voulons que nos clients soient protégés en cas de baisse abrupte des marchés.

– Comment procédez-vous ?

– En investissant à la fois dans des fonds traditionnels (55% du portefeuille) et des fonds alternatifs (45%). La gestion alternative permet de vendre à découvert des titres ou des marchés dont le prix nous paraît surévalué et, ainsi, de protéger le portefeuille. Cette stratégie doit nous permettre, à moyen et à long terme, de réaliser jusqu’à deux tiers de la performance de l’indice de référence (MSCI Emerging Markets) lorsque les marchés sont à la hausse et d’être exposés à moins de la moitié des pertes de l’indice lorsqu’ils sont à la baisse.

– Une stratégie qui s’est révélée payante jusque-là ?

– Du 1er janvier 2012 au 31 janvier 2013 nous avons réalisé 71% de la performance de l’indice avec seulement un tiers de la volatilité. En mai 2012 par exemple, lorsque l’indice a chuté de 12%, notre portefeuille n’a baissé que de 4%. En janvier de cette année, le fonds a même progressé de 3,5% alors que le MSCI Emerging Markets n’a gagné que 1,3%.

– Comment l’expliquez-vous ?

– Grâce à la sélection de gérants talentueux qui nous apportent des idées d’investissement originales, orientées vers la croissance interne des pays. Nous préférons miser sur des entreprises qui bénéficient de cette croissance que sur de grandes multinationales qui dépendent de la conjoncture mondiale.

– Avez-vous des exemples de telles entreprises ?

– Anhanguera est un bon exemple. Une société brésilienne d’éducation privée qui dispose du soutien du gouvernement. Le nombre d’étudiants qui vont dans ses universités a progressé de 36% en 2012 (419 000 personnes). Dans le même temps, l’action a bondi de 72% et se traite toujours à seulement 15 fois les bénéfices.

– Quels sont les marchés émergents les plus intéressants ?

– En Amérique latine, nous sommes davantage attirés par le marché mexicain que par le marché brésilien où les titres les plus intéressants sont devenus très chers l’année dernière. Le Mexique est devenu l’usine des Etats-Unis : on y produit les avions, les voitures, les ordinateurs ou les téléphones mobiles consommés par les Américains. Le Mexique constitue aujourd’hui un sérieux concurrent pour l’économie chinoise.

– Ce n’est donc pas la croissance interne qui vous intéresse ici ?

– Le fait que le Mexique ait restructuré son économie et soit devenu plus compétitif au niveau des exportations a participé à alimenter sa croissance interne. Car toutes les usines qui s’implantent sur place créent des emplois. Et par conséquent de la richesse.

– Qu’en est-il de l’Asie et de l’Afrique ?

– Sur le continent africain, nous sommes davantage intéressés par les pays d’Afrique centrale, tels que le Nigeria ou le Kenya, que par l’Afrique du Sud. Nous y sommes surtout investis dans des entreprises de téléphonie mobile, telles que Safaricom, et des sociétés financières. En Asie, c’est la Chine qui nous semble particulièrement attractive cette année. Notamment du fait que la transition politique entamée l’année dernière touche à sa fin. Nous misons surtout sur des sociétés cotées sur le marché intérieur (les «A shares») qui nous paraissent sous-évaluées par rapport aux titres de la bourse de Hongkong. Actuellement, nous avons déjà une exposition à ce marché et discutons avec plusieurs gérants basés en Chine qui ont obtenu l’autorisation d’acquérir ces titres.

– Est-ce là aussi des sociétés orientées vers la consommation interne qui vous intéressent ?

– La Chine est un pays qui essaie d’orienter son économie vers la consommation intérieure. C’est une transition qui va être longue. Mais on voit que c’est déjà le cas dans certains secteurs. Par exemple, une société comme Home Inns & Hotels, basée à Shanghai, qui gère des motels en Chine, profite de la croissance du tourisme local.

– Pourquoi faudrait-il investir aujourd’hui encore dans les marchés émergents ?

– Contrairement à l’Europe et, dans une moindre mesure, aux Etats-Unis, ce sont des marchés qui connaissent la croissance. C’est vrai qu’il s’agit de marchés volatils et moins liquides, mais il est possible de bénéficier de leur croissance tout en se protégeant contre la baisse des marchés. Il faut investir avec prudence et avec des gérants qui connaissent bien ces marchés.

(Sebastien Dubas - leTemps.ch - 18/02/13)

Une vision à trop court terme pénalise les fonds de placement

On observe une hausse constante du taux de rotation des titres dans les portefeuilles avec un pic spectaculaire après la crise financière de 2008. Pourtant, moins les positions changent, plus la performance est intéressante.

Gérant actions de Janus Capital Group

Si le choix des gérants d’un positionnement à long terme sur le marché actions a systématiquement été récompensé par des bonnes performances, garder ses convictions dans un marché volatil est plus compliqué qu’il n’y paraît.

En analysant les tendances concernant les rotations des portefeuilles sur les trois décennies précédentes, on observe une hausse constante du taux, avec un pic spectaculaire après la crise financière de 2008, lorsque les gérants se sont retrouvés à faire évoluer leurs portefeuilles bien plus qu’ils ne le souhaitaient.

L’effet de corrélation entre rotation et surperformance a fait et continue de faire l’objet de nombreux débats et différentes études, mais selon notre approche, cette rotation plus élevée des dernières années a été contre-productive pour les investisseurs. Si nous reconnaissons qu’un gérant ne peut rester totalement inactif lorsque la volatilité du marché crée des opportunités d’achat, maintenir sa conviction sur le titre malgré les turbulences de marché présente, à notre avis, des avantages bien plus significatifs. Cela présuppose évidemment la parfaite connaissance de la société, en amont, qui justifie sa sélection dans le portefeuille du gérant.

Si les fonds affichant les taux de rotation les plus faibles se classent en tête en termes de performance au sein de leur catégorie respective, sur des périodes courtes et longues, comment expliquer cette hausse généralisée des taux de rotation?

Plusieurs statistiques confirment qu’une approche à court terme est souvent privilégiée dans un marché actions turbulent. Cette tendance est particulièrement visible lorsque l’on s’intéresse à la hausse du taux de rotation financière générale des marchés actions.

Si on analyse les données de Thomson Reuters Datastream, soit plus de 6500 sociétés cotées en bourse, toutes capitalisations confondues et couvrant les principales places financières du globe, on voit clairement qu’au cours de la dernière décennie, la valeur des titres échangés sur le marché est supérieure à la valeur totale de ces mêmes actions. Cette rotation plus élevée peut s’expliquer, en partie, par la hausse de la volatilité, la facilité pour les investisseurs privés à effectuer leurs opérations, ainsi que les stratégies de trading, à forte rotation, de certains gérants. Mais la rotation a touché également de nombreux portefeuilles gérés par des professionnels de la gestion d’actifs.

Une étude, réalisée en 2010 par le cabinet de conseil Mercer, a montré que de nombreux gérants de portefeuilles ont des difficultés à obtenir les taux de rotation faibles auxquels ils aspirent. En analysant les taux de rotation de gérants actifs, long only, sur la période de juin 2006 à juin 2009, l’étude a révélé que 65% des 822 stratégies comprises dans l’étude dépassent le niveau de rotation annoncé en amont par le gérant. En moyenne, la rotation réelle est supérieure de 26% aux prévisions. S’il est vrai que ces données incluent une période de volatilité extrême, ces chiffres soulignent néanmoins la rapidité avec laquelle les gérants peuvent perdre leur vision de long terme.

La hausse de la rotation sur les marchés actions, couplée à l’horizon de court terme des prévisions des analystes financiers, sont révélateurs d’un marché devenu court-termiste dans son approche. De nombreux gérants d’actifs professionnels ont été victimes de cette tendance, faisant tourner les portefeuilles trop rapidement pour leurs objectifs. Or, non seulement cette hausse de rotation a un impact sur les coûts de transaction, mais elle se traduit également par une gestion à plus court terme, qui génère souvent des performances inférieures.

Les données de performance historiques montrent que les gérants qui sont restés fidèles à une vision de long terme, et dont les taux de rotation sont moins élevés, ont considérablement surperformé leurs pairs sur des périodes d’un, trois, cinq et dix ans.

(Brian Demain - leTemps.ch - 11/02/13)

De solides perspectives pour le bois

La reprise du marché résidentiel américain et les besoins de construction croissants des pays émergents favorisent le secteur du bois. La demande devrait croître de 100 millions de mètres cubes d’ici à deux ans. Par Gabriel Micheli, gérant du fonds Pictet Timber, Pictet&Cie.

Un ensemble de facteurs sont actuellement à l’œuvre pour tirer le prix du bois vers le haut, créant un environnement particulièrement favorable pour les entreprises forestières.

Le prix du bois d’œuvre est stimulé structurellement par la reprise de la construction de maisons aux Etats-Unis et par la forte demande des économies émergentes telles que la Chine ou l’Inde pour la construction d’habitations et d’infrastructures.

Mais tout récemment, le marché a été porté par un autre facteur: le passage de l’ouragan Sandy aux USA fin novembre a fait grimper les prix. Cette «super tempête» a causé des dégâts considérables sur la côte Est des Etats-Unis et les efforts de reconstruction vont tirer la demande de matériaux, dont le bois.

Si la reconstruction des zones résidentielles a débuté en priorité avec l’arrivée de l’hiver, les réparations devraient s’étaler sur toute l’année 2013. Cela devrait soutenir la demande en bois à plus long terme, d’autant que les inventaires sont bas – de grandes quantités de contreplaqué et d’aggloméré ayant servi à protéger les habitations avant l’arrivée de l’ouragan. Plusieurs grandes entreprises forestières du ­Canada ont augmenté leur production à la fin de l’année 2012 pour répondre aux nouveaux besoins.

Les contrats à terme sur le bois d’œuvre ont grimpé de près de 10% dans le mois qui a suivi le passage de Sandy fin octobre. Sur un an, le produit s’est réévalué de 45%.

Le secteur du bois affichait déjà une embellie avant son passage. En effet, le marché immobilier américain, qui représente 50% de l’activité en volume des sociétés forestières américaines et 70% de leurs profits, est en pleine reprise. Les prix des logements sont en hausse depuis la seconde moitie de 2010. Au début du quatrième trimestre de 2012, les statistiques des mises en chantier ont grimpé de 42% par rapport à l’année précédente, touchant un niveau qui n’avait plus été atteint depuis quatre ans. Cette amélioration coïncide également avec le nouveau plan de rachat de dettes immobilières amorcé par la banque centrale américaine, qui profite en général en premier d’un rebond de l’immobilier.

Ces perspectives de croissance ont dopé les titres d’entreprises de construction américaines, qui tireront comme toujours les bénéfices d’un rebond de l’immobilier.

Nous pensons que ce rebond va également soutenir les sociétés américaines d’exploitations forestières et de produits sylvicoles, dont les valorisations sont encore très intéressantes. En effet, bien que l’écart de valorisation entre les titres de sociétés forestières cotées et leurs équivalents privés continue de se resserrer, la décote est actuellement encore d’environ 20-25%, bien en dessous de la décote historique de 10-15%.

Autre signe de vigueur supplémentaire, les acquisitions sont en augmentation dans le secteur depuis le début de l’été dernier. Au mois de juin, une transaction portant sur près de 1,9 million d’hectares pour une valeur estimée de 3 milliards de dollars a constitué un signal fort de remontée des prix des exploitations forestières.

La demande provenant des marchés émergents, avec la Chine à sa tête, est un second moteur de croissance puissant pour l’industrie. Le rythme des exportations vers le pays s’était ralenti en 2012, alors que les stocks de bois étaient localement au plus haut du fait du ralentissement des activités de construction dans le pays. La fin de l’année a vu le retour des acheteurs chinois sur le marché nord-américain, et la reconstitution des stocks devrait continuer à porter le marché. Les analystes du secteur tablent sur une hausse de la demande de bois massif de 100 millions de mètres cubes par an à 150 millions d’ici à 2015. Cette augmentation serait l’équivalent de toute la production annuelle de la Colombie britannique.

Grâce à ces facteurs positifs, la croissance des profits des entreprises cotées du secteur est actuellement estimée par le ­consensus des analystes à près de 40% en 2013, et au-delà de 20% en 2014, démontrant clairement que la reprise de l’industrie du bois est bel et bien amorcée.

(Gabriel Micheli - leTemps.ch - 06/02/13)

mardi 5 février 2013

Portefeuille : Achat

Pour les mois de janvier et février, mon investissement régulier a servi à créer une nouvelle ligne au sein du portefeuille : il s'agit du fonds M&G Optimal Income, logé au sein d'un contrat d'assurance-vie "LinxeaSpirit" (frais de gestion sur UC à 0,5%). L'achat n'est pas encore finalisé et je mettrai à jour la colonne de droite du blog dès la VL d'achat connue.

M&G Optimal Income est un fonds mixte flexible, composé essentiellement d'obligations mais aussi d'un petit peu d'actions.

La raison principale du choix de ce nouveau fonds est d'obtenir une meilleure diversification du portefeuille, en tous les cas une diversification plus efficace. Mon choix rejoint l'idée d'avoir intégrer début 2012 le fonds Sextant Grand Large : élargir le portefeuille à d'autres classes d'actifs, notamment les obligations, tout en restant fortement investi en actions. Je ne souhaite pas pour l'instant avoir une part très importante du portefeuille sur le fonds M&G, disons que je me donne un chiffre aux alentours de 15% pour l'ensemble des 2 fonds Sextant et M&G.

Pour d'autres informations sur le fonds M&G Optimal Income :
le site de la maison de gestion
la présentation du fonds
le dernier reporting du fonds

edit du 23 février 2013 :
l'achat n'a toujours pas été finalisé et devrait intervenir courant semaine prochaine ; chez LinxeaSpirit, les sommes sont investies sur le fonds euros en attendant la fin du délai de renonciation, pour ensuite être investies sur le ou les supports choisis (ici le fonds de chez M&G).
en attendant, mon investissement fait partie du calcul du rendement du portefeuille et fait donc partie des liquidités.

Selon deux gérants, l’épargne doit rester investie en actions à la retraite

Georg von Wyss et Thomas Braun, les deux gérants du Classic Global Equity Fund, montrent que la surperformance à long terme des actions et la durée relativement longue de la retraite assurent un rendement supérieur à un portefeuille diversifié.

Il est habituellement recommandé de réduire la part en actions à l’approche de la retraite, en raison des risques de forte baisse des cours. Georg von Wyss et Thomas Braun, les deux gérants du Classic Global Equity Fund, dont la performance atteint 280% depuis la fin 1997 (contre 25% à l’indice MSCI), montrent que ce principe est erroné. Lors d’une conférence de presse, jeudi à Zurich, ils ont déclaré qu’il était préférable d’être investi à 100% en actions lors de la retraite.

Leur découverte s’appuie sur une étude portant sur les 112 dernières années. Même au cours de la pire période de 20 ans observée, il a toujours été préférable d’être investi à 100% en actions plutôt qu’en obligations, selon Georg von Wyss. La raison tient à la surperformance à long terme des actions et à la durée relativement longue de la retraite, qui permet toujours de rattraper progressivement les phases de baisse de cours. En moyenne, les auteurs observent un rendement annuel net (après frais bancaires, inflation et impôts) de 3,5% pour les actions (indice Dimson-Marsh), contre 0,8% pour les obligations et –0,2% pour le livret d’épargne.

Leur méthode, baptisée «Sockel-Überschuss» (consommation de base - excédent), définit le montant du portefeuille d’actions qu’il est possible d’utiliser pour sa consommation de base chaque année. Trois éléments doivent ici être présentés : il s’agit de fait d’évaluer une sorte de rente. Son niveau dépend naturellement de la durée envisagée (premier critère à définir), 20, 30 ou 40 ans par exemple. Aujourd’hui, un homme de 65 ans a 6% de chance de vivre encore 30 ans et une femme 14%. Plus la durée est longue et plus la méthode livre des résultats convaincants.

L’indicateur boursier des deux experts (RVI) est un deuxième ­critère clé. Il est important parce que l’évaluation boursière, parfois excessive, tend à revenir à la moyenne historique. Si la bourse est chère, l’indicateur RVI est élevé. La médiane historique est de 1,93 (plus haut 5 et plus bas 0,7). Aujourd’hui, il est de 3,7.

Le deuxième élément utile est le taux de consommation de base annuel (Sockelsatz). Prenons un exemple : à la retraite, Monsieur Schmidt choisit une période de désépargne de 30 ans. Avec un RVI de 1,28 à la fin de 2009, le taux de consommation est de 3,7% sur sa fortune de 154 000 francs. La consommation de base est donc de 5698 francs. En 2010, l’inflation est de 0,5%. Au début 2011, Monsieur Schmidt ajuste son montant à consommer à 5726 francs.

L’excédent de rendement (l’augmentation annuelle de la fortune) est le troisième élément clé. Si la bourse monte, le retraité peut augmenter sa consommation de base, à deux conditions toutefois : d’une part, une limite ne doit pas être dépassée (15 à 30% de la fortune, selon la durée de désépargne), d’autre part, la fortune au début de l’année précédente ne doit pas être supérieure à l’ensemble des montants à consommer dans le futur.

En moyenne de toutes les périodes de 30 ans depuis 112 ans, à partir d’une fortune de 100 000 francs, il a été possible de «désépargner» 9264 francs par an, dont 5354 francs à partir du montant de consommation de base.

(Emmanuel Garessus - leTemps.ch - 25/01/13)

mardi 29 janvier 2013

Émergents, prochain arrêt : L’Afrique

Croissance de la consommation et demande pour les matières premières seront les thèmes dominants pour les pays émergents. L’Afrique : un pari gagnant selon Mark Mobius.

Le pays Bric semblent déjà de l'histoire ancienne. Malgré des perspectives qui s'améliorent pour les quatre géants émergents (Brésil, Russie, Inde et Chine), certains gérants qui cherchent à aller plus loin s’intéressent de plus en plus aux marchés dits « frontières ». C'est ce que dit Mark Mobius, président de Templeton Emerging Markets Group, depuis plus de vingt ans l'un des plus grands experts dans les marchés en développement. Sans surprise, ses déclarations et sa stratégie d'investissement sont attendus et suivi dans le monde entier.

Émergents immunes à la crise

"Nous pensons que la forte croissance de nombreux marchés émergents n’est pas actuellement reconnue dans les valorisations des actions", écrit Mobius dans son dernier commentaire. "Même si les prévisions de croissance dans les marchés émergents ont diminué au cours des derniers mois de 2012, elles restent généralement beaucoup plus élevées que ceux des marchés développés. En outre, contrairement à ces derniers, de nombreux pays émergents et « frontières » ont encore beaucoup de place pour une possible relance budgétaire et monétaire. Bien que la faible croissance dans les pays occidentaux pourrait ralentir le commerce mondial, cela n'affecte pas les marchés des pays en développement, qui peuvent compter sur l'investissement domestique et la forte croissance de la demande intérieure".

Consommation et matières premières

Selon ce « gourou » de l’investissement sur les marchés émergents, il y a deux thèmes principaux : les consommateurs et les matières premières. La première dérive de la croissance d'une classe moyenne de plus en plus riche dans de nombreux marchés émergents et des politiques macroéconomiques orientées vers des modèles davantage basés sur la consommation intérieure que sur l'exportation. Le thème des matières premières, par contre, reflète les anticipations de forte croissance de la demande pour les matières premières à la suite de l'industrialisation et l'augmentation des dépenses sur les infrastructures".

L’Afrique brille

"En termes de régions", dit Mobius, "il existe des opportunités dans de nombreux marchés, mais nous sommes particulièrement enthousiasmés par le potentiel que nous découvrons dans les marchés « frontières », en particulier en Afrique. Globalement, dans les marchés « frontières » on a vu une nette croissance de l'investissement dans les infrastructures, ce qui offre améliore les perspectives de la construction, des transports, des banques et des télécommunications. Plusieurs pays « frontières » sont les principaux producteurs de matières premières importantes, comme des métaux précieux, du gaz et du pétrole, et sont donc bien positionnés en cas de reprise imminente de la demande mondiale".

En plus, d’après une étude récente menée par le McKinsey Global Institute, les dépenses de consommation en Afrique pour l'année en cours seront d'environ un million de dollars. La classe moyenne, en pleine expansion (plus de 300 millions de personnes), demande toujours à être servie avec de nouveaux produits. Ainsi, les perspectives pour le secteur des biens de consommation semblent être très prometteuses.

"En 2012, les taux de croissance dans les marchés « frontières » ont dépassé d’une large marge ceux des marchés développés et je pense que la tendance va probablement se poursuivre", explique le rapport de Templeton. Même le FMI (Fonds Monétaire International), entre autres, a récemment prédit qu'au cours des cinq prochaines années, pas moins de 12 des 20 économies à la croissance la plus rapide seront en Afrique (dix en Afrique sub-saharienne et deux en Afrique du Nord). Il existe de nombreux exemples: "Le Botswana, déjà l'un des principaux exportateurs mondiaux de diamants, est en train d’ouvrir des centres d'appels et des centres informatiques de traitement des données et la Namibie a des ressources minérales importantes liées à l'uranium et au gaz, en plus d'avoir un potentiel touristique".

L’offre française

Pour les investisseurs français souhaitant s’exposer à cette thématique, il y a à ce jour neuf fonds disponibles à la vente en France, et qui offrent une exposition aux sociétés opérant en Afrique. Les Analystes Morningstar invitent toujours à faire preuve de prudence au moment de choisir un fonds spécialisé dans les marchés émergents et les marchés « frontières », et suggèrent de n’y consacrer qu’une petite partie d'un portefeuille déjà bien diversifié.

Mon commentaire :
Voici le comparatif de Claudibus sur les fonds "Afrique" et les fonds "Afrique et EMEA"
Ces liens peuvent vous servir de base pour une première recherche et une première comparaison entre différents fonds.
Il est bien sûr nécessaire d'étudier les prospectus des fonds avant de prendre une quelconque décision...

(Valerio Baselli - Morningstar - 21/01/2013)

Les obligations, un outil essentiel dans la construction de portefeuille

De la tentation de rendements plus élevés aux craintes sur les obligations d’État, faut-il repenser les réflexes traditionnels dans la constitution d’un portefeuille ?

Souvent moins connues du grand public que les actions, les obligations constituent pourtant une classe d’actifs majeure pour les investisseurs. Cet actif est ainsi essentiel — et très largement majoritaire — dans la gestion des investisseurs institutionnels. Actif de rendement, délivrant un coupon régulier et connu à l’avance, il correspond bien aux engagements de ces institutions : des versements relativement réguliers vers les clients (par exemple, en fonction des sinistres pour une assurance ou des remboursements de soins pour une mutuelle de santé). Il bénéficie également d’une volatilité bien inférieure aux actions et d’une assez bonne liquidité, notamment par rapport à l’immobilier, qui offre également des rendements réguliers.

De plus, ce type d’investissement est favorisé par le régulateur à travers par exemple le Code des assurances ou celui des mutuelles. Pour beaucoup d’institutions, les obligations bénéficient enfin d’un traitement comptable avantageux puisqu’il n’y a généralement pas obligation à comptabiliser les plus ou moins-values latentes dès lors que les obligations sont détenues jusqu’à leur maturité.

Plus largement, les obligations constituent une brique vitale de la construction de portefeuille, permettant notamment de régler son niveau de risque. Les actions étant beaucoup plus risquées, leur poids détermine pour une large part le niveau de risque du portefeuille. L’allocation obligataire permet d’une certaine façon de compléter le montant investi en actions. Les caractéristiques recherchées sont alors d’apporter un complément de rendement — modeste mais régulier — aux investissements en actions, tout en maintenant une relativement faible contribution au risque. Celle-ci dépend bien sûr du niveau de risque de l’investissement, mais également de la diversification (mesurée par la corrélation) apportée au portefeuille.

Pour les portefeuilles les plus dynamiques, cette notion de risque est la plus importante dans le choix d’un investissement obligataire. Pour les portefeuilles les plus prudents, faiblement investis en actions, la poche obligataire constitue une part importante du rendement total attendu du portefeuille, et l’équilibre entre rendement et risque de la poche est essentiel.

La suite de l'article sur Morningstar : ici

mardi 8 janvier 2013

L’année 2012 a été celle des fonds obligataires et émergents

Les investisseurs quittent les fonds en actions françaises, britanniques et allemandes.

Sur le marché mondial des fonds de placement, la fin d’année a été marquée par les craintes de «gouffre fiscal». Mais, en dépit de l’incertitude, l’achat de fonds en actions émergentes ne s’est pas tari contrairement à d’autres classes d’actifs, selon les statistiques de EPFR Global.

Même l’intérêt pour les obligations s’est calmé en fin d’année, se limitant à 981 millions de dollars. Toutefois, sur l’ensemble de l’année, les fonds obligataires ont largement tenu la vedette et attiré 9 milliards de dollars en moyenne chaque semaine.

2012 a été un bon cru pour les investisseurs. Toutes les classes d’actifs finissent l’année avec un gain en francs suisses. La hausse atteint 4,5% pour l’or, 14,9% pour le SMI, 15,2% pour les obligations émergentes et même 28,2% pour les actions allemandes. Logiquement, l’afflux de fonds a été important vers la plupart de ces catégories.

Au sein des déceptions de l’année, les sorties de fonds ont atteint un niveau record dans les actions françaises, allemandes, britanniques, canadiennes et taïwanaises, selon EPFR.

L’attrait des fonds en actions émergentes se vérifie chaque semaine. L’afflux de capitaux y est positif pour la 13e semaine consécutive, au terme du meilleur trimestre depuis fin 2010. Le grand public a tardé à répondre aux sirènes asiatiques, mais le train semble lancé, puisque le grand public a accumulé des émergents pour la sixième semaine de suite. Selon Otto Waser, directeur de R&A Group, une société zurichoise d’analyse indépendante, «le thème de la consommation de la classe moyenne des pays émergents devrait se poursuivre pendant vingt ou trente ans. Mais il existe quantité de véhicules de placement intéressants pour y participer, à commencer par les multinationales européennes.»

L’Asie hors Japon a particulièrement été recherchée par les investisseurs, notamment la Chine dès les premiers signes de réaccélération de la croissance. Les fonds en actions chinoises ont connu leur meilleur trimestre en plus d’une décennie, selon EPFR. La Corée du Sud a bien fini l’année, après l’élection d’un gouvernement plus favorable aux milieux économiques.

Par contre, les fonds BRIC (Brésil, Chine, Inde, Russie) sont passés de mode et remplacés par la région dite MIST (Mexique, Indonésie, Corée du Sud, Turquie). Pour la première fois depuis 2004, les actions mexicaines sont davantage recherchées que les actions brésiliennes.

Aux Etats-Unis, malgré le soutien appuyé de la Fed, les investisseurs se sont détournés des fonds en actions américaines au cours de 9 des 11 dernières semaines. Le Japon a davantage été recherché, notamment après les élections.

Dans les matières premières, EPFR note que l’or et les métaux précieux ont représenté 86% des afflux de fonds de cette catégorie, contre 73% en 2011, 49% en 2010 et 23% en 2009. Le dernier trimestre a été négatif pour les fonds sur les matières premières, avec un remboursement net de capitaux, comme le secteur de l’énergie et la technologie.

Les fonds obligataires ont battu le record de 2010, avec le soutien du grand public. Les obligations émergentes ont aussi été recherchées, y compris, en fin d’année, en monnaies locales. Quant aux obligations euro­péennes, avec la présence massive de la BCE, tant la performance que l’afflux de fonds ont été les meilleurs depuis 2009.

(Emmanuel Garessus - leTemps.ch - 04/01/13)

dimanche 6 janvier 2013

Portefeuille : Rapport de gestion année 2012

Mouvements et bilan sur l'année 2012 :
Le portefeuille a subi cette année une légère concentration, avec la disparition de fonds sectoriels notamment, au profit d'un nouveau fonds mixte diversifié (donc avec des obligations) et de fonds plus globaux.
Mes thèmes favoris sont toujours les économies émergentes et les petites et moyennes capitalisations.
Pour rappel, la création du portefeuille date de juin 2006, et j'ai investi petit à petit le capital que je disposais suite à une opération immobilière. Depuis septembre 2007 j'ai investi régulièrement les économies provenant de mon salaire, avec quelques interruptions parfois. Les liquidités entrent bien sûr dans le calcul du rendement du portefeuille. Les investissements ont été bien réguliers pendant cette année 2012.

Pour vous donner une idée de la façon dont je construis mon patrimoine pour le futur (préparation de la retraite), voici un petit récapitulatif de mes investissements par rapport à mes revenus. Ces pourcentages sont une estimation basée sur un revenu moyen fixe dans l'année - je ne gagne pas tout à fait la même chose chaque mois durant l'année - et un investissement mensuel en Bourse :
pour l'année 2013 :
32,5% de mes revenus seront épargnés chaque mois, dont 21,5% investis en Bourse, le reste servant à financer des projets de voyages.
pendant l'année 2012 :
30% de mes revenus ont été épargnés, dont 20% investis en Bourse.
pendant l'année 2011 :
29% de mes revenus ont été épargnés, dont 19,5% investis en Bourse.
pendant l'année 2010 :
27% de mes revenus ont été épargnés, dont 17% investis en Bourse.
pendant l'année 2009 :
26% de mes revenus ont été épargnés, dont 17,5% investis en Bourse.
pendant l'année 2008 :
24,5% de mes revenus ont été épargnés, dont 16% investis en Bourse.

Je précise que je vis en couple, sans enfants, en région parisienne.
Pour les années précédentes, je n'ai malheureusement pas fait de calculs assez précis et ma discipline n'était pas encore au point !

Les mouvements au cours de l'année 2012 sont les suivants :
- arbitrage du fonds Sextant PEA vers le fonds Sextant Grand Large (jan 2012)
- arbitrage du fonds Odin Offshore vers le fonds Sextant Grand Large (fev 2012)
- arbitrage du fonds JPM Global Natural Ressources vers les fonds Sextant Grand Large et Aberdeen Global Emerging Markets Smaller Companies (juin 2012)
- arbitrage du fonds MEI Roemenië en Bulgarije Fonds vers le fonds Skagen Kon-Tiki (août 2012)

J'ai donc vendu plusieurs fonds et réinvesti les sommes sur des lignes déjà constituées, en ajoutant tout de même un nouveau fonds, Sextant Grand Large de la maison Amiral Gestion. Le portefeuille est maintenant plus concentré, avec 10 lignes en tout, en incluant la ligne Or physique. Je tente toujours de ne garder que les fonds actions de qualité, là où le gérant (ou la maison de gestion) a une véritable expertise.

Parmi les fonds ou actifs présents au sein du portefeuille :
le classement des progressions de l'année (du 30 déc 2011 au 31 déc 2012, en euros) est le suivant :
Aberdeen Global Emerging Markets Smaller Companies (+31,0%)
Moneta Micro Entreprises (+30,4%)
First State Asia Pacific Leaders (+21,2%)
Odin Finland (+18,8%)
East Capital Baltic (+17,5%)
Bestinfond (+16,5%)
Sextant Grand Large (+15,2%)
Skagen Kon-Tiki (+11,4%)
Or physique (+5%)
Napoléons (-4,7%)
East Capital Explorer (-5,3%)

Le portefeuille a une performance très honorable cette année, mais fait un peu moins bien que l'indice MSCI World, pour la 3ème fois sur les 7 ans d'existence du portefeuille. Cela commence à faire beaucoup !
La performance des fonds Aberdeen et Moneta confirment l'excellence des gérants, il est dommage que je n'ai pu investir davantage sur le fonds Moneta Micro Entreprises à l'époque où il n'était pas fermé.
L'Or physique et les marchés d'Europe de l'Est ont eux contribué négativement au rendement, et l'action ECEX représentant le fonds East Capital Explorer déçoit beaucoup alors que j'espérais une meilleure corrélation avec le fonds. East Capital Explorer a pourtant une diversification importante avec notamment quelques titres en direct et un potentiel certain à long terme.


(Source : site eastcapitalexplorer.com)
(cliquer sur les graphiques pour les agrandir)

Je réfléchis encore pour savoir si je me sépare de cette action ECEX, pour éventuellement investir sur un fonds obligataire comme MG Optimal Income ou Templeton Global Total Return, ce qui pourrait améliorer la qualité du portefeuille en période de baisse.

Positions et répartitions au 31/12/12 :
(cliquer sur les graphiques pour les agrandir)




Performance :
Performance YTD (30/12/11 au 31/12/12, en euros)
Portefeuille Yayofonds : +12,23%
AC World Index : +14,35%
AC World Index Small Cap : +16,24%
Emerging Markets Index : +16,41%


(cliquer sur le graphique pour l'agrandir)
(le graphique est moins précis que les années précédentes car je ne dispose plus des données journalières pour les indices MSCI, mais seulement des données mensuelles ; ces données mensuelles ne tombent du coup pas toujours sur un vendredi, jour de calcul pour le portefeuille Yayofonds)

Rendement annualisé depuis la création du portefeuille : +2,02%

Perspectives d'évolution du portefeuille :
Les perspectives d’évolution pour les mois ou années à venir ne changent pas vraiment :
- augmenter encore légèrement la part consacrée aux marchés émergents et en particulier la part consacrée aux petites et moyennes capitalisations de ces pays
- arbitrer l'action ECEX vers un fonds obligataire, mais sans que la part obligataire du portefeuille soit trop importante
- continuer à investir régulièrement

Je profite de ce bilan pour vous souhaiter une bonne année à toutes et à tous !
Pour consulter les anciens rapports de gestion, rendez-vous ici.
Sylvain