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vendredi 28 août 2009

"Les entreprises et l’école devraient dispenser des cours d’éducation financière"

Les Français, contrairement aux Anglo-saxons, ont une très mauvaise culture financière. Une situation à laquelle tente de remédier Pascale Micoleau-Marcel, directrice générale de La Finance pour Tous. Pour elle, ce type de connaissances est indispensable, notamment ne pas se laisser berner par les pratiques commerciales des banques.

Capital.fr : Quel est le niveau de connaissance des Français en matière de Finance ?
Pascale Micoleau-Marcel : Insuffisant. D’ailleurs, ils le reconnaissent. Dans un sondage commandé par l’Autorité des marchés financiers, 73 % regrettaient leur faible niveau de connaissances financières. Nous tentons d’y remédier avec l’association La Finance pour tous, créée en 2006 sous l’impulsion de l’AMF et d’Euronext, qui sont aujourd’hui ses principaux soutiens avec et de la Fédération bancaire française. Nous avons notamment créé un site Internet d’information grand public, publions des brochures et des ouvrages : nous avons écrit récemment Les finances personnelles dans la collection « pour les Nuls » et militons pour que l’éducation financière soit accessible dans la formation continue. De même, nous avons signé un partenariat avec l’éducation nationale afin de l’intégrer aux programmes scolaires et concevons des outils pour y contribuer. Les élèves doivent savoir ce qu’est un taux d’intérêt, être capables de calculer des pourcentages, faire des maths appliquées aux finances personnelles, comprendre le rôle des banques et des régulateurs (Banque de France, AMF…).

Capital.fr : Quelle est la finalité de ces formations actions ?
Pascale Micoleau-Marcel : Une bonne éducation financière permet une meilleure protection de l’épargnant. Sans connaissances, ils ne peuvent pas (se) poser les bonnes questions. C’est d’autant plus regrettable que des produits sophistiqués peuvent être intéressants pour les consommateurs, et que pour financier financer la retraite, les Français vont devoir épargner sur du très long terme. Ils ne peuvent pas se contenter de placer leurs économies dans le livret A et dans l’assurance vie, sans toujours comprendre ce qu’il y a derrière.

Capital.fr : Les organismes financiers informent-ils correctement leurs clients sur les produits commercialisés ?
Pascale Micoleau-Marcel : Des progrès ont été réalisés. Depuis l’entrée en vigueur de la directive MIF, les conseillers dans les banques ont l’obligation de faire des recommandations d’investissement qui tiennent compte du niveau de connaissances des clients sur les produits et leurs risques. En outre, l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles (Acam) va se rapprocher de la Commission Bancaire pour donner naissance à une nouvelle autorité qui aura un rôle de protection de l’épargnant pour les produits bancaires et l’assurance, ce qui n’est pas complètement le cas actuellement. Elle devrait travailler en étroite collaboration avec l’AMF, chargée de la protection et de la bonne information de l’épargnant sur les produits boursiers, qui va être plus sensible aux contenus des brochures commerciales des banques.

Capital.fr : De quels recours disposent les épargnants en cas de problème avec un produit financier ?
Pascale Micoleau-Marcel : La première chose est de tenter de trouver un arrangement à l’amiable avec leur conseiller. Ils ne doivent pas hésiter à discuter pour faire valoir leurs droits et à négocier, à menacer de se plaindre à la direction, voire de quitter l’agence. En cas d’échec, ils peuvent avoir recours au médiateur concerné (de la banque, de l’AMF,….) ou contacter une des 18 associations de consommateurs recensées sur conso.net. Moyennant une cotisation annuelle, ils bénéficieront d’un service d’information et d’une assistance. Enfin, ils peuvent faire appel à un avocat mais attention les frais d’un expert peuvent être plus élevés que le préjudice.

(Emilie Tourneux-Martin - Capital.fr - 28/08/09)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Les élèves doivent savoir ce qu’est un taux d’intérêt, être capables de calculer des pourcentages, faire des maths appliquées aux finances"

il y a du boulot .... lol !

Sylvain a dit…

exactement, il y a du boulot !

en même temps je trouve qu'il est vraiment indispensable à l'heure actuelle, pour monsieur tout le monde, de savoir épargner, investir, gérer un budget... etc, connaître le b.a.-ba en fin de compte.

sylvain