Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
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En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

dimanche 26 avril 2009

Pétrole : la surprise américaine

Voilà un article qui nuance toutes les analyses et prévisions bull sur le pétrole : à garder dans un coin de la tête...

La consommation d’essence aux Etats-Unis a atteint son «pic» et change la donne pour les compagnies pétrolières.

Il faut se méfier du consensus. Jusqu’ici, beaucoup anticipent, après la dure récession qui frappe l’économie mondiale, une reprise très forte de la demande en pétrole. L’histoire donne raison à cette hypothèse. Au terme du second choc pétrolier (1979), la consommation flancha pendant près de quatre années avant de repartir au milieu des années 80. Les contrats futurs sur le pétrole anticipent un scénario similaire. Alors que le prix du baril d’or noir se négocie autour d’un cours pivot de 50 dollars, les contrats à terme indiquent un cours futur à 70 dollars. La consommation chinoise et indienne devrait logiquement amplifier la hausse des cours par simple effet de la loi des grands nombres. Bref, un pétrole à 100 dollars ou plus est probable, sinon prévisible.

Pourtant, la réalité pourrait être différente. Et c’est aux Etats-Unis que se joue sans doute une partie décisive du scénario pétrolier, ainsi que le montre une enquête du Wall Street Journal. Celle-ci s’appuie sur les projections récentes de l’Agence de l’énergie américaine (EIA). Selon ces dernières, la baisse de la consommation de carburants a commencé à s’accélérer dès 2007 et se poursuivra à un rythme non négligeable. Bien sûr, la crise, et sa lente reprise, explique en partie le tassement de la consommation mais elle dissimule une évolution plus durable. Les ménages américains font de plus en plus attention à leur consommation d’essence et, fait très intéressant, le vaste mouvement de décentralisation de l’habitat par rapport aux centres-villes s’est interrompu. Un nombre toujours plus important de ménages choisit de se rapprocher des centres urbains qu’ils avaient quittés, émigration à l’origine de congestions du trafic routier insurmontables. Quelques chiffres: de 1960 à 1970, la population américaine a augmenté de 13%, le nombre de kilomètres parcourus a, lui, progressé de 54%, entraînant une hausse de la consommation de carburants de 45%. De 1990 à 2000, la population a augmenté dans la même proportion, mais le nombre de kilomètres parcourus n’a progressé que de 28% et la soif de carburants de 17%. Cette tendance longue va se poursuivre. A tel point que plusieurs villes, qui financent leurs infrastructures par un prélèvement de taxes sur les carburants, enregistrent une baisse très significative de leurs recettes. Le fonds fédéral pour les routes nationales affiche, lui, un déficit qui devient alarmant. Des localités ont même cessé d’illuminer certains tronçons routiers et envisagent de prélever de nouvelles taxes sur l’essence pour faire face à leurs investissements. Une commission du Congrès vient de proposer que l’impôt sur l’essence soit remplacé par une taxe kilométrique. La proposition n’est pas anodine: les membres de la commission du Congrès anticipent une baisse de la consommation de carburants et une montée en puissance des carburants de substitution, comme l’éthanol, détaxé. En 2008, les biocarburants ont représenté 7% de la consommation d’essence américaine; cette proportion devrait doubler vers 2020 avec la production d’essence «verte» de seconde génération (déchets, plantes spécifiques, etc.), fortement encouragée par l’administration Obama. Ainsi, l’Oregon pourrait être le premier Etat à introduire une taxe kilométrique, une révolution dans un pays où tout a été planifié, organisé pour favoriser la croissance du trafic individuel.

Le fléchissement des courbes se renforce peu à peu avec l’arrivée des hybrides, les voitures électriques et les nouveaux projets ferroviaires sur longue distance annoncés sur les cotes Est et Ouest du pays. Enfin, les nouvelles normes automobiles, bloquées par l’ancienne administration Bush, ont de grandes chances de s’imposer.

Pour les compagnies pétrolières, les enjeux sont considérables. Si elles ont fait de gigantesques profits en 2007 et 2008, la baisse des cours du pétrole les place dans une situation inconfortable. Car toutes leurs capacités de production ne pourront pas être mobilisées si le prix du pétrole devait stagner durablement autour de 50 dollars le baril, seuil de rentabilité insuffisant pour justifier la poursuite de forages dans des zones difficiles d’accès. Elles hésitent d’autant plus à investir que le mouvement de substitution au pétrole s’amplifie et jouera un rôle modérateur sur la demande.

Bien entendu, le mouvement de l’histoire joue en faveur du pétrole: la baisse de la consommation dans les pays industrialisés devrait être compensée par la frénésie de consommation des gloutons chinois et indiens. Mais tout montre aussi que les nouveaux pays automobiles ont compris qu’il n’était pas dans leur intérêt stratégique d’augmenter leur dépendance aux énergies fossiles. Si l’Agence internationale de l’énergie situe toujours le «pic» de consommation d’essence vers 2030, beaucoup se demandent si celle-ci n’interviendra pas plutôt.

Or, à de rares exceptions près, les compagnies pétrolières se refusent à anticiper le déclin de la demande. Selon le magazine américain Business Week, ExxonMobil est un géant aux pieds d’argile. Car, malgré ses bénéfices record, l’ancien maître de l’or noir a de plus en plus de mal à valoriser des gisements contrôlés par des Etats peu enclins à lui laisser carte blanche pour exploiter leur trésor (Venezuela, Russie, Arabie saoudite, etc.). En clair, l’industrie pétrolière n’est pas préparée à affronter un reflux tendanciel des cours sur plusieurs années. Elle n’est pas davantage prête à encaisser un «choc» pétrolier qui pourrait survenir si le potentiel des nouveaux gisements s’avérait insuffisant. Le long chemin tranquille du «tout pétrole» s’est sans doute interrompu indépendamment de la crise. Il devient même très risqué: les paris sur l’évolution longue des cours n’en deviennent plus qu’aléatoires.

(Pierre Veya - LeTemps - 24/04/09)

vendredi 24 avril 2009

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (avril 2009)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

vendredi 17 avril 2009

Info fonds : BlackRock World Gold Fund



BlackRock's €9.5 billion mining manager Evy Hambro (pictured above) is unperturbed by recent falls in the gold price, believing its lustre will remain undimmed when the financial crisis is over.

Hambro recently took over the £1.5 billion (€1.7 billion) BlackRock Gold & General fund from long-time co-manager Graham Birch, who has gone on a sabbatical until 2010. 'He (Birch) says he is taking time out to "exhale",' Hambro says.

Hambro also runs the giant €3.4 billion BGF World Mining fund, the €3.4 billion BGF World Gold fund and the €659 million BlackRock World Mining Trust. His combined assets of some €9.5 billion now mark him out as one of Europe's largest fund managers by assets.

At the time of writing, the gold price was at $881 per troy ounce, significantly down from 12 months ago when it broke through the $1000 barrier. But Hambro dismisses the fall, believing the three to five year story of rising gold prices remains intact. Moreover, as he does not invest directly in gold, he is excited by the decoupling of gold equities from the gold price that he has witnessed in recent months.

'Gold equities have been perfoming strongly, it has been nice to see them outperforming the price of gold in the last six months,' he says, pointing out that prior to this they had lagged gold price rises. He thinks this trend of gold equities outperforming physical gold will continue as gold producers will face fewer headwinds.

'There has been pressure on gold companies coming from rapidly escalating costs,' he says. 'They faced rising oil prices, labour costs, steel costs as well as strong producer currencies such as the Australian dollar and South African rand. These factors are all moderating. What we will see in the coming years is a significant margin expansion in the gold sector and a much higher operating profit. This will continue the outperformance of gold equities versus the gold price.'

As well as being bullish on gold equities, he thinks negativity about the gold price has been overdone. He points to weak global production, the rise of gold ETFs and the fact gold is 'massively underowned' in China as tailwinds for the gold price. He does not expect people to desert the precious metal when normality returns to markets, as the crisis has shown that holding it has proved to be a sensible insurance policy.

Meanwhile, US hedge fund manager John Paulson recently paid $1.28 billion for a 11.3% stake in AngloGold Ashanti. Hambro thinks this move reflects the view that 'gold in the ground is better value than the US dollar.'

In Citywire's three year rankings for the gold and precious metals sector Hambro is ranked 6/20 over three years.

(Citywire - 17/04/09)

Performance des marchés mondiaux (depuis le 09 mars et YTD)


cliquer pour agrandir

(Bespokeinvest - 16/04/09)

mardi 14 avril 2009

Portefeuille : 5 semaines de hausse !

Intéressant pour être noté, le portefeuille vient de connaître 5 semaines consécutives de hausse ; le dernier cycle de ce type date de 2 ans, entre le 16 mars 2007 et le 20 avril 2007.
Le record de hausse étant 7 semaines consécutives... entre le 05 janvier 2007 et le 23 février 2007 (le maximum de baisse est également 7 semaines consécutives, entre le 19 septembre 2008 et le 21 novembre 2008).

Portefeuille : Achat

Pour le mois d'avril je ne renforce pas de fonds actions mais initie une nouvelle ligne au sein de mon portefeuille. Il s'agit d'un certificat émis par ABN Amro, sans date de maturité, non couvert contre le risque de change, sur les matières premières :
le RICI Enhanced Index Open End (Rogers International Commodities Index) - FR0010550848 / 1280N

L'achat a été fait au cours de 80,27 euros.

La constitution de la ligne va se faire progressivement, en attendant une reprise de l'inflation voire de l'hyper-inflation d'ici quelques années : l'objectif est la diversification du portefeuille. Les différentes classes d'actifs sont désormais des fonds actions, de l'or physique et un certificat matières premières, ce qui reste je l'avoue très concentré... !

Pour des renseignements complémentaires sur les indices RICI :
lien n°1 (fichier pdf sur les indices RICI Enhanced)
lien n°2 (le site RICI)
lien n°3 (la page ABN Amro sur le certificat)

Pour connaître le détail du portefeuille, rendez-vous ici

vendredi 10 avril 2009

Marché de l'or : le point de Léonard Sartoni

Avec l'arrivée du printemps, Léonard Sartoni met à jour son suivi du marché de l'or : le travail toujours très fouillé d'un bullish convaincu !

le lien vers le fichier pdf

et puis un petit graphique assez parlant sur les variations saisonnières du cours de l'once d'or, depuis 30 ans :