En dépit des difficultés considérables des gérants d’actifs à offrir un rendement supérieur à l’indice, il n’est pas rare que des spécialistes obtiennent les résultats qu’ils promettent: une surperformance. Certains y parviennent largement.
Pourcentage de fonds battant leur indice de référence sur 10 ans
En Suisse, les conditions-cadres ne sont guère meilleures qu’à Londres, à New York ou à Singapour. Chacun est conscient que la performance dépasse toute autre considération. Mais en dépit d’a priori négatifs, les acteurs suisses se défendent bien. Il n’est pas rare qu’une majorité de leurs fonds battent leur indice de référence. Il n’est toutefois pas aisé d’obtenir les informations, pourtant positives. Nous sommes toutefois parvenus à obtenir quelques cas très concrets.
Matthias Weber, directeur d’iFundservices, à Zurich, analyse 370 fonds actifs. Il montre qu’en 2014, net de commissions (sur la base du TER), les gérants de fonds émergents se sont mis en évidence en anticipant la hausse du marché indien. 48% d’entre eux ont battu leur indice de référence (72% avec les commissions). Les gérants en actions américains n’arrivent qu’à 13% net (et 35% brut) en raison de leur trop faible pondération dans les grandes valeurs, l’immobilier et les services aux collectivités. Les gérants de fonds en actions européennes sont plus proches des collègues américains que des émergents avec 22% net (46% brut).
Les connaisseurs savent que la portée d’une analyse sur un an est assez aléatoire. Certains gérants battent l’indice sur une plus longue période. «Sur une période de trois ans, 100% de nos fonds de placement sont parvenus à battre leur indice de référence respectif», souligne Patrick Gügi, directeur général de FischAsset Management. Cette société zurichoise fête ses vingt ans d’existence. Créée par les frères Kurt et Pius Fisch, et spécialisée dans les obligations convertibles et les obligations d’entreprises, elle confirme l’idée qu’une surperformance est le chemin le plus sûr si l’on veut attirer de nouveaux clients. Les actifs gérés par cette boutique indépendante se sont accrus de 15% en 2014 pour atteindre 8,5 milliards de francs, dont 3,2 milliards de francs en fonds, destinés toutefois uniquement à la clientèle professionnelle et non aux privés. Tous les secteurs sont en croissance, précise la compagnie. La plus forte surperformance provient du Fisch Bond, lequel est parvenu à gagner 3,36% de plus que l’indice de référence (SBI AAA-BBB) sur trois ans.
La raison de la surperformance se situe dans «une sélection intelligente de titres et dans la qualité des collaborateurs», selon Patrick Gügi, lequel ajoute: «Nous sommes fiers d’avoir su attirer l’an passé de nombreux spécialistes de renom. L’effectif s’est accru de sept personnes pour atteindre 59. Dans les obligations d’entreprises, qui représentent maintenant le tiers des actifs, Philippe Good a rejoint le groupe en 2007 afin de le développer. A l’évidence, il est en bonne voie. La culture d’entreprise n’y est pas étrangère, elle qui accorde la priorité à l’esprit d’entreprise, à la participation des collaborateurs et à l’indépendance.»
Le marché devrait progressivement accroître la distinction entre les fonds actifs dont la gestion reste proche de l’indice de référence et les fonds qui n’hésitent pas à s’éloigner fortement du benchmark, expliquait le Financial Times en décembre, dans une analyse d’une page complète.
Cela ne signifie pas que les géants de la branche sont condamnés à la médiocrité. En 2014, les deux grandes banques sont parvenues à accroître sensiblement leur part de marché et à présenter de bons résultats de placement. Chez UBS, leader suisse, avec plus d’un quart du marché, 124 fonds se placent dans les premier ou deuxième quartiles (25%) du classement sur trois ans à la fin novembre 2014, selon le porte-parole. Ce nombre correspond à 63% des fonds UBS. Dans une considération basée sur le montant des actifs, 79% des fonds sont dans la meilleure moitié. Les 229 fonds considérés sont de droit suisse, luxembourgeois, irlandais et allemand.
Le pourcentage de fonds qui créent vraiment de l’alpha (soit: battre la médiane d’un groupe de pairs et s’y classer dans la première moitié) atteint 100% pour les fonds alternatifs (au nombre de deux), 63% pour les fonds en actions (40 fonds), 55% pour les fonds obligataires (34), 69% pour les fonds d’allocation multi asset (44) et 67% pour les fonds immobiliers (4).
Trois fonds particuliers, qui figurent tous dans le premier quartile, peuvent être mis en évidence. Dans les actions: UBS European Opportunity Unconstrained, avec 2,1 milliards de francs d’actifs, cinq étoiles Morningstar. Dans les fonds multi asset: UBS Vitainvest 50 World avec 1,449 milliard de francs d’actifs, 4 étoiles Morningstar. Dans les obligations: UBS Short Term USD Corporates, avec 3 milliards d’actifs et 5 étoiles Morningstar.
Quelques banques étrangères parviennent parfois à offrir l’alpha tant recherché
Le géant britannique Schroder a largement dépassé ses objectifs à ce sujet (60% de fonds en surperformance sur trois ans). A la fin septembre 2014, le pourcentage s’est établi à 80%, contre 72% à la fin juin, 68% fin mars.
Alfonso Papa, responsable d’ING Investment Management en Suisse, indique que sur trois ans 69% des actifs de la société dépassent leur indice de référence et 74% appartiennent aux premier ou deuxième quartiles durant cette période. Mais sur les 31 fonds en actions, 10% surperforment leur indice. Le pourcentage grimpe toutefois à 50% des huit fonds obligataires et 100% des trois fonds d’allocations d’actifs.
La banque ajoute que ces résultats sont en amélioration durant la période écoulée. Le nombre de fonds en actions qui ont surperformé est passé de moins de 50 à plus de 60% (en termes d’actifs d’à peine plus de 50 à 75%). La performance a été stable dans les fonds obligataires, mais en légère amélioration en termes d’actifs gérés en obligations. Dans les fonds multi assets, le nombre de fonds qui ont créé de l’alpha sont passés de 55% à plus de 70% (en termes d’actifs gérés de légèrement plus de 75% à plus de 80%).
Les fonds de la grande banque ont pour objectif, en profitant des inefficiences du marché, de battre l’indice ou d’appartenir aux premier ou deuxième quartiles selon la base de données Lipper en générant une plus-value après coûts.
(Emmanuel Garessus - LeTemps.ch - 04/02/15)
jeudi 5 février 2015
De nombreux acteurs suisses battent les indices sur trois ans
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samedi 24 janvier 2015
L'or redevient une valeur refuge
Selon François de Lassus, directeur de la communication de CPoR Devises, le cours du métal précieux se tiendra bien cette année.
Après une hausse de 7% en 2014, l'once d'or dépassait le seuil de 1.300 dollars, en séance le mercredi 21 janvier. A Paris, le lingotin de 31,104 grammes d’or fin (équivalent de l’once d’or), se négociait, lui, à 1.170 euros contre 1.035 euros le 31 décembre dernier, loin encore du record absolu de l’once en euros à 1.383 euros enregistré le 29 septembre 2012. Alors 2015 sera-t-elle l'année du retour de l'or ?
Le métal jaune devrait rester ferme estime François de Lassus, directeur de la communication de CPoR Devises, le premier intervenant sur le marché de l'or en France. Entretien.
L'or redevient-il une valeur refuge ?
«Le prix de l’or est remonté pour des raisons évidentes depuis le début de l’année dans le contexte actuel de volatilité des marchés boursiers, de leur dépendance aux mesures de la BCE, de la crise européenne qui perdure, de la crise ukrainienne plus ou moins absorbée, de nouvelles inquiétudes sur la Grèce et de perspectives économiques revues à la baisse, et cette hausse s’est accélérée à l’annonce surprise par la Banque nationale suisse le 15 janvier de ne plus défendre la parité de 1,20 franc suisse pour un euro. La hausse du franc suisse a été telle que l’or est redevenu une valeur refuge intéressante en terme de prix, plus abordable que le franc suisse. D’habitude quand le dollar monte, l’or baisse. Cette fois cela n’a pas été le cas et l’or monte face à l’euro et au dollar. Les investisseurs ont donc racheté des métaux précieux. Ainsi des entrées nettes sur les trackers spécialisés ont été observées de la part des institutionnels et des particuliers. Les particuliers allemands notamment se sont remis à acheter des pièces et des lingots.»
Quels seront les soutiens à la hausse du cours de l’or cette année ?
«Je ne dis pas que la hausse va continuer, mais l’or devrait rester ferme toute l’année compte tenu d’une demande assez forte, notamment de la bijouterie en Inde qui représente près du quart de la demande mondiale. 2015 sera l’année de l’Inde, la croissance s’annonce forte et les Indiens profitent de leur regain de pouvoir d’achat pour acquérir des bijoux de haute teneur en or, au moins de 22 carats. Elle pourrait récupérer sa première place dans la demande mondiale qu’elle a perdue l’an dernier au profit de la Chine. Et ce d’autant plus que le nouveau gouvernement a assoupli les quotas à l’importation. De leur côté, les banques centrales sont toujours acheteuses, celles qui étaient vendeuses ont cessé de vendre, tandis que l’activité du rachat de vieil or s’est éteinte après la chute des cours de 2013. Enfin les taux d’intérêt quasi-négatifs suppriment le coût de détention de l’or, qui après une hausse de 7% de son cours en euro l’an dernier apparait à nouveau comme un actif qui s'apprécie.»
Et les Français ?
«Nous observons un regain d’intérêt des particuliers français depuis quelques semaines, mais les demandes d’informations que nous recevons ne sont pas toutes transformées en achat ou en vente car la fiscalité freine les transactions d’or physique à l’intérieur des frontières françaises. Le régime de taxation forfaitaire de la plus-value (10,5% sur la valeur totale du bien) décourage les particuliers qui détiennent leur or de longue date de vendre leur or en France. Nous estimons que cette taxe devrait avoir rapporté moins de 45 millions d'euros à l’Etat en 2014 après 100 millions en 2013 (en raison du volume très important du rachat de vieil or aux particuliers). Ceux qui peuvent justifier de la date d’achat et du prix d'acquisition et ainsi bénéficier du régime de la taxation sur la plus-value réelle, sont encore peu nombreux (34,5% prélèvements sociaux inclus et décote de 5% par an au-delà de la deuxième année de détention exonérant la vente au bout de vingt-deux ans).»
Que préconisez-vous ?
«Les Français détiennent approximativement 3.000 tonnes d'or dans leurs bas de laine sous forme de pièces et lingots, de manière assez homogène entre les classes sociales. Nous essayons de convaincre le gouvernement avec l'appui d'un sondage IPSOS qu'aligner la taxe forfaitaire des métaux précieux sur celle des bijoux (soit 6,5% avec une franchise de 5.000 euros) pourrait relancer les transactions et apporter un bol d’air à certains notamment les classes les moins aisées pour consommer ou rembourser leurs dettes.»
(Aline Fauvarque - lerevenu.com - 24/01/15)
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Le formidable développement de la santé dans les émergents
Les opportunités foisonnent, notamment en ce qui concerne les fabricants de médicaments génériques et les opérateurs d’hôpitaux privés.
Les opportunités foisonnent, notamment en ce qui concerne les fabricants de médicaments génériques et les opérateurs d’hôpitaux privés. Les marchés ont pris note: les actions du secteur de la santé des économies émergentes ont surperformé – à preuve le MSCI EM Healthcare Index a progressé de 24,7% en 2014 contre 7,6% et 3,6% (fin oct.) respectivement pour les MSCI World et MSCI EM.
Les dépenses de santé dans les pays émergents vont continuer de croître à vive allure. La Chine, qui est déjà le troisième marché mondial de la santé, verra ses dépenses de santé augmenter à un rythme annuel de 12,4% entre 2012 et 2018. En Inde et Asie du Sud-Est, le taux de croissance annuel des dépenses de santé sera de 9,1% sur la même période. Parmi les facteurs alimentant ce phénomène on trouve la croissance économique, des classes moyennes plus riches et plus nombreuses, une accentuation des modes de vie malsains et de l’urbanisation, des changements démographiques favorables et des réformes gouvernementales.
La demande de soins se développe de manière disproportionnée avec la hausse des revenus. Alors que le PIB par habitant augmente, les dépenses de santé progressent encore plus rapidement. Au cours des dix dernières années, la plupart des pays émergents ont vu les revenus de leur classe moyenne exploser: entre 2009 et 2017, le nombre de foyers chinois gagnant plus de 10 000 USD par an devrait bondir de 11% à 56%. En 2030, l’Inde à elle seule aura 475 millions de personnes gagnant entre 10 et 100 USD par jour.
De plus, les niveaux d’urbanisation ont augmenté, modifiant les modes de vie et alimentant l’accélération des maladies chroniques, comme le diabète ou l’hypertension. De même, un constant allongement de l’espérance de vie et un ralentissement des taux de natalité conduisent à des populations vieillissantes. Les régions les moins développées sont bien plus affectées que les régions développées. En Chine par exemple, entre 2010 et 2015, le groupe des 65 ans et plus va passer de 111 millions à 195 millions de personnes. On constate le même développement en Inde, Corée du Sud, Malaisie, Thaïlande et (à un degré moindre) Indonésie. Ces changements démographiques vont concourir à une accélération très durable des dépenses de santé dans les pays émergents.
Pour répondre à des besoins croissants, la plupart des gouvernements introduisent d’importantes réformes de santé, dans le but d’étendre la couverture médicale, d’assurer la durabilité de leurs systèmes de santé et d’améliorer la qualité des soins. En 2009, la Chine a annoncé des réformes visant à aboutir à une couverture santé universelle. En 2013, plus de 96% de la population bénéficiaient d’une assurance médicale, par rapport à 45% en 2008. L’expansion de l’infrastructure médicale est tout aussi impressionnante. En 2012, on dénombrait 23 170 hôpitaux et 4,16 millions de lits d’hôpital, une augmentation de 14% et 33% respectivement depuis 2009. En janvier 2014, l’Indonésie a commencé à déployer une couverture santé universelle avec comme objectif une assurance pour chaque Indonésien en 2019. En Inde, le gouvernement s’est engagé à faire passer les dépenses publiques de santé de 1,0% à 2,5% du PIB entre 2012 et 2017.
Etant donné la vigueur fondamentale des catalyseurs en matière de santé dans toutes les économies émergentes, investir dans ce secteur permet de saisir tant la qualité défensive du domaine de la santé que le robuste potentiel de croissance conféré par ses catalyseurs.
Les fabricants de médicaments génériques figurent parmi les principaux bénéficiaires de ces tendances. Traditionnellement, l’attrait des fabricants de médicaments génériques, notamment en Inde, résidait principalement dans leurs coûts de fabrication compétitifs et leur pénétration agressive des marchés pharmaceutiques d’Amérique du Nord et d’Europe. De nos jours cependant, c’est surtout la présence de ces entreprises sur les marchés locaux en pleine expansion qui est digne d’intérêt. Le sud-africain Aspen Pharmacare, l’acteur chinois Sihuan Pharmaceutical et le fabricant indien Cipla font figure d’exemples. En fait, leurs croissance et part de marché dépassent souvent celles de multinationales dans ces régions.
Un autre groupe de sociétés jouissant d’une rapide croissance est celui des cliniques privées. La classe moyenne locale, en rapide croissance, ainsi que le tourisme médical alimentent une demande pour des soins moyen à haut de gamme, largement supérieure à l’offre de lits d’hôpital dans des pays aussi divers et variés que les Emirats arabes unis, l’Inde, l’Afrique du Sud, la Chine, l’Indonésie, la Thaïlande et la Malaisie. Dans chacun de ces pays, les opérateurs de cliniques et hôpitaux privés représentent d’attractives opportunités d’investissement avec des taux de croissance annuels à deux chiffres.
(Michael Sjöström - CFA, Chief Investment Officer, Sectoral Asset Management - LeTemps.ch - 05/12/14)
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Les métaux précieux pour se protéger de l’inflation
Alors que la Fed a fait le premier pas vers la fin de son programme d’assouplissement monétaire, Bruxelles et Tokyo se retrouvent au pied du mur. Et devront passer à l’action. Du coup, les métaux offrent une bonne protection contre l’inflation et la déflation.
Fin septembre, la banque centrale américaine (Fed) a annoncé la fin de ses rachats obligataires. Combinée aux signaux positifs de l’économie américaine, cette nouvelle a entraîné un rallye du dollar et de nouveaux records sur les marchés des actions.
Des corrections et contre-rallyes en octobre et en novembre ont cependant rappelé aux investisseurs que l’euphorie peut vite s’arrêter et la tendance s’inverser, ce qui conduit à des ventes massives. En deux semaines, le Dow Jones a vacillé de – 5,2% à +7,9%. Ces dernières années, la politique monétaire souple a alimenté une véritable «inflation du prix des actifs» qui n’a plus rien à voir avec l’économie réelle. En mettant un terme au tapering, la Fed a fait le premier pas vers la reflation de son bilan, qui a grimpé depuis 2008 (environ 900 milliards de dollars à plus de 4500 milliards de dollars actuellement). Mais la fin des rachats obligataires n’est en aucun cas synonyme d’abandon d’une politique monétaire souple. La Fed va laisser la phase de taux d’intérêt proche de zéro pour un «laps de temps significatif» et se réserve d’observer une «politique monétaire accommodante». En d’autres termes, le bilan de la Fed n’augmente plus pour le moment, mais on ne peut pas parler d’un retour à un niveau antérieur à la crise.
Le problème est que le retrait soudain de fonds d’investissement d’une classe d’actifs peut déclencher une spirale négative. Cela risque surtout d’affecter les investissements liés aux pays émergents, leur croissance étant financée par les fonds d’investissement. Ces pays doivent d’abord maîtriser le passage de la croissance à la saturation par des investissements continus, jusqu’à ce qu’une croissance durable s’installe. Si les investisseurs se retiraient pendant cette fragile phase de stabilisation, ils engendreraient inévitablement une correction du marché. Croissance et monnaie s’effondreraient.
La Fed a fait le premier pas vers la reflation de son bilan et a toutes les cartes en main en termes de stabilité monétaire, même si un dollar fort allait plomber la balance du commerce extérieur. Or le Japon et l’Europe se sont retrouvés au pied du mur. Fin octobre, le chef de la banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a relevé de manière inattendue le programme de rachats obligataires qu’il avait déjà étendu de 60 à 80 billions de yens (712 milliards de dollars), ce qui a entraîné un rallye fulgurant du Nikkei de plus de 4% et un plancher sur sept ans du yen par rapport au dollar. Cette initiative pose le Japon face à un véritable dilemme, car si une stimulation encore plus forte déclenche bien un rallye à court terme du Nikkei et une dépréciation du yen, elle ne reflète pas la situation économique réelle après dix ans de récession.
Le chef de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, n’a pu ignorer les conséquences de cette manœuvre. Il a donc garanti en novembre d’autres programmes de stimulation si cela devait s’avérer nécessaire pour stabiliser la zone euro. Concrètement, la BCE a commencé fin novembre à acheter des titres adossés à des créances (ABS).
La reflation de la gigantesque montagne de dettes des banques centrales n’est possible qu’avec une inflation des dettes et une inflation monétaire – un processus douloureux pour bien des régions économiques. Les monnaies sans dettes comme les métaux précieux souffrent du rallye du dollar dans la phase initiale, mais elles se serviront ensuite de leur qualité en tant que valeurs réelles qui ne peuvent subir d’inflation. Aussi les investisseurs devraient-ils tirer profit de la phase de correction actuelle avec un dollar fort dans le marché des métaux précieux pour se positionner après l’assouplissement quantitatif.
Les métaux offrent une bonne protection contre l’inflation et la déflation. Cette propriété découle de leur statut de valeur réelle. Une position en or dans un portefeuille offre une certaine protection contre les risques systématiques du marché. En outre, le palladium et le platine sont de plus en plus intéressants pour les investisseurs: ils profitent de leur fonction de catalyseur dans l’optimisation des moteurs à combustion essence et diesel et anticipent ainsi les phases d’essor.
Miser sur des actifs ne pouvant pas subir d’inflation est judicieux dans une optique à long terme. Dans l’hypothèse d’une inflation de 2% par an – l’objectif de la BCE et de la Fed –, le pouvoir d’achat aura en effet diminué de moitié dans 37 ans. La nervosité des marchés se reflète dans le dernier rallye de l’or et de l’argent, qui a fait grimper les prix de 6% (l’or) et de 13,4% (l’argent) en quelques heures le 1er décembre. Une évolution due à des données médiocres du marché américain, qui n’allaient pas dans le sens du redressement communiqué par la Fed.
(Stephan Müller - Swiss & Global AM - LeTemps.ch - 15/12/14)
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dimanche 7 septembre 2014
Portefeuille : Vente
Toujours pour des besoins importants de liquidités, voici les dernières ventes de fonds de placement :
Vente du fonds First State Asia Pacific Leaders le 01/07/14 à la VL de 5,3187€.
Vente du fonds Skagen Kon-Tiki le 08/07/14 à la VL de 79,8964€.
Un dernier fonds actions de chez Aberdeen sera vendu prochainement, pour ne conserver finalement qu'un fonds obligations (M&G Optimal Income) et un fonds diversifié (Sextant Grand Large).
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dimanche 1 juin 2014
Portefeuille : Vente
J'ai procédé à la vente du fonds Moneta Micro Entreprise, le vendredi 28/03/14, à la VL de 667,91 euros.
Ce fonds a été vendu pour des besoins de liquidités, il n'aurait sinon pas quitté le portefeuille !
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mardi 18 mars 2014
Portefeuille : Vente
Les ventes de fonds continuent, pour des besoins importants de liquidités, certains fonds étant vendus un peu à contre-cœur...
Vente du fonds Odin Finland le 08/01/14 à la VL de 680,9150€.
Vente du fonds East Capital Baltic le 08/01/14 à la VL de 50,74SEK.
Vente du fonds Bestinfond le 05/03/14 à la VL de 154,743343€
Les fonds émergents sont à la peine et je retarde donc un peu leur vente, ayant commencé par les fonds plutôt orientés sur l'Europe.
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mercredi 1 janvier 2014
Portefeuille : Vente et Achat
Des nouvelles du portefeuille...
J'ai procédé début novembre à la
vente du fonds East Capital Explorer pour réinvestir le tout
sur le fonds M&G Optimal Income.
La vente du fonds ECEX s'est faite le 06/11 à la VL de 55,37SEK.
L'achat du fonds M&G s'est fait le 21/11 à la VL de 17,51 euros.
Le nombre de ligne au total se réduit donc à 9 avec une part plus importante sur les obligations.
A noter que ce portefeuille personnel va bientôt subir d'importantes modifications en raison d'un gros besoin de trésorerie plus tôt que prévu.
Beaucoup de lignes vont être soldées pour ne garder que les fonds Sextant Grand Large et M&G Optimal Income.
Je poursuivrai bien sûr le suivi de ce petit portefeuille sur ce blog.
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