Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

lundi 31 août 2009

Portefeuille : Arbitrage

En cette fin de mois j'ai arbitré le certificat RICI Enhanced Index vers un autre certificat : il s'agit du certificat Gaz Naturel Open End Quanto, de chez ABN Amro (FR0010371484 / 1165N).
Cela représente pour l'instant environ 1% de mon portefeuille.

Quelques avis sur la question, de notre ami Forcast : ici

samedi 29 août 2009

East Capital Live Q&A

Voici le lien vidéo du dernier Question-Réponses live des dirigeants de la maison East Capital :
un petit menu vous permet d'accéder directement aux 15 questions posées.
Très instructif, à condition d'être assez à l'aise avec l'anglais !

ouvrir une nouvelle page avec la vidéo

(site East Capital - 28/08/09)

Eastern Europe expert sees bumpy road to recovery


(Peter Elam Håkansson - East Capital)

Twenty years after the fall of the Berlin Wall triggered a cataclysm for Eastern Europe, East Capital fund manager Peter Elam Håkansson and chief economist Marcus Svedberg explained to investors this morning how the current crisis has affected the region and gave their forecast on future development.

East Capital’s founder Håkansson said that the crisis had unfairly affected Eastern Europe.

‘Last winter we saw a refinancing crisis, rather than a debt crisis. None of the Eastern European countries were especially indebted when compared with Western European levels. Indebtedness in Eastern Europe was relative low last winter and still remains like that. The problem was that too many of the loans were far too short term at the moment of a credit freeze,’ said Håkansson.

According to the Swede, the IMF-led bail-out package means that Eastern European countries are on the road towards refinancing their short-term debts and boosting their long-term capital needs.

‘As things calm down, we will see that Eastern Europe has a great potential for recovery. I think it is one of the biggest themes to play upon the next 5-10 years, and it would be sad for investors, especially those who lived the current bear market, to miss out on this opportunity. In the long term, Eastern Europe would pay off; however, people should bear in mind that it is a bumpy road, rather than a smooth straight one,’ said Håkansson.

Chief economist Svedberg explained in more detail on how the different economies in the region would recover.

‘Eastern Europe is not necessarily a homogeneous region, but rather a fragmented one. Different countries need to be treated separately and they will recover at a different pace. Those economies with lower debt levels, larger markets and fewer imbalances in the economy would recover more quickly, driven by a growing domestic consumption. I’m referring to Turkey, Poland and Russia.'

Countries benefiting from the IMF package, and which have room to lower interest rates, would also benefit, he said. 'If lowering interest rates is an important tool, then Hungary's prospects are very good indeed. Serbia and other Balkan markets are the cheapest markets overall, but they may prove too small to benefit from growth driven by local consumption. We are less optimistic about the Baltic countries, in spite of the fact that you can find extremely cheap companies there.'

‘Putting things into perspective, Eastern Europe was portrayed as a good story for more than a decade. Since the crisis, the press worldwide has shown a very dark picture, but the fundamentals for a successful story are still there,’ said Svedberg.

Håkansson said that nowadays these countries are richer and enjoy more political freedom. 'I am talking here about the real economy and common people. Take Russia, for example; which has always been our largest regional holding. People are still spending; the restaurants and shopping malls are pretty full. Of course those cities dependent in one single industry are suffering more.'

'Russia is not the same country it was 10 years ago. It now has a more robust economy and a healthy balance sheet, and is one of the richest countries in the world,’ says Håkansson.

(Jesus Segarra Sobral - Citywire - 28/08/09)

vendredi 28 août 2009

Avez-vous gagné autant que votre fonds ?

Il y a parfois de grosses différences entre les performances d'un fonds et les gains effectivement réalisés par les investisseurs...

C’est une pratique courante que de regarder les résultats passés d’un fonds avant d’investir mais, outre le fait que les performances passées ont un faible pouvoir prédictif, cela ne donne pas une image complète de la performance réellement obtenue par les investisseurs. La recherche Morningstar montre que les gains des investisseurs sont parfois bien loin des performances affichées des fonds. Ce phénomène est particulièrement fréquent pour les fonds qui collectent beaucoup d’encours après une période de performance spectaculaire.

Pour avoir une idée des résultats obtenus par les investisseurs avec un fonds donné, Morningstar calcule les « Investors Returns » (Performance des investisseurs). Les « Investor Returns » ajustent la performance en prenant en compte le timing des investisseurs pour acheter et vendre les parts d’un fonds. La performance des investisseurs prend ainsi en compte le fait que tous n’investissent pas exactement à la date de début de calcul de performance et ne gardent pas nécessairement leurs parts jusqu’au bout. A titre d’exemple, imaginez un fonds qui a généré 10% de performance sur une année civile dont la majorité des gains a été réalisée sur le premier trimestre. Si les investisseurs avaient investi massivement après ce premier trimestre de forte croissance, leur retour sur investissement serait bien inférieur aux 10% de hausse enregistrée par le fonds sur l’année.

cliquer ici pour lire la suite de l'article

mon commentaire : ne pas oublier qu'un fonds n'est pas une action ; c'est le gérant qui peut ou doit faire des ventes-achats d'actions pour capter la performance au bon moment... et non pas le souscripteur.
pour l'investisseur en fonds, je crois qu'il faut garder les meilleurs fonds (à savoir ceux gérés par les meilleurs gérants) le plus longtemps possible.
et sur de longues périodes, la performance peut être bien souvent supérieure à celle de l'indice de référence... à condition d'être patient !

(Mathieu Caquineau - Morningstar - 20/08/09)

"Les entreprises et l’école devraient dispenser des cours d’éducation financière"

Les Français, contrairement aux Anglo-saxons, ont une très mauvaise culture financière. Une situation à laquelle tente de remédier Pascale Micoleau-Marcel, directrice générale de La Finance pour Tous. Pour elle, ce type de connaissances est indispensable, notamment ne pas se laisser berner par les pratiques commerciales des banques.

Capital.fr : Quel est le niveau de connaissance des Français en matière de Finance ?
Pascale Micoleau-Marcel : Insuffisant. D’ailleurs, ils le reconnaissent. Dans un sondage commandé par l’Autorité des marchés financiers, 73 % regrettaient leur faible niveau de connaissances financières. Nous tentons d’y remédier avec l’association La Finance pour tous, créée en 2006 sous l’impulsion de l’AMF et d’Euronext, qui sont aujourd’hui ses principaux soutiens avec et de la Fédération bancaire française. Nous avons notamment créé un site Internet d’information grand public, publions des brochures et des ouvrages : nous avons écrit récemment Les finances personnelles dans la collection « pour les Nuls » et militons pour que l’éducation financière soit accessible dans la formation continue. De même, nous avons signé un partenariat avec l’éducation nationale afin de l’intégrer aux programmes scolaires et concevons des outils pour y contribuer. Les élèves doivent savoir ce qu’est un taux d’intérêt, être capables de calculer des pourcentages, faire des maths appliquées aux finances personnelles, comprendre le rôle des banques et des régulateurs (Banque de France, AMF…).

Capital.fr : Quelle est la finalité de ces formations actions ?
Pascale Micoleau-Marcel : Une bonne éducation financière permet une meilleure protection de l’épargnant. Sans connaissances, ils ne peuvent pas (se) poser les bonnes questions. C’est d’autant plus regrettable que des produits sophistiqués peuvent être intéressants pour les consommateurs, et que pour financier financer la retraite, les Français vont devoir épargner sur du très long terme. Ils ne peuvent pas se contenter de placer leurs économies dans le livret A et dans l’assurance vie, sans toujours comprendre ce qu’il y a derrière.

Capital.fr : Les organismes financiers informent-ils correctement leurs clients sur les produits commercialisés ?
Pascale Micoleau-Marcel : Des progrès ont été réalisés. Depuis l’entrée en vigueur de la directive MIF, les conseillers dans les banques ont l’obligation de faire des recommandations d’investissement qui tiennent compte du niveau de connaissances des clients sur les produits et leurs risques. En outre, l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles (Acam) va se rapprocher de la Commission Bancaire pour donner naissance à une nouvelle autorité qui aura un rôle de protection de l’épargnant pour les produits bancaires et l’assurance, ce qui n’est pas complètement le cas actuellement. Elle devrait travailler en étroite collaboration avec l’AMF, chargée de la protection et de la bonne information de l’épargnant sur les produits boursiers, qui va être plus sensible aux contenus des brochures commerciales des banques.

Capital.fr : De quels recours disposent les épargnants en cas de problème avec un produit financier ?
Pascale Micoleau-Marcel : La première chose est de tenter de trouver un arrangement à l’amiable avec leur conseiller. Ils ne doivent pas hésiter à discuter pour faire valoir leurs droits et à négocier, à menacer de se plaindre à la direction, voire de quitter l’agence. En cas d’échec, ils peuvent avoir recours au médiateur concerné (de la banque, de l’AMF,….) ou contacter une des 18 associations de consommateurs recensées sur conso.net. Moyennant une cotisation annuelle, ils bénéficieront d’un service d’information et d’une assistance. Enfin, ils peuvent faire appel à un avocat mais attention les frais d’un expert peuvent être plus élevés que le préjudice.

(Emilie Tourneux-Martin - Capital.fr - 28/08/09)

mardi 25 août 2009

Portefeuille : Pas de renforcement au mois d'août

Ce mois-ci j'ai décidé de ne pas injecter en Bourse mes économies mensuelles provenant du salaire ; je crée donc pour la première fois une part de liquidités au sein de mon portefeuille, ces liquidités feront ainsi partie du rendement lors de mes prochains calculs hebdomadaires...

Sans connaître la direction prochaine des marchés, j'estime que les niveaux actuels de valorisation s'éloignent peu à peu des fondamentaux, qui restent à mon avis encore fragiles. Le portefeuille a dépassé les 30% de rendement YTD et la part de liquidités va donc augmenter peu à peu, à mesure que les marchés montent vers l'euphorie !
Si le pessimisme revient sur le devant de la scène, mes investissements mensuels provenant du salaire reprendront.

A noter qu'il existe toujours un pourcentage "épargne liquide" : ceci correspond aux liquidités provenant du capital de départ investi en juin 2006... ces liquidités seront également investies dans le futur mais n'interviennent pas aujourd'hui dans le calcul du rendement.

En espérant avoir été clair !
Bonne journée,
Sylvain

samedi 22 août 2009

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (août 2009)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

vendredi 14 août 2009

Vincent Strauss, gérant du fonds Magellan

(le fonds a été dans le portefeuille mais ne l'est plus !)

"En misant sur des sociétés solides, nous nous protégeons contre une rechute des marchés émergents en Bourse"

Spécialisé dans l’analyse des pays émergents depuis près de 30 ans, Vincent Strauss, gérant du fonds Magellan, ne mise que sur un nombre limité des sociétés jugées exceptionnelles. Une gestion efficace dans la durée. Le fonds a grimpé de 212% en 10 ans. Soit 4 fois plus que la moyenne des concurrents. Il prévient qu’à court terme les Bourses des pays émergents pourraient être encore soumises à de fortes fluctuations.

Capital.fr : Quelle est votre philosophie de gestion ?
Vincent Strauss : Notre gestion très prudente vise avant tout à réduire la forte volatilité des marchés émergents. Grâce à nos 16 analystes répartis entre Paris, Tokyo, Hong-Kong et Bombay, nous ne sélectionnons que des sociétés offrant une forte visibilité et qui ont la capacité d’imposer leurs prix. Ce qui généralement rend leurs titres moins volatils que les indices. Nous n’investissons que sur un nombre limité de valeurs, une quarantaine, sur lesquelles nous avons de fortes convictions. En effet, nous gardons en portefeuille les valeurs au moins 5 ans. Nous évitons les valeurs bancaires et les titres très cycliques, mais aussi les produits dérivés. En raison de cette gestion très conservatrice, notre fonds recule moins que les autres quand les cours chutent mais il ne profite pas autant de la hausse des marchés comme c’est le cas depuis février. Cette stratégie séduit toutefois les clients, en 2008, nous avons fait face à peu de rachat et aujourd’hui l’encours sur le fonds est au plus haut historique.

Capital.fr : Dans quelles régions êtes-vous présents ?
Vincent Strauss : Nous avons un biais assez contrariant. Nous ne misons pas que sur les BRIC, Brésil, Russie, Inde et Chine. Certes, ces pays drainent beaucoup d’argent car ils attirent de nombreux investisseurs occidentaux mais notre instinct nous guide vers des zones moins populaires. Ainsi, nous avons des titres de l’opérateur de télécoms MTN basé en Afrique du Sud qui opère sur tout le continent. Nous sommes aussi investis au Mexique ou encore à Taïwan.

Capital.fr : Le rebond des Bourses des pays émergents signifie-t-il que cette zone est sortie de la crise ?
Vincent Strauss : L’envolée des cycliques ces derniers mois est un écran de fumée. Les valeurs des pays émergents ont rebondi car les gérants rassurés d’avoir évité une crise systémique, investissent en Bourse depuis février une partie de leurs liquidités. Désormais, le marché voit tout en rose et les prévisions sont trop optimistes. En effet, la croissance dans ces pays ne reviendra qu’avec le retour des excédents commerciaux, c’est-à-dire avec une amélioration de la situation dans les pays développés. C’est pourquoi nous estimons que les marchés émergents ne sont aujourd’hui plus du tout bon marché. Bien sûr, dans 5 à 10 ans, la croissance dans ces pays dépassera celle des régions occidentales. Mais, à un horizon plus court, on peut s’attendre à un repli des cours.

(Emilie Tourneux-Martin - Capital.fr - 12/08/09)

mercredi 12 août 2009

Quelques questions à se poser avant d’investir dans un fonds Marchés Emergents

Dans le rallye boursier mondial de ce printemps, les fonds Marchés Emergents sont montés en flèche, devançant la plupart des autres fonds actions. Certes, les catégories Morningstar Actions Internationales Grandes Capitalisations et les catégories Actions Europe Grandes Capitalisations ont gagné environ 30% depuis les débuts du rallye le 10 mars jusqu’au 12 juin. Certains fonds thématiques, par exemple les fonds Matières Premières, ont aussi enregistré des résultats impressionnants. Mais les fonds Marchés Emergents et Asie Pacifique Hors Japon ont gagné encore plus pendant cette période, 46% et 43% respectivement, les fonds Amérique Latine progressant de 50%. Pendant ce temps là, les offres dédiées à la Russie et à l’Inde étaient en hausse de plus de 75% sur la période.

Les gains stupéfiants des fonds Marchés Emergents sont en partie dus aux investisseurs retrouvant le goût du risque et au fait que ces fonds ont perdu beaucoup de terrain depuis la fin 2007 jusqu’à l’écroulement des marchés en 2008, leur donnant ainsi une grande marge de progression. (D’autres types de fonds au risque élevé qui avaient soufferts de grosses pertes avec la débâcle financière sont aussi remontés avec vigueur au printemps). Toutefois cette récente surperformance tient aussi à l’enthousiasme des investisseurs pour les conditions macroéconomiques prometteuses des pays en développement. On peut en effet s’attendre à voir la plupart de leurs avantages économiques par rapport aux pays développés – tels que des taux de croissance du PIB plus élevés et des démographies dynamiques – persister pendant les années à venir. Tout cela est encourageant, et une exposition modérée aux marchés émergents est tout à fait sensé pour la plupart des portefeuilles de long terme. Néanmoins les investisseurs devraient approcher cette classe d’actifs avec précaution.

Déjà assez d’exposition aux marchés émergents ?

Avant toute chose, les investisseurs doivent vérifier leur exposition aux marchés émergents à travers les fonds qu’ils ont déjà en portefeuille. En effet beaucoup de fonds investis sur les actions internationales ont déjà une exposition aux marchés émergents. Par exemple, la catégorie Actions Internationales Grandes Capitalisations Croissance possède en moyenne 6% d’exposition aux émergents et ce niveau est déjà grimpé au-delà de 10% ces dernières années. Carmignac Investissement, Fortis L OBAM Equity World et ING (L) Invest Global Growth ont actuellement entre 15 et 20% de leurs actifs investis sur les marchés émergents tout comme AXA WF Talents sur les petites et moyennes capitalisations internationales.

Certains fonds investis en Europe prennent aussi des positions sur les marchés émergents comme par exemple Métropole Best of Europe, Fidelity European Special Situations ou encore Carmignac Portefeuille Grande Europe ont entre 7 et 14% de leurs actifs investis dans les pays émergents d’Europe, incluant parfois la Russie ou la Turquie. De nombreux investisseurs ont donc déjà une partie de leur portefeuille exposée aux marchés émergents sans pour autant détenir un fonds qui y soit entièrement dédié.

Risques et performances élevés

Les investisseurs souhaitant plus d’exposition aux marchés émergents devraient s’assurer qu’ils ont bien pris en compte la nature chaotique de ces derniers. Ce que nous observons au cours de ce printemps n’est pas une première, les fonds dédiés aux marchés émergents ont par le passé connu des ascensions fulgurantes lorsque les conditions leur étaient favorables. Ils ont déjà affiché des gains énormes, dépassant tous les autres types de fonds entre le début de l’année 2003 jusqu’à fin 2007, alors qu’une économie mondiale robuste tirait la demande pour les produits et matériaux des pays émergents et que les conditions locales étaient favorables dans la plupart de ces pays.

Néanmoins, à cause de la dépendance de beaucoup de ces économies au prix des matières premières, de la concentration sectorielle de la plupart des marchés émergents, et d’autres facteurs, ces fonds sont extrêmement risqués et enclins à des chutes brutales lorsque l’environnement économique n’est plus favorable. Par exemple les fonds Asie-Pacifique hors Japon, Amérique Latine, Europe Emergente et Marchés Emergents (ces derniers investissant dans les zones émergentes à l’échelle globale) ont été parmi les fonds d’actions internationales les plus volatiles sur les dix dernières années. Sur la période de fin 2007 jusqu’au début 2009, alors que la demande pour les produits et matières premières des pays en développement s’affaiblissait, les fonds de ces quatre catégories ont plus souffert que les fonds investis en actions internationales, perdant jusqu’à 55% de leur valeur, 70% même dans le cas de la catégorie Europe Emergente.

Cette période difficile n’est pas un incident isolé. Les quatres catégories évoquées ci-dessus ont affiché à plusieurs reprises des pertes annualisées de 20% ou plus en glissement annuel lors de la dernière décennie – en plus de celles subies entre fin 2007 et début 2009.

On compte cependant plus de périodes à la hausse qu’à la baisse pour ces fonds. Sur les dix dernières années, les fonds Europe Grandes Capitalisations affichent une performance de -1,50% à -2,30% en moyenne par an et les fonds Europe Petites Capitalisations 1,30%, alors que les fonds Marchés Emergents, Amérique Latine, Europe Emergente ont produit entre 4% et 10% de performance annualisée. Ces résultats sur dix ans sont d’ailleurs plus représentatifs du potentiel de long terme de ces fonds que les énormes gains engrangés récemment.

Choisir prudemment

Le premier élan de beaucoup de passionnés des marchés émergents est de sélectionner des fonds dédiés aux places boursières les plus en vogues ou bien des fonds qui laissent la compétition loin derrière lors des rallyes boursiers. Mais comme nous l’avons déjà mis en évidence par le passé chez Morningstar, les fonds uniquement investis sur un pays émergent ou d’autres offres agressivement positionnées sur ces marchés sont problématiques.

Les fonds investis sur un seul pays émergent ne peuvent échapper aux problèmes de leur marché local et ont tendance à être concentré sur un nombre réduit de secteurs, ils sont donc susceptibles de connaître des pertes effroyables lorsque les conditions économiques se retournent contre eux. Les fonds Russie ont perdu près de 65% de leur valeur entre la fin de l’année 2007 jusqu’au pic de la crise au début 2009, payant cher les choix erratiques du gouvernement et la forte exposition structurelle du marché russe au secteur des matières premières qui sont venus s’ajouter aux difficultés typiquement rencontrés par les pays en développement. Quelque fonds régionaux, tels que ceux dédiés à l’Amérique latine ont des faiblesses similaires. (Les fonds Asie-Pacifique hors Japon font exception à cause du nombre, de la taille et de la diversité des marchés de la région). Quant aux fonds investissant de manière plus globale sur les marchés émergents mais qui suivent des stratégies très agressives, ils ont tendance à dévisser complètement en période difficile. Leur style de gestion, par exemple sur des très petites capitalisations ou sur des pays fortement instables, exacerbe les risques déjà élevés que l’on prend à investir dans les pays en développement.

Enfin, la surperformance de ces fonds extrêmement aventureux ne compense pas toujours les pertes supplémentaires qu’ils endurent en marché baissier. Et même quand ils y arrivent, la volatilité exceptionnelle de ces fonds rend leur utilisation difficile pour la plupart des investisseurs. C’est pour ces raisons que pour la grande majorité des investisseurs le meilleur moyen de s’exposer aux marchés émergents est de choisir des fonds investi sur plusieurs marchés, par exemple les fonds de la catégorie Marchés Emergents et Asie-Pacifique hors Japon, et de choisir ceux qui suivent une stratégie conservatrice ou tout du moins modérée. Parmi les fonds investis sur un large spectre de marchés émergents, Magellan, First State Global Emerging Market, JPM Emerging Markets Equity ou Robeco Emerging Stars Equities constituent de bons choix d’investissements. Pour l’Asie-Pacifique, Fidelity South-East Asia et Investec GSF Asian Equity sont des fonds qui méritent à notre avis un coup d’œil. Pourtant même ces fonds requièrent de la patience et nous ne pouvons qu’encourager les investisseurs à adopter une vision de long terme, à investir régulièrement pour lisser leur prix moyen d’entrée, et à garder une part modeste de leur portefeuille sur ce type d’investissement.

(Mathieu Caquineau - Morningstar - 01/07/09)

mardi 11 août 2009

China to remain global commodity driver, says JPM's Henderson


(Ian Henderson - Gérant de fonds chez JPM Asset Management)

With China consuming 50% of the world’s iron ore and at least 20% of the world’s other commodities the country is set to be a leading driver of the natural resources sector, according to veteran JP Morgan manager Ian Henderson.

Henderson, who manages the JPM Natural Resources fund, said that the region is well on track to hit its 8% GDP growth target and while there has been a degree of anxiety recently regarding fiscal stimulus the government is determined to keep to its spending plans and targets.

Henderson said: "As is now evident, the market for resource stocks seems to have bottomed in November last year. Since then it has been quite a remarkable period, with smaller companies leading our Natural Resources funds up. One of the main catalysts for this rise is the enormous amount of fiscal stimuli worldwide, and in particular, in China.
Here, fixed asset investment is at around 30% growth rate year on year. And, of course, this means that demand for certain commodities to sustain this growth – such as iron ore and coal – has also been elevated. Many other commodities have doubled in price since their lows. There is an air of confidence that we may have reached the bottom as far as economic woe is concerned."

Henderson said that many other Chinese leading indicators are also pointing up and, in the case of loan growth, astonishingly so.
"Inventories of certain commodities, too, will have to be rebuilt. It makes sense, too, to restock when prices are comparatively low, as they are now, rather than wait for prices to climb." he said.
Henderson said the worldwide move towards huge infrastructure projects is another driver for natural resources.
He said that even if you just consider the projected emerging market infrastructure where spending is expected to almost treble from $600 billion in 2008 to almost $1.8 trillion by 2017 there is emormous demand for commodities.
"This enormous investment is to accommodate a considerable migration from rural to urban areas, with hundreds of millions expected to move to cities in emerging markets over the next few decades. Again, the upshot of all this is a strong future demand for commodities."

According to Lipper, the JPM Natural Resources fund has delivered returns of 141%, in sterling terms to the end of July, versus a 88% rise in the FTSE AW/Oil & Gas index.

(Sara Smith - Citywire - 10/08/09)

Moneta Micro-Entreprises : Fermeture des souscriptions

Le FCP Moneta Micro Entreprises (« MME ») a dépassé le seuil de 120 millions d’euros d’encours lors de la valorisation au 24 juillet 2009, seuil qui déclenche la fermeture du FCP à toute nouvelle souscription. Pour mémoire, le FCP avait été réouvert aux souscriptions le 5 décembre 2008, son encours étant passé sous 90 millions d’euros le 10 octobre dernier. La hausse de l'encours intervenue depuis résulte pour 17 millions d’euros de l’augmentation de la valeur de la part (+21%) et pour 28 millions d’euros de souscriptions.

L'équipe de gestion du fonds remercie tous les porteurs de leur confiance renouvelée.

Lancé le 18 juin 2003 à 100 €, le FCP est valorisé à 265,47 € le 24 juillet 2009. Pour un porteur ayant souscrit lors de la création du fonds cela représente une hausse de 165% et un taux de rentabilité annualisé de 17,4% avant fiscalité du porteur. MME est classé n°1 des OPCVM de la catégorie « Petites sociétés France » sur 2 ans, 3 ans et 5 ans et n°6 sur 1 an (classement sur Boursorama au 17 juillet 2009).

La fermeture du FCP aux souscriptions nouvelles résulte de l’application d’une clause prévue dans le prospectus du FCP destinée à préserver l’intérêt des porteurs. Cette fermeture permet en effet au fonds de continuer à être actif dans le secteur des très petites entreprises, qui constitue sa caractéristique clairement traduite dans son nom, mais en limite la taille.
Le FCP pourra à nouveau être ouvert aux souscriptions dans un délai minimum de 30 jours après que son encours soit repassé en dessous de 90 millions d’euros.

Les prospectus des FCP ainsi que les documents de reporting, valeurs liquidatives et autres éléments d’information des 4 fonds gérés par Moneta Asset Management sont disponibles sur le site www.moneta.fr.

(site de Moneta)